La maîtresse est une sorcière
édition Poulpe fiction – 48 pages
Présentation de l’éditeur :
Ce matin, Violette et ses camarades de classe ont une nouvelle maîtresse.
Au fil de la journée, ils se persuadent qu’elle est une sorcière car elle les interroge sur des sujets très compliqués et les transforme en animal dégoûtant à la moindre erreur.
Juliette échafaude un plan pour la piéger.
Mon avis :
L’éducation nationale a des problèmes de recrutement, semble-t-il. Je dis bien « semble-t-il » parce que les références de la nouvelle maîtresse n’ont pas dû être vérifiées correctement, même si je reconnais que la compétence « rentre par la fenêtre en volant sur un balai » est totalement validée. Elle a, de plus, des méthodes pédagogiques véritablement innovantes, transformant ainsi non les exercices de grammaire en activités ludiques (il ne faut pas exagérer non plus) mais les élèves en crapaud. On a toujours besoin d’un petit crapaud avec soi, par contre, je comprends que trois crapauds, voire une classe quasi entière de crapaud, cela commence à faire beaucoup.
Heureusement, Violette est là. Juliette, c’est l’élève dont tous les professeurs rêvent – pas les maîtresses sorcières, quoique… mademoiselle Grinchu (elle tient beaucoup au « mademoiselle ») a trouvé une utilité à la petite fille. Elle sait déjouer tous les pièges de l’orthographe et du calcul. Elle essaie même de contourner les sortilèges, ou de comprendre, du moins, leur finalité. Et elle y parvient.
Alors, comment se terminera cet affrontement entre maîtresse sorcière et élève débrouillarde ? Les autres élèves garderont-ils des séquelles de ce qu’ils ont subi ? Quoi que l’on dise, il n’est pas forcément évident d’être métamorphosé en crapaud et de baver partout dans la salle de classe, encore moins d’avoir l’envie irrépressible de déguster des mouches !
Un livre charmant, souriant, plein de magie et garanti sans prince charmant.