Dernier appel pour les vivants.
Edition Gallmeister - 322 pages.
Présentation de l’éditeur :
Pour Charlie, ce ne devait être rien d’autre qu’une banale journée de travail à la banque. Pour Hicklin, ce ne devait être qu’un casse de plus. Histoire de se refaire un peu à sa sortie de prison. Pour sa petite amie accro au crack, peu importe, puisque de toute façon rien ne se passe jamais comme prévu. Surtout si, dès le départ, on tente de doubler ses partenaires de la Fraternité aryenne. Et puis pourquoi prendre le jeune guichetier en otage ? Maintenant, combien de temps faudra-t-il aux flics et aux membres du gang pour les retrouver ?
Mon avis :
Avant de chroniquer Le diable en personne, il me semblait logique/judicieux de chroniquer Dernier appel pour les vivants, le premier roman de Peter Farris. Un roman fort, violent, cruel, qui nous montre une des facettes de cette Amérique que l’on ne montre jamais, celle de la classe très moyenne, à la limite des laissez-pour-compte.
Charlie, le guichetier, passionné par les fusées, est un garçon très ordinaire qui ne s’en sort pas trop mal, sa mère travaille également, et même s’il y a du Tanguy en lui, il n’est pas vraiment à plaindre. Du moins, jusqu’à ce samedi matin où il a pris son travail, comme d’habitude, où la banque est braquée et où il est pris en otage – et non tué, comme sa collègue.
Il se retrouve alors plongé dans l’univers d’Hicklin, un dur, un vrai. Il sort de prison, il a une petite amie accro au crac, il est de mèche avec des membres de la fraternité aryenne qu’il tente de doubler. Ce n’était pas vraiment une bonne idée, le déchaînement de violence qui suit le prouve.
J’ai lu ce roman à un rythme assez lent, faisant des pauses assez longues entre chaque session. Est-ce pour cette raison que j’ai vraiment été sensibles à l’évolution de Charlie et, ans une moindre mesure, à celle d’Hicklin – ou le dernier baroud d’honneur d’un truand. Il faut dire aussi que Charlie se voit projeter dans le passé, et découvrir que tout n’est pas si lisse dans le passé de sa mère.
Un livre à lire pour les amateurs de romans noirs.