Du poisons dans les veines
Edition Calmann-Lévy - 304 pages.
Présentation de l’éditeur :
Mâcon. Le corps de Paul Humbert, un notable local, propriétaire d’un grand domaine viticole, est retrouvé dans la Saône après une partie de pêche. À la surprise générale, l’autopsie révèle un empoisonnement à l’aconitum napellus, une substance toxique aux effets foudroyants.
Pour Léa Ribaucourt, jeune lieutenant de police, l’enquête s’annonce délicate. Son supérieur, le commissaire Figari, subit la pression des autorités qui veulent éviter tout scandale. La victime, séducteur impénitent, dur en affaires, à l’ambition démesurée, collectionnait les inimitiés. Malgré son tact, Léa se heurte à une véritable conspiration du silence.
Mon avis :
Livre lu cet été, et depuis, je cherche un second livre à lire de cet auteur : le test du second livre est très important, parfois, cela rate (je garde les titres pour moi), le plus souvent, c’est une réussite – voir Sébastien Lepetit ou Elly Griffiths.
Mon souvenir ? Une lecture agréable, peut-être un peu entachée par la place donnée à la procédure. Oui, l’enquêtrice rappelle souvent qu’elle ne peut rien dire – et il est vrai qu’elle ne révèle rien, à ceux qui la questionnent, de l’enquête en cours. A force d’être gavé d’informations, l’on oublie trop souvent qu’une enquête se déroule nettement mieux si des informations ne s’échappent pas. Puis, l’on ne peut pas être policière 24 heures sur 24.
Le profil de la victime est intéressant. Si d’un côté il paraît imbuvable, il faut bien reconnaître que, de l’autre, il savait prendre ses responsabilités. Mais ce n’était pas des zones d’ombre qu’il avait dans sa vie, c’est une éclipse totale. Et oui, le milieu viticole est tout sauf tendre. Vous en doutiez ?
Un roman agréable à lire, une enquêtrice attachante, tout comme son équipier.