L'Agence Pendergast - Le Prince des ténèbres
Edition Didier Jeunesse - 160 pages
Présentation de l’éditeur :
Au pied de la statue de la Liberté se cache une organisation secrète très spéciale, l’Agence Pendergast. Ses super agents ont pour mission d’intercepter les créatures paranormales qui arrivent à New York dans le flot des migrants. Entre Joe, l’Indien cogneur, et Célia, la liseuse de cartes, la bande de l’Agence cherche à s’agrandir. Pourquoi pas avec ce jeune voleur des rues, pris la main dans le sac ? Filou et intrépide, Sean Donovan est la nouvelle recrue de M. Pendergast.
Mon avis :
Un très bon livre jeunesse policier et fantastique.
Oui, je sais, je prends l’habitude de rédiger des avis courts et précis. Il faut dire que le livre est aussi courts, mais que son intrigue est bien construite. Nous suivons les pas de Sean, dont l’histoire elle-même est romanesque. Ses parents ont tenté la conquête de l’Ouest. Las ! Ils ont été tués par les indiens, qui ont eu la gentillesse d’épargner le bébé, le vouant néanmoins à une mort certaine. Tel un Oliver twist américain, Sean a été secouru par un homme qui a fait de lui un voleur accompli. Un de plus, un de ses enfants perdus qui n’ont pas rencontré à New York Peter Pan mais le double de Fagin. Seulement, Sean a le coeur tendre, et il est difficile de voler quand on ne veut pas léser son prochain. Il fait aussi non une mauvaise rencontre, mais une rencontre qui va changer sa vie.
Monsieur Pendergast dirige une agence – un peu comme Pinkerton – et cette agence s’occupe de créatures qui sortent de l’ordinaire. Oui, elles existent, je vous rassure tout de suite, même si cela ne rassure pas vraiment Sean. Il rencontre aussi Joe, un indien qui le prend un peu en grippe – c’est réciproque – et Célia, qui veut l’amener à remettre en cause ses idées sur certains de ses compatriotes. Travailler dans l’agence Pendergast, c’est travailler contre les créatures paranormales mais aussi avec les autres membres de l’équipe.
Dans ce livre, les moments « de réflexion » alternent avec des scènes plus tendues, plus saignantes aussi : les combats ne sont pas là gratuitement, ce sont vraiment deux adversaires qui s’opposent, et pas seulement physiquement, même si cet aspect compte.