48 heures -Disparition
Edition Rageot- 256 pages.
Présentation de l’éditeur :
Un enlèvement.
Un crime irrésolu.
Deux enquêteurs amateurs passionnés pr les méthodes d’investigation scientifique.
Ils n’ont que 48 heures pour résoudre les deux affaires.
Le compte à rebours a déjà commencé.
Mon avis :
J’ai vraiment été soufflée par ce roman très maîtrisé que j’ai quasiment lu d’une traite.
Les personnages sont peu nombreux, finement campés, contemporains sans excès. Jazz (diminutif de Jasmine) se rêve enquêtrice avec sa meilleure amie – et il est bon d’avoir une jeune fille qui a des rêves, même s’ils sont hors-normes ou biberonnés aux séries télévisées. Du coup, elle s’entend moins bien avec Anika, qui est blogueuse et publie un feuilleton sur son blog, d’après un journal intime qu’elle a trouvé par hasard chez elle. Et là, boum ! L’incident survient : elle est enlevée dans sa propre chambre – les maisons recèlent bien des secrets.
Le roman entrelace le point de vue de Jazz et celui de Phoenix, le geek qu’elle appelle à son aide, nous laissant ainsi dans l’ignorance et donc dans l’angoisse de ce qui est survenu à Anika. Elle et ses amies ont des parents « dingues de boulot », mais aimant, faisant vivre leurs enfants dans un univers feutré et protégé. Cela n’empêche pas la mère de Phoenix de l’associer à ses recherches, tout en lui faisant respecter les règles de vie de tout lycéen, même très doué.
Les extraits du journal sont intelligemment insérés dans l’intrigue – voire résumer, pour ne pas alourdir le récit. Nous replonger vingt ans en arrière nous rappelle que certaines techniques scientifiques en étaient encore à leur balbutiements. Cela nous rappelle aussi qu’en vingt ans, les mobiles n’ont pas changé non plus – et l’union fait la force.
48 heures -disparition, un roman policier pour ado qui devrait plaire aussi aux adultes. J’espère en tout cas que d’autres lecteurs l’apprécieront autant que moi.