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    Message  choupy Mar 25 Jan 2011 - 21:24

    Déloger l'animal

    OVALDE, Véronique 97827410


    Présentation de l'éditeur
    Dans le couchant d'une ville blanche, lumineuse et brûlante, une enfant attend le retour de sa mère. Sur les toits d'un immeuble au sommet de son monde, elle perçoit les bruits d'ailleurs et ceux de l'intérieur. Mais ce soir-là, au-delà du scintillement des vagues, l'angoisse est infinie : la mère ne revient pas. Le cliquetis de ses talons aiguilles, l'éclat synthétique de sa perruque blonde, l'acidulé de ses vêtements, le velours de sa voix ne sont plus. La belle a disparu et l'enfant est perdue. Face à l'insouciance de son père, à l'inquiétante inertie des adultes, la petite Rose va réinventer l'histoire... Un roman magnifique sur la confrontation de l'enfance absolue à l'aridité des choses. Sur ce passage étroit et tumultueux, cet instant précis où l'imaginaire se met à façonner la vie rêvée, où l'alchimie de l'adolescence entre en scène pour inscrire nos vies aux abords du chemin.

    Mon avis
    Premier roman que je lis de cette auteur et ce qui m'emballa en premier sur ce livre ce fut sa couverture, je l'ai trouvé tellement belle que cela m'a donné envie de le lire. Je ne savais pas du coup à quoi m'attendre et je fus un peu dérouter par l'histoire. En effet à la fin de ma lecture je me suis posée la quetion de savoir quel était le lien entre la couverture, le titre du roman et l'histoire en elle même?? Et bien je n'ai toujours pas trouvé la réponse! J'ai l'impression qu'il n'y a rien en commun entre ce que nous montre le livre et l'histoire du roman.
    En ce qui concerne le roman et bien là aussi j'ai eu du mal car on fait la connaissance d'une petite fille qui nous raconte sa vie ainsi que celle de ses parents. Mais là encore c'est contradictoire car je trouve que la petite fille qui, il me semble, est assez jeune utilise un langage qui ne convient pas à un enfant de son âge!! Elle emploie des mots que moi même à son âge je ne connaissais ni l'existence ni leur signification! En voici un exemple: "...trouvent-ils drôle que je croie à cette histoire de félin alors qu'il ne s'agit que d'un vieux vigile arthritique et calvitique..."(p.103)
    Ensuite la narration ne m'a pas emballé. Pourquoi? Tout simplement parce que l'auteur commence une phrase et souvent l'entrecoupe en rajoutant une explication, une anecdote, une pensée, etc...du coup il y a comme une perte d'élan dans l'histoire, surtout que l'histoire en elle même n'est pas simple car il faut essayer de trouver le réel de l'irréel.
    Ce qui m'a plu, car il y a au moins une petite chose (en dehors de la couverture du roman!) ce fut la fin du livre. Où là on peut enfin savoir le vrai du faux. Et c'est quand même une belle surprise car on ne s'y attend pas. Donc sur ça l'auteur à réussi à me convaincre, elle sait où nous menez pour enfin nous surprendre.
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    Message  Nina Lun 30 Jan 2012 - 23:01

    OVALDE, Véronique Oise_a10

    Des vies d'oiseaux.
    Edition de l'Olivier - 235 pages.

    Mon résumé :

    L'inspecteur Taïbo enquête : la villa de Gustavo Izarra aurait été cambriolée, mais rien n'a disparu. Il est reçu par madame Gustavo Izarra. Paloma, la fille unique du couple, a quitté la villa depuis son dix-huitième anniversaire. Et si c'était elle qui était venue comme pour laisser un message à sa mère ?

    Mon avis :

    Je n'avais pas particulièrement aimé Ce que je sais de Véra Candida. J'avais aimé le style, mais pas l'histoire. Dans Des vies d'oiseaux, je suis totalement conquise. Cette prose est magnifique, musicale, poétique, envoûtante, en un mot : magique. La beauté de l'écriture est une invitation à lire et à relire les plus beaux extraits de ce roman.
    Il est aussi l'histoire, simple et juste. Vida, la mère, vient d'Irigoy, un ghetto. Son riche mariage lui a permis de le quitter, pour se retrouver enfermée dans une cage dorée. ) Les fleurs la passionnent et sont quasiment sa seule ouverture vers le monde extérieur. Elle s'est complètement effacée devant la volonté de son mari Gustavo. Pourtant, au fond d'elle, il reste un tout petit peu d'esprit critique, une forme de résistance passive face à cet homme pour qui seul sa réussite sociale compte. Le départ de sa fille unique Paloma, sa rencontre avec l'inspecteur Taïbo (nom choisi en hommage à l'auteur de polar ?) bouleverse sa vie plus qu'elle ne l'aurait pensé.

    Paloma est le deuxième personnage féminin important de cette histoire. Elle porte un nom d'animal (choix que se reproche son père). La petite fille modèle ne se laissera pas modeler longtemps, la mort de sa meilleure amie Chili exacerbera son envie de liberté : elle ouvre la porte de la cage et s'enfuit, avec la complicité (active ? passive ? difficile de trancher) de sa mère.

    En effet, c'est sa mère qui lui a présenté Adolfo, originaire comme elle d'Irogoy. Lui est un coucou, si j'ose dire, puisqu'il squatte le nid des autres oiseaux (richissimes il est vrai). La première femme de sa vie, sa mère, est partie pour fonder une autre famille, son frère est sous la coupe de son père, violent et cruel. Son parcours aurait pu être tragique, sa rencontre avec Paloma lui offre un nouvel horizon, pour lui, pour son frère aussi.
    Des vies d'oiseaux est le roman des (nouveaux) départs. Il est aussi le roman de ceux qui n'ont pas su ou pas voulu partir. Après tout, Gustavo se sent très bien tout seul, dans sa villa dont les fenêtres ne peuvent pas s'ouvrir. Le père d'Adolfo n'est rien hors d'Irigoy. Partir ne signifie que rarement fuir (si ce n'est pour la mère d'Adolfo ou les parents de Chili, après la mort de leur fille) mais plutôt se retrouver, comme Vida, plus courageuse que sa fille ne l'aurait cru ou comme Angela, soeur de Chili.

    Des vies d'oiseaux est un très beau roman et une très belle découverte.
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    Message  caro Mar 31 Jan 2012 - 11:57

    J'avais déjà envie de le lire, maintenant c'est encore pire Laughing ! Merci Nina Wink
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    Message  thereadeuse Mar 31 Jan 2012 - 12:53

    Moi aussi quelqu'un m'avait déjà dit qu'il était bien, mais là tu me donne encore plus envie de le lire!! Merci Nina!
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    Message  Nina Mar 31 Jan 2012 - 18:13

    Merci Caro et Théreadeuse pour votre visite.
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    Message  caro Mer 7 Mar 2012 - 12:56

    OVALDE, Véronique 141414cequejesaisdeVraCandida

    "Ce que je sais de Véra Candida"

    Editeur : Eds de l'Olivier - 2009

    Pages : 292 p.

    Genre : Roman contemporain

    Résumé quatrième de couverture :

    Quelque part en Amérique du Sud, dans l’île de Vatapuna ou à Lahomeria, trois femmes d’une même lignée semblent prédestinées à connaître le même sort : mettre au monde une petite fille et être forcée de taire à jamais le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Ce sont des femmes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, des femmes téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Chacune à sa manière se bat pour faire honneur à ce qu’elles sont : des mères affranchies, bien décidées à se choisir ellesmêmes leur destin.

    Dans cette fable éblouissante où le réalisme se mêle à la magie, on retrouve « tout » Véronique Ovaldé, son écriture enchantée, sa fantaisie et son goût pour le merveilleux. Ce que je sais de Vera Candida a l’envergure des histoires universelles.


    Avis :

    J'ai été un peu déçue par ce livre par rapport à ce que j'en avais entendu. Seul la fin m'a beaucoup plus émue. Sinon, ce roman se lit très bien, l'écriture est fluide et l'auteur fait preuve de talent dans la narration des histoires de ces trois femmes, la grand-mère, la mère et la petite-fille.

    Mais il m'a manqué quelque chose pour que je sois vraiment touchée par leurs histoires. On ne peut pas y rester indifférent mais je n'ai pas ressenti les émotions des héroïnes.

    Je pense quand même refaire une expérience avec cet auteur car ce roman se lit très bien.

    OVALDE, Véronique 402706
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    OVALDE, Véronique Empty Et mon cœur transparent

    Message  Jo19lyne Mar 17 Déc 2013 - 20:26

    OVALDE, Véronique ImagepngEt mon cœur transparent de Véronique Ovaldé 
    Édition Poche: J'ai lu 220 pages. Éditions de l'Olivier 2008

    Quatrième de couverture: 
    Sait-on jamais avec qui l'on vit? Lorsque Lancelot apprend la mort de sa femme, qu'il aimait à la folie, son univers s'écroule. Et il va. Vivre un "Très Grand Choc Supplémentaire" en découvrant qu'Irina n'était que mystères.
    Malgré la violence de son chagrin, Lancelot décide d'enquêter sur celle dont il ignorait tout, qui posait des bombes, qui était orphelines un père bien vivant, celle qui est morte dans la voiture d'un inconnu...

    Premiers mots: la femme de Lancelot est morte cette nuit. Le jour de leur rencontre, quand il lui avait annoncé, Je m'appelle Lancelot, il avait pris un air désolé, un air conquis qui l'avait conquise. Elle avait répondu, Eh bien, qu'à cela ne tienne, je t'appellerai Paul.

    Mon avis: je choisis un livre après avoir lu sa quatrième et la première page. Je fondais beaucoup d'espoir dans celui-ci et... je ne suis pas déçue!      
    Ce roman n'a rien de triste, c'est un hymne à l'amour que porte Lancelot/Paul à sa femme envoûtante, imprévisible et énigmatique. Il ne connaît rien d'elle, au fil des pages il remonte le cours de sa vie à ses cotés. Seul point d'ancrage dans sa réalité, Lancelot remarque la disparition d'un meuble, d'un objet, un simple constat sans questionnement. 
    Ce roman est plein de poésie.
    Keana
    Keana
    ML
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    Message  Keana Mar 17 Déc 2013 - 20:51

    Je ne connais pas, mais comme tu en parles ça a l'air d'être un bon livre.
    Merci Jo19lyne.
    peyrelong
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    Message  peyrelong Mar 17 Déc 2013 - 22:02

    Merci Jo19lyne. Je passe
    Ratdebibliotheque
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    Message  Ratdebibliotheque Mer 18 Déc 2013 - 15:57

    Merci pour ton avis, je le note.
    Nina
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    Message  Nina Mer 18 Déc 2013 - 21:44

    Merci Jo19lyne pour cette présentation.
    Pinky
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    Message  Pinky Lun 29 Sep 2014 - 9:18

    merci Choupy, Nina, CFaro et Jo19lyne pour ces présentations

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