La science de l'esquive
Edition Harper Collins - 224 pages
Présentation de l’éditeur :
Kamel Wozniak est en fuite. Locataire d’un meublé où pour rester invisible il faut se montrer habile, l’ancien boxeur sur ses gardes tente de se faire oublier le temps d’un été au vert. Mais de qui ? Et où s’arrête son plan B ? Difficile de disparaître dans une petite ville où un garçon comme lui, aux airs de desperado, n’est pas sans piquer les curiosités.
Mon avis :
Peut-on encore, de nos jours, être en cavale, ou plutôt, disparaître des radars ? Non, si l’on en croit les séries policières et autres documentaires. Oui, si l’on sait effacer ses traces.
Prenez Kamel Wozniak. Il s’installe dans une petite ville quasi-anonyme, tout comme lui. Seulement, dans les petites villes, on cherche à connaître les nouveaux arrivants, à tout savoir sur eux, ou presque. Que faire ? Et surtout, que cache Kamel ?
Le lecteur aura le temps de l’imaginer face à cet homme qui ne se cache pas tant que cela, qui ne dissimule pas ses tatouages non plus, qui évoque son passé, presque sans fard d’ailleurs, ou du moins, une partie de son passé, que l’on peut juger avouable – ou pas. Il noue des amitiés, des amours, en tentant de donner le change, aussi. En étant réellement sincère, dans ses admirations, comme pour ces petits jeunes qui veulent changer le monde, à leur manière, qu’on les considère comme fous ou, au contraire, complètement lucides sur certains sujets.
Cette science de l’esquive, ce n’est qu’un laps de temps assez court, finalement, dans la vie de Kamel, pause dans cette vie dont nous découvrons la jeunesse presque traditionnelle, qui aurait pu basculer, mais ne l’a pas fait – du moins, pas à ce moment-là, une vie dédiée à notre société de consommation, celle qui dit que si l’on a cela, alors on est ceci, une vie qui continuera quand le livre sera refermée, promenade dans une nature qui n’est pas hostile, non, mais une nature qui nous rappelle qu’elle est là, et que l’homme ferait bien de ne pas l’oublier.
Une promenade dense et intense sur les pas d’un homme presque ordinaire.
Edition Harper Collins - 224 pages
Présentation de l’éditeur :
Kamel Wozniak est en fuite. Locataire d’un meublé où pour rester invisible il faut se montrer habile, l’ancien boxeur sur ses gardes tente de se faire oublier le temps d’un été au vert. Mais de qui ? Et où s’arrête son plan B ? Difficile de disparaître dans une petite ville où un garçon comme lui, aux airs de desperado, n’est pas sans piquer les curiosités.
Mon avis :
Peut-on encore, de nos jours, être en cavale, ou plutôt, disparaître des radars ? Non, si l’on en croit les séries policières et autres documentaires. Oui, si l’on sait effacer ses traces.
Prenez Kamel Wozniak. Il s’installe dans une petite ville quasi-anonyme, tout comme lui. Seulement, dans les petites villes, on cherche à connaître les nouveaux arrivants, à tout savoir sur eux, ou presque. Que faire ? Et surtout, que cache Kamel ?
Le lecteur aura le temps de l’imaginer face à cet homme qui ne se cache pas tant que cela, qui ne dissimule pas ses tatouages non plus, qui évoque son passé, presque sans fard d’ailleurs, ou du moins, une partie de son passé, que l’on peut juger avouable – ou pas. Il noue des amitiés, des amours, en tentant de donner le change, aussi. En étant réellement sincère, dans ses admirations, comme pour ces petits jeunes qui veulent changer le monde, à leur manière, qu’on les considère comme fous ou, au contraire, complètement lucides sur certains sujets.
Cette science de l’esquive, ce n’est qu’un laps de temps assez court, finalement, dans la vie de Kamel, pause dans cette vie dont nous découvrons la jeunesse presque traditionnelle, qui aurait pu basculer, mais ne l’a pas fait – du moins, pas à ce moment-là, une vie dédiée à notre société de consommation, celle qui dit que si l’on a cela, alors on est ceci, une vie qui continuera quand le livre sera refermée, promenade dans une nature qui n’est pas hostile, non, mais une nature qui nous rappelle qu’elle est là, et que l’homme ferait bien de ne pas l’oublier.
Une promenade dense et intense sur les pas d’un homme presque ordinaire.