Le complot du trident
Edition Didier Jeunesse - 181 pages.
Présentation de l’éditeur :
Dans le port d’Ostie, le trafic maritime est bloqué par un navire inconnu. Publius et son neveu Lucius enquêtent. Ils ne vont découvrir à son bord que des cadavres, morts de la peste. À leur cou, un pendentif en forme de trident. Rome est menacée et la peste n’est que le premier fléau infligé à la ville et à ses habitants. Une enquête haletante débute pour le duo…
Mon avis :
Un roman policier dans la Rome Antique, voici qui est plutôt rare.
L’empereur qui règne est Titus, celui qui a abandonné la reine Bérénice et qui a déjà inspiré des auteurs. Les fléaux sont nombreux sous son court règne, dont la peste. Nous le rencontrerons, au cour de ce livre, lui qui n’a véritablement confiance en personne. L’histoire romaine ne peut lui donner tort.
Nous commençons quasiment par la fin. Nous savons qu’un meurtre a été commis, le coupable est en prison (pas de présomption d’innocence pour ceux qui lui rendent visite). Avec Lucius, 15 ans, neveu de l’enquêteur Publius, nous remontons le temps pour comprendre comment l’on en est arrivé à ce point – il est plus confortable que les prisons romaines.
Des deux enquêteurs, Publius est le plus intéressant. Expérimenté, mature, il ne se fit pas aux apparences, il n’a pas peur de se mouiller, encore moins de prendre des risques. Lucius, plus impulsif, plaira davantage aux jeunes lecteurs.
Le complot du trident montre un univers essentiellement masculin et offre une vision détaillée de l’empire romain, des différents peuples conquis qui la composent. De sa décadence aussi : la paresse, l’appât du gain sont bien présents.
Dernier point : les interventions du narrateur, brève, mais qui ne manque pas d’humour.
Le complot du trident est un roman qui devrait plaire aux adolescents.