Le Naturaliste
Edition Thomas & Mercer - 495 pages
Présentation de l’éditeur :
Le professeur Theo Cray, biologiste computationnel, sait déceler des motifs cohérents là où d’autres ne voient que le chaos. Aussi, quand des corps mutilés sont retrouvés au cœur des bois du Montana où il fait des recherches, Theo comprend vite que la police, qui a conclu à des attaques de grizzli, se trompe de coupable.
Plus familier des codes digitaux et des microbes que de l’art de la médecine légale, le professeur va se retrouver au cœur d’une enquête complexe et déroutante après l’assassinat de l’une de ses anciennes étudiantes, au point d’être lui-même soupçonné d’être le tueur. Pour garder une longueur d’avance sur la police, Theo devra faire appel à tous ses talents de scientifique pour confondre le véritable assassin. Saura-t-il faire preuve d’autant d’intelligence que le prédateur qu’il poursuit, ou en deviendra-t-il la proie ?
Mon avis :
Le professeur Théo Cray n’est pas fait pour être enquêteur, ce n’est pas, mais alors là pas du tout son métier, qu’il passe d’ailleurs un temps fou à expliquer. Asocial ? Oui, sans doute. Cependant, il ne s’attendait certainement pas à se retrouver à apprendre la mort d’une de ses anciennes étudiantes – ni à imaginer que la police puisse le suspecter, lui qui ne l’a pas vue depuis des années. Il s’en veut, aussi, un peu comme un père qui n’aurait pas su protéger ses enfants : s’il l’avait mieux averti des dangers de la montagne, elle ne se serait pas fait tuer par un ours.
Seulement, plus il en apprend sur Juniper, plus il découvre qu’elle était en fait parfaitement au courant des précautions à prendre, et qu’au cours de ses précédents travaux, elle l’avait parfaitement fait. Theo ressent alors le besoin de creuser, et découvre qu’elle n’est pas la seule à être morte de cette façon dans la région. A chaque fois, les disparitions ont été vues comme de simples disparitions, et les morts, s’ils étaient retrouvés, comme des victimes d’attaque. Il est tant d’animaux sauvages dans le Montana.
Un peu facile ? Oui, peut-être, certainement. Les habitants de Red Hook semblent résignés, pas vraiment décidés à chercher trop loin qui pourrait être responsable. il s’agit avant tout de vivre et de survivre, dans une petite ville minée par le chômage, dans laquelle beaucoup de ses habitants se sont engagés, et ne sont pas forcément revenus. L’armée, ou la solution au chômage.
Ce qui m’a surprise, c’est à quel point le système judiciaire américain, hors des grandes villes, pouvait être déficient. Médecin légiste ? Un métier très rare dans les plaines du Montana. Coroner ? N’importe qui peut le devenir, et dire qu’un décès est accidentel – les meurtriers peuvent dormir tranquilles.
Oui, le tueur en série est une spécialité américaine. De vrais spécialistes devraient se pencher sur la question. Moins un état est peuplé, plus les personnes qui disparaissent sont insignifiantes – prostituées, droguées, ou les deux à la fois – plus ils peuvent agir en toute impunité. Rares sont les empêcheurs de tuer en rond comme Theo Cray. Lui est prêt à tout, pour prouver la vérité et sauver qui peut encore l’être – et les policiers n’aiment pas qu’on leur montre ce qu’ils n’ont pas été capables de découvrir pendant des décennies. Il est un personnage et un narrateur hautement recommandable, qui est pour beaucoup dans l’intérêt de ce roman.
Edition Thomas & Mercer - 495 pages
Présentation de l’éditeur :
Le professeur Theo Cray, biologiste computationnel, sait déceler des motifs cohérents là où d’autres ne voient que le chaos. Aussi, quand des corps mutilés sont retrouvés au cœur des bois du Montana où il fait des recherches, Theo comprend vite que la police, qui a conclu à des attaques de grizzli, se trompe de coupable.
Plus familier des codes digitaux et des microbes que de l’art de la médecine légale, le professeur va se retrouver au cœur d’une enquête complexe et déroutante après l’assassinat de l’une de ses anciennes étudiantes, au point d’être lui-même soupçonné d’être le tueur. Pour garder une longueur d’avance sur la police, Theo devra faire appel à tous ses talents de scientifique pour confondre le véritable assassin. Saura-t-il faire preuve d’autant d’intelligence que le prédateur qu’il poursuit, ou en deviendra-t-il la proie ?
Mon avis :
Le professeur Théo Cray n’est pas fait pour être enquêteur, ce n’est pas, mais alors là pas du tout son métier, qu’il passe d’ailleurs un temps fou à expliquer. Asocial ? Oui, sans doute. Cependant, il ne s’attendait certainement pas à se retrouver à apprendre la mort d’une de ses anciennes étudiantes – ni à imaginer que la police puisse le suspecter, lui qui ne l’a pas vue depuis des années. Il s’en veut, aussi, un peu comme un père qui n’aurait pas su protéger ses enfants : s’il l’avait mieux averti des dangers de la montagne, elle ne se serait pas fait tuer par un ours.
Seulement, plus il en apprend sur Juniper, plus il découvre qu’elle était en fait parfaitement au courant des précautions à prendre, et qu’au cours de ses précédents travaux, elle l’avait parfaitement fait. Theo ressent alors le besoin de creuser, et découvre qu’elle n’est pas la seule à être morte de cette façon dans la région. A chaque fois, les disparitions ont été vues comme de simples disparitions, et les morts, s’ils étaient retrouvés, comme des victimes d’attaque. Il est tant d’animaux sauvages dans le Montana.
Un peu facile ? Oui, peut-être, certainement. Les habitants de Red Hook semblent résignés, pas vraiment décidés à chercher trop loin qui pourrait être responsable. il s’agit avant tout de vivre et de survivre, dans une petite ville minée par le chômage, dans laquelle beaucoup de ses habitants se sont engagés, et ne sont pas forcément revenus. L’armée, ou la solution au chômage.
Ce qui m’a surprise, c’est à quel point le système judiciaire américain, hors des grandes villes, pouvait être déficient. Médecin légiste ? Un métier très rare dans les plaines du Montana. Coroner ? N’importe qui peut le devenir, et dire qu’un décès est accidentel – les meurtriers peuvent dormir tranquilles.
Oui, le tueur en série est une spécialité américaine. De vrais spécialistes devraient se pencher sur la question. Moins un état est peuplé, plus les personnes qui disparaissent sont insignifiantes – prostituées, droguées, ou les deux à la fois – plus ils peuvent agir en toute impunité. Rares sont les empêcheurs de tuer en rond comme Theo Cray. Lui est prêt à tout, pour prouver la vérité et sauver qui peut encore l’être – et les policiers n’aiment pas qu’on leur montre ce qu’ils n’ont pas été capables de découvrir pendant des décennies. Il est un personnage et un narrateur hautement recommandable, qui est pour beaucoup dans l’intérêt de ce roman.