LA NUIT SERA BELLE
Roman édité chez acte sud en avril 2017
185 pages
Résumé
Trois amis, Arek, Ivan, Todd C Douglas, se préparent à veiller toute la nuit dans l'attente de l'aube qui les verra enfin partir pour l'expédition qu'ils concoctent de longue date... sans toutefois en avoir arrêté la destination. Car il s'agit d'abord de se donner du cœur à l'ouvrage, à grand renfort de thé, bière, vin et whisky, dans l'ordre et sans modération. Au sein de leur trinité qui a érigé la procrastination en sagesse et en art de vivre, Arek cherche quoi faire, Ivan veut faire mais n'y arrive pas et Todd C. Douglas se complaît dans le non-faire. A eux trois, tandis que l'ivresse gagne et qu'ils essaient de soustraire leur existence à toute justification au bénéfice du désirable interstice au sein duquel les choses n'ont plus besoin d'exister mais seulement d'être possibles, ils explorent victorieusement l'oisiveté sous toutes ses formes. Ne fait-on rien quand on ne produit rien ? Et qu'est-ce, au juste, que "faire" ? Comment agir sans produire ou chercher sans accomplir ? Ne peut-on vivre sans que le travail devienne la vie ? Comment dissocier l'idée d'oisiveté de celle de paresse ? Et qu'est-ce, au juste, que l'oisiveté ? Ne pas travailler ? Ne rien faire ? Pratiquer des activités qui ne sont pas le travail ? Une recherche sans certitude de trouver, est-ce un travail ? A ces questions que se posent des personnages qui font beaucoup plus que ce qu'ils croient et beaucoup moins que ce qu'ils disent, La nuit sera belle imagine des réponses aussi profondes que jubilatoires.
Mon ressenti
Trois amis se retrouvent encore une fois pour discuter, passer un bon moment, refaire le monde et préparer leur voyage qu’ils reportent sans arrêt.
Au détour d’un verre, un soir, nous avons tous refait le monde oubliant pour un moment nos obligations ou responsabilités. Procrastiner est un art que j’apprécie lorsque j’ai le luxe de prendre ce moment mais il faut bien le reconnaître je ne suis pas une bonne « procrastrice ».
De question en question, nos amis semblent cheminés vers des horizons pas toujours aussi clairs pour moi, peut-être que les vapeurs de l’alcool aidant : le monde est plus fou et les réalisations immédiates.
Je m’attendais à un peu plus de philosophie peut être dans cette histoire, je suis restée sur ma faim sans pour autant avoir de réponse à mes questions comme à celles soulevées en quatrième de couverture. Je n’ai pas été touchée non plus par ces trois compères qui sont liés depuis très longtemps ensemble.
Peut-être suis-je passée à côté. Je ne sais pas, à vous de voir
Roman édité chez acte sud en avril 2017
185 pages
Résumé
Trois amis, Arek, Ivan, Todd C Douglas, se préparent à veiller toute la nuit dans l'attente de l'aube qui les verra enfin partir pour l'expédition qu'ils concoctent de longue date... sans toutefois en avoir arrêté la destination. Car il s'agit d'abord de se donner du cœur à l'ouvrage, à grand renfort de thé, bière, vin et whisky, dans l'ordre et sans modération. Au sein de leur trinité qui a érigé la procrastination en sagesse et en art de vivre, Arek cherche quoi faire, Ivan veut faire mais n'y arrive pas et Todd C. Douglas se complaît dans le non-faire. A eux trois, tandis que l'ivresse gagne et qu'ils essaient de soustraire leur existence à toute justification au bénéfice du désirable interstice au sein duquel les choses n'ont plus besoin d'exister mais seulement d'être possibles, ils explorent victorieusement l'oisiveté sous toutes ses formes. Ne fait-on rien quand on ne produit rien ? Et qu'est-ce, au juste, que "faire" ? Comment agir sans produire ou chercher sans accomplir ? Ne peut-on vivre sans que le travail devienne la vie ? Comment dissocier l'idée d'oisiveté de celle de paresse ? Et qu'est-ce, au juste, que l'oisiveté ? Ne pas travailler ? Ne rien faire ? Pratiquer des activités qui ne sont pas le travail ? Une recherche sans certitude de trouver, est-ce un travail ? A ces questions que se posent des personnages qui font beaucoup plus que ce qu'ils croient et beaucoup moins que ce qu'ils disent, La nuit sera belle imagine des réponses aussi profondes que jubilatoires.
Mon ressenti
Trois amis se retrouvent encore une fois pour discuter, passer un bon moment, refaire le monde et préparer leur voyage qu’ils reportent sans arrêt.
Au détour d’un verre, un soir, nous avons tous refait le monde oubliant pour un moment nos obligations ou responsabilités. Procrastiner est un art que j’apprécie lorsque j’ai le luxe de prendre ce moment mais il faut bien le reconnaître je ne suis pas une bonne « procrastrice ».
De question en question, nos amis semblent cheminés vers des horizons pas toujours aussi clairs pour moi, peut-être que les vapeurs de l’alcool aidant : le monde est plus fou et les réalisations immédiates.
Je m’attendais à un peu plus de philosophie peut être dans cette histoire, je suis restée sur ma faim sans pour autant avoir de réponse à mes questions comme à celles soulevées en quatrième de couverture. Je n’ai pas été touchée non plus par ces trois compères qui sont liés depuis très longtemps ensemble.
Peut-être suis-je passée à côté. Je ne sais pas, à vous de voir