BALEINIER DE LA NUIT
SF édité chez Denoël en 1999
256 pages
Résumé
Abondamment publié en France dans Fiction et chez Néo (deux recueils), Robert F. Young est un des géants méconnus du genre. Outre-Atlantique, il est considéré par la critique comme aussi important que Ray Bradbury, avec lequel il partage le goût d'une science-fiction poétique et humaniste.
Alors que le jeune Starfinder est sur le point de détruire le centre nerveux d'une baleine spatiale, dont on destine la carcasse à la cybernétisation, et donc au vol commercial, il se lie d'amitié avec l'animal. Ensemble, ils prennent la route des étoiles pour vivre mille aventures, affronter tous les dangers et rencontrer l'amour éternel.
Baleinier de la nuit est un des classiques de la science-fiction, un des grands romans d'aventures du genre, dans la lignée de Terminus les étoiles d'Alfred Bester.
Mon ressenti
C’est une belle histoire d’amitié voire d’amour, déstabilisante et envoutante. J’ai été déroutée au démarrage du livre, car il n’était pas facile d’imaginer une baleine vivante, se baladant dans l’espace et surtout qu’elle soit de l’intérieur téléguidée avec tout le confort moderne pour accueillir un équipage.
Young a écrit un livre atypique et même temps très onirique, poétique. Les baleines spatiales, lointaines descendantes des mammifères marins de la Terre, sont utilisées pour leurs capacités à voyager dans l'espace et dans le temps. Mi- animales mi- machines, douées d'intelligence, elles sont impitoyablement traquées car elles doivent être tuées avant d'être utilisables. Il y a donc des hommes qui sont spécialisés dans cette tâche.
Starfinder, ancien Jonas (exécuteur de baleines), fuit sa planète et recherche la vérité sur lui-même : il semble que sa personnalité soit double, un autre lui-même prend parfois le dessus (le moine fou, héritage de son enfance…). Ensemble, tous les deux font unir leur destinée pour se comprendre, se découvrir et avancer ensemble vers d’autres horizons.
De nombreux symboles se glissent dans la prose de Young qui utilise de nombreuses références mythologiques, littéraires, historiques, donnant à l’ensemble de cette histoire une originalité qui fait mouche.
Sillonner l’espace et le temps avec une baleine, est un rêve merveilleux que j’ai suivi avec grand plaisir.
Un coup de cœur à découvrir absolument
SF édité chez Denoël en 1999
256 pages
Résumé
Abondamment publié en France dans Fiction et chez Néo (deux recueils), Robert F. Young est un des géants méconnus du genre. Outre-Atlantique, il est considéré par la critique comme aussi important que Ray Bradbury, avec lequel il partage le goût d'une science-fiction poétique et humaniste.
Alors que le jeune Starfinder est sur le point de détruire le centre nerveux d'une baleine spatiale, dont on destine la carcasse à la cybernétisation, et donc au vol commercial, il se lie d'amitié avec l'animal. Ensemble, ils prennent la route des étoiles pour vivre mille aventures, affronter tous les dangers et rencontrer l'amour éternel.
Baleinier de la nuit est un des classiques de la science-fiction, un des grands romans d'aventures du genre, dans la lignée de Terminus les étoiles d'Alfred Bester.
Mon ressenti
C’est une belle histoire d’amitié voire d’amour, déstabilisante et envoutante. J’ai été déroutée au démarrage du livre, car il n’était pas facile d’imaginer une baleine vivante, se baladant dans l’espace et surtout qu’elle soit de l’intérieur téléguidée avec tout le confort moderne pour accueillir un équipage.
Young a écrit un livre atypique et même temps très onirique, poétique. Les baleines spatiales, lointaines descendantes des mammifères marins de la Terre, sont utilisées pour leurs capacités à voyager dans l'espace et dans le temps. Mi- animales mi- machines, douées d'intelligence, elles sont impitoyablement traquées car elles doivent être tuées avant d'être utilisables. Il y a donc des hommes qui sont spécialisés dans cette tâche.
Starfinder, ancien Jonas (exécuteur de baleines), fuit sa planète et recherche la vérité sur lui-même : il semble que sa personnalité soit double, un autre lui-même prend parfois le dessus (le moine fou, héritage de son enfance…). Ensemble, tous les deux font unir leur destinée pour se comprendre, se découvrir et avancer ensemble vers d’autres horizons.
De nombreux symboles se glissent dans la prose de Young qui utilise de nombreuses références mythologiques, littéraires, historiques, donnant à l’ensemble de cette histoire une originalité qui fait mouche.
Sillonner l’espace et le temps avec une baleine, est un rêve merveilleux que j’ai suivi avec grand plaisir.
Un coup de cœur à découvrir absolument