De trèfles et de plumes
Edition J'ai Lu - 534 pages.
Présentation de l’éditeur :
1890, Londres. Lady le jour, Rose de la reine la nuit, Sláine Adamson mène une double vie qui nécessite quelques ajustements vestimentaires et beaucoup d’entorses à l’étiquette. Quand, dans un cimetière de Whitechapel, la brume revêt un parfum de soufre et de trèfles et qu’un partenariat temporaire est requis avec une grande brute d’Irlandais, il se pourrait que même des litres de thé ne suffisent pas à garder intact le flegme de notre enquêtrice. Au moins, voilà l’occasion pour elle de troquer ses aiguilles contre des couteaux. Pour la reine !
Mon avis :
J’ai beaucoup appréciée cette lecture, parce que les personnages sont attachants et que l’intrigue est amusante. De plus, l’intrigue se passe pendant l’époque victorienne et s’apparente au Steampunk. Alors….
L’héroïne, c’est Slaine. Elle est une lady authentique, adoptée par un lord un peu/beaucoup/énormément excentrique. S’il l’a choisi, parmi toutes les orphelines, c’est en raison de son talent particulier, qu’elle peut pleinement exploiter dans sa fonction de « Rose de la reine ». Elle ne s’en plaint pas, je vous rassure, même s’il est parfois compliqué de concilier une vie de parfaite lady le jour et celle d’espionne la nuit. Comme elle le dit elle-même : Etre une lady revenait à verser du lait sur sa vie pour masquer les arômes plus rudes et francs d’un thé dont je voulais percevoir toutes les nuances.
Pour sa nouvelle mission, elle doit s’associer bien malgré elle à un gentleman irlandais qui, tout comme elle, a un pouvoir caché qui sera très utile au cours de leur enquête commune. En plus de son ami/conseiller fantôme, Slaine récupérera un allié de choix, qui lui permettra de mieux connaitre ses voisines et lui donnera des envies créatives : Depuis que j’avais également un animal domestique, du moins une créature qui s’en approchait, je me sentais plus charitable envers les propriétaires privés de leurs compagnons à quatre pattes. Il y avait peut-être matière à créer une association qui porterait un nom comme « Jamais sans ma moitié à poils ! » et qui aurait le poids nécessaire pour modifier durablement le manuel du savoir-vivre en société à la section traitant des bals.
Tout un programme…
J’ai beaucoup aimé les descriptions, riches, parlantes, et qui mettent vraiment dans l’ambiance de l’époque victorienne. Bref, une série que je suivrai avec plaisir !