Dossier Evan Cartier – Tome 1 – Héritage crypté
édition Hachette – 380 pages
Présentation de l’éditeur :
Evan Cartier n’est pas un adolescent comme les autres. Il est expert en piratage informatique… et depuis peu, chercheur de reliques aux prétendus pouvoirs magiques. Œuvrant aux côtés d’un groupe de hackeurs professionnels, il est la clé pour retrouver l’artefact du nombre d’or, qui, s’il tombe entre de mauvaises mains, pourrait répandre le chaos sur le monde. Pourquoi lui ? Parce qu’il est le seul à pouvoir comprendre l’indice menant à l’artefact, laissé sur une clé USB par son père défunt. Or, cela a aussi fait de lui la cible d’une légion malintentionnée… Des catacombes au Vésuve en passant par Florence, de courses-poursuites en énigmes, les aventures d’Evan ne font que commencer !
Mon avis :
Evan est orphelin, ce qui est tout sauf facile à vivre. Il a cependant eu de la chance – un peu – puisque sa grand-mère a pu s’occuper de lui après la disparition de ses parents. Evan est lucide, elle souffre de la mort de son fils, il n’est cependant pas question pour elle d’ajouter sa douleur à la douleur de son petit-fils. Surtout, Evan était très lié avec son père, il partageait avec lui la passion de l’informatique en général, et ses capacités à hacker en particulier. Attention ! Il s’agit avant tout de s’occuper de ce qui peut nuire sur le net, non de nuire via le net.
Et un jour, alors que sa vie n’était pas vraiment un long fleuve tranquille, débarque dans son existence des personnes qui vont lui rappeler le souvenir de son père, et surtout, le lancer à la poursuite d’un artefact essentiel pour eux – Evan, lui, en avait ignoré l’existence, tout comme il avait méconnu les véritables activités de ses parents. Le lecteur se retrouve face à des « espions » des temps modernes, entre hackers et archéologue.
Les aventures qu’il va vivre s’enchaînent sans temps mort, et pourtant, j’ai envie de m’attarder sur deux scènes – celles de torture. Je sais très bien qu’en découvrant ces scènes, des adultes bien intentionnés refuseront que leurs enfants, leurs élèves lisent ce livre et qu’il rejoindra ainsi la logue liste des oeuvres « non lisibles » avant… Avant quoi ? Avant sa majorité ? Avant qu’ils disent « je lis ce que je veux ? » A mes yeux, ces scènes sont importantes, à une époque où, dans les séries télévisées de toute sorte, elles sont banalisées, à une époque où des jeunes se disent pour la torture, si elle peut servir à quelque chose, ils sont pour. Alors lisons ces scènes, et voyons si c’est « tolérable ». La réponse est simple : non.
Mais revenons à l’intrigue, aux personnages, qui doivent faire des choix, pas toujours les meilleurs, pas forcément les pires, il s’agit de choisir pour Evan et pour ceux qui l’aident, et choisir, c’est agir – ils ne se laissent pas porter par les événements. Mention spéciale pour Léa, attachante et hors-norme.
Un roman d’aventures à partager.