LE SECRET DE LA MANUFACTURE DE CHAUSSETTES INUSABLES
Roman, édité chez 10/18 en juin 2016
696 pages
Résumé
Eté 1938. Layla Beck, jeune citadine fortunée, refuse le riche parti que son père lui a choisi et se voit contrainte, pour la première fois de sa vie, de travailler. Recrutée au sein d'une agence gouvernementale, elle se rend à Macedonia pour y écrire un livre de commande sur cette petite ville. L'été s'annonce mortellement ennuyeux. Mais elle va tomber sous le charme des excentriques désargentés chez lle prend pension. Dans la famille Romeyn, il y a... La fille, Willa, douze ans, qui a décidé de tourner le dos à l'enfance... La tante, Jottie, qui ne peut oublier la tragédie qui a coûté la vie à celui qu'elle aimait... Et le père, le troublant Félix, dont les activités semblent peu orthodoxes. Autrefois propriétaire de la manufacture, cette famille a une histoire intimement liée à celle de la ville. De soupçons en révélations, Layla va changer à jamais l'existence des membres de cette communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.
Mon ressenti
Lorsqu’on est une jeune fille riche et capricieuse, c’est la bérizina lorsque son père décide de lui couper les vivres et de l’envoyer « travailler ». Par une connaissance, Layla travaillera pour le Federal Writer's Project, un projet subventionné par Washington pour encourager et soutenir l'écriture, parmi ceux mis en place par Roosevelt après la crise de 29. Sa mission est de rédiger la chronique d'une petite ville de Virginie pour le cent-cinquantenaire de sa fondation, mandatée par ses notables désireux d’entrer dans l’Histoire.
Arrivée chez les « petites gens ou les bouzeux incultes », elle a une minable chambre dans la maison. Bien sûr tout est une question de représentations : des représentations, des aprioris, des préjugés, notre chère amie en a pas mal. Et pourtant, elle va découvrir ce qu’est la vie, l’engagement, les relations et le système D et surtout, apprendre à se débrouiller sans avoir les poches remplies par l’argent de sa famille.
Contre toute attente, elle va découvrir ce qu’est une famille et va s’épanouir et s’investir à raconter la vie de ces gens modestes mais qui ont fondé par leur ténacité, leur travail, la ville. Opposition entre la vision de l’élite de la ville et celle des petites gens, fera que pour la première fois, Layla devra choisir et affirmer ses convictions après avoir réfléchie autour de la Vérité.
Une fresque intéressante, émouvante autour d’une famille avant la seconde guerre mondiale, une famille unie en apparence et lézardée par des non-dits qu’une petite fille de 12 ans fera explosée. J’aurai aimé partagé un soir d’été leur thé glacé sous leur véranda en échangeant les nouvelles…
A découvrir
Roman, édité chez 10/18 en juin 2016
696 pages
Résumé
Eté 1938. Layla Beck, jeune citadine fortunée, refuse le riche parti que son père lui a choisi et se voit contrainte, pour la première fois de sa vie, de travailler. Recrutée au sein d'une agence gouvernementale, elle se rend à Macedonia pour y écrire un livre de commande sur cette petite ville. L'été s'annonce mortellement ennuyeux. Mais elle va tomber sous le charme des excentriques désargentés chez lle prend pension. Dans la famille Romeyn, il y a... La fille, Willa, douze ans, qui a décidé de tourner le dos à l'enfance... La tante, Jottie, qui ne peut oublier la tragédie qui a coûté la vie à celui qu'elle aimait... Et le père, le troublant Félix, dont les activités semblent peu orthodoxes. Autrefois propriétaire de la manufacture, cette famille a une histoire intimement liée à celle de la ville. De soupçons en révélations, Layla va changer à jamais l'existence des membres de cette communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.
Mon ressenti
Lorsqu’on est une jeune fille riche et capricieuse, c’est la bérizina lorsque son père décide de lui couper les vivres et de l’envoyer « travailler ». Par une connaissance, Layla travaillera pour le Federal Writer's Project, un projet subventionné par Washington pour encourager et soutenir l'écriture, parmi ceux mis en place par Roosevelt après la crise de 29. Sa mission est de rédiger la chronique d'une petite ville de Virginie pour le cent-cinquantenaire de sa fondation, mandatée par ses notables désireux d’entrer dans l’Histoire.
Arrivée chez les « petites gens ou les bouzeux incultes », elle a une minable chambre dans la maison. Bien sûr tout est une question de représentations : des représentations, des aprioris, des préjugés, notre chère amie en a pas mal. Et pourtant, elle va découvrir ce qu’est la vie, l’engagement, les relations et le système D et surtout, apprendre à se débrouiller sans avoir les poches remplies par l’argent de sa famille.
Contre toute attente, elle va découvrir ce qu’est une famille et va s’épanouir et s’investir à raconter la vie de ces gens modestes mais qui ont fondé par leur ténacité, leur travail, la ville. Opposition entre la vision de l’élite de la ville et celle des petites gens, fera que pour la première fois, Layla devra choisir et affirmer ses convictions après avoir réfléchie autour de la Vérité.
Une fresque intéressante, émouvante autour d’une famille avant la seconde guerre mondiale, une famille unie en apparence et lézardée par des non-dits qu’une petite fille de 12 ans fera explosée. J’aurai aimé partagé un soir d’été leur thé glacé sous leur véranda en échangeant les nouvelles…
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