Kate Daniels - tome 1 : morsure magique
édition Milady – 341 pages.
Présentation de l’éditeur :
À Atlanta deux réalités s’opposent : celle de la technologie et celle de la magie.
Pendant une vague magique, les mages sauvages lancent leurs sorts et des monstres apparaissent, les armes à feu refusent de fonctionner et les voitures ne démarrent plus. Puis la vague se retire aussi vite qu’elle est venue en laissant derrière elle toutes sortes de problèmes paranormaux. Nous vivons une époque dangereuse. Mais dans le cas contraire, je serais au chômage. Quand les gens ont des ennuis qui relèvent de l’occulte et que la police ne veut ou ne peut pas régler, on fait appel aux mercenaires de la magie comme moi.
Mais quand un nécromancien anéantit la seule famille qui me reste, je n’attends plus les ordres et je dégaine mon sabre.
Mon avis :
Cela vous est-il déjà arrivé ? Vous commencez un livre et vous avez l’impression d’être perdue, et d’être perdue pendant tout de même un certain temps. En effet, soit il manque des pages à mon édition (ce dont je doute furieusement) soit il faut absolument lire le quatrième de couverture et l’avoir bien en tête avant de débuter la lecture du roman : le livre commence à la mort de l’oncle de Kate, et nous ne saurons rien du contexte magico-technologique, non plus des diverses créatures qui vivent à Atlanta. Nous connaîtrons aussi peu de détails biographiques sur l’oncle de Kate, ce n’est que peu après que nous saurons qu’il est le « Divin », un des chevaliers chargés de protéger la ville et sa population. Nous ne saurons pas non plus (et pourtant, je ne pense pas avoir sauter des pages) comment ont disparu les parents de Kate. Nous saurons simplement que son oncle est divorcé d’Anna, une voyante empathe qui se préoccupe réellement de Kate. Bref, c’est comme se retrouver plongée au milieu d’une intrigue dont on ignore presque tout, si ce n’est que Kate est une mercenaire, et qu’elle pourrait faire partie de l’Ordre des Chevaliers de l’Aide Miséricordieuse, si elle le voulait, si ce n’est qu’elle ne le veut pas – elle a un petit souci avec l’autorité.
Elle a aussi un souci avec la féminité – attention, ne pas être féminine ne lui pose pas de problème, elle sent bien, cependant, que cela en pose à d’autres. Oui, elle est musclée, oui, elle n’a pas de ses courbes que l’on attend, dans la littérature bit-lit, des tueuses et autres chasseuses. Elle choisit d’abord ses vêtements pour leur côté pratique – ou comment être sûre qu’elle pourra combattre correctement avec ce pantalon – quand elle ne les conserve pas pour leur facilité de nettoyage (ses baskets). Bref, elle est une héroïne qui préfère mener ses missions à bien plutôt que séduire – sa vie amoureuse étant d’ailleurs en cours de réanimation, la manière dont elle a traité son aspirant chevalier servant n’est pas la meilleure pour le conquérir, d’autant plus qu’il ne connait pas grand chose à son monde.
Violent, sanglant, salissant – voici comment le définir. Kate n’a pas peur de se salir les mains, et tant pis si on lui envoie des ennemis peu ragoûtants, ou si on lui confie des missions qui nécessitent d’utiliser beaucoup de Javel après. Aussi, quand on s’en prend à son oncle Greg, non seulement elle fera tout (y compris des erreurs) pour trouver le responsable, mais elle reprendra aussi l’enquête qui a causé sa mort. Oui, aux yeux de beaucoup, elle n’est qu’une mercenaire parmi d’autres, qui cherche un peu à se faire connaître, et pourtant, ils devront vite se rendre compte que la situation n’est pas aussi simple que certains le pensaient.
Alors oui, certaines scènes sont sanglantes, pour ne pas dire écoeurantes (cela se voit que je n’avais pas lu de bit-lit depuis longtemps) mais le texte comporte aussi des touches d’humour, comme quand le seigneur des Bêtes apporte gentiment une côte de deux kilos et demi à l’un de ses « hommes » pour qu’il récupère plus aisément de ses blessures (un métamorphe végétarien, ce n’est pas vraiment le moment).
Ce fut une lecture qui m’a sortie de mes habitudes littéraires (et pourtant, j’en ai lu, des romans de bit-lit à une époque pas si lointaine), qui fut loin d’être désagréable après des lectures plus « lourdes », et qui m’a donné envie de découvrir le deuxième tome de la saga, lui aussi dans ma PAL depuis un certain temps.
édition Milady – 341 pages.
Présentation de l’éditeur :
À Atlanta deux réalités s’opposent : celle de la technologie et celle de la magie.
Pendant une vague magique, les mages sauvages lancent leurs sorts et des monstres apparaissent, les armes à feu refusent de fonctionner et les voitures ne démarrent plus. Puis la vague se retire aussi vite qu’elle est venue en laissant derrière elle toutes sortes de problèmes paranormaux. Nous vivons une époque dangereuse. Mais dans le cas contraire, je serais au chômage. Quand les gens ont des ennuis qui relèvent de l’occulte et que la police ne veut ou ne peut pas régler, on fait appel aux mercenaires de la magie comme moi.
Mais quand un nécromancien anéantit la seule famille qui me reste, je n’attends plus les ordres et je dégaine mon sabre.
Mon avis :
Cela vous est-il déjà arrivé ? Vous commencez un livre et vous avez l’impression d’être perdue, et d’être perdue pendant tout de même un certain temps. En effet, soit il manque des pages à mon édition (ce dont je doute furieusement) soit il faut absolument lire le quatrième de couverture et l’avoir bien en tête avant de débuter la lecture du roman : le livre commence à la mort de l’oncle de Kate, et nous ne saurons rien du contexte magico-technologique, non plus des diverses créatures qui vivent à Atlanta. Nous connaîtrons aussi peu de détails biographiques sur l’oncle de Kate, ce n’est que peu après que nous saurons qu’il est le « Divin », un des chevaliers chargés de protéger la ville et sa population. Nous ne saurons pas non plus (et pourtant, je ne pense pas avoir sauter des pages) comment ont disparu les parents de Kate. Nous saurons simplement que son oncle est divorcé d’Anna, une voyante empathe qui se préoccupe réellement de Kate. Bref, c’est comme se retrouver plongée au milieu d’une intrigue dont on ignore presque tout, si ce n’est que Kate est une mercenaire, et qu’elle pourrait faire partie de l’Ordre des Chevaliers de l’Aide Miséricordieuse, si elle le voulait, si ce n’est qu’elle ne le veut pas – elle a un petit souci avec l’autorité.
Elle a aussi un souci avec la féminité – attention, ne pas être féminine ne lui pose pas de problème, elle sent bien, cependant, que cela en pose à d’autres. Oui, elle est musclée, oui, elle n’a pas de ses courbes que l’on attend, dans la littérature bit-lit, des tueuses et autres chasseuses. Elle choisit d’abord ses vêtements pour leur côté pratique – ou comment être sûre qu’elle pourra combattre correctement avec ce pantalon – quand elle ne les conserve pas pour leur facilité de nettoyage (ses baskets). Bref, elle est une héroïne qui préfère mener ses missions à bien plutôt que séduire – sa vie amoureuse étant d’ailleurs en cours de réanimation, la manière dont elle a traité son aspirant chevalier servant n’est pas la meilleure pour le conquérir, d’autant plus qu’il ne connait pas grand chose à son monde.
Violent, sanglant, salissant – voici comment le définir. Kate n’a pas peur de se salir les mains, et tant pis si on lui envoie des ennemis peu ragoûtants, ou si on lui confie des missions qui nécessitent d’utiliser beaucoup de Javel après. Aussi, quand on s’en prend à son oncle Greg, non seulement elle fera tout (y compris des erreurs) pour trouver le responsable, mais elle reprendra aussi l’enquête qui a causé sa mort. Oui, aux yeux de beaucoup, elle n’est qu’une mercenaire parmi d’autres, qui cherche un peu à se faire connaître, et pourtant, ils devront vite se rendre compte que la situation n’est pas aussi simple que certains le pensaient.
Alors oui, certaines scènes sont sanglantes, pour ne pas dire écoeurantes (cela se voit que je n’avais pas lu de bit-lit depuis longtemps) mais le texte comporte aussi des touches d’humour, comme quand le seigneur des Bêtes apporte gentiment une côte de deux kilos et demi à l’un de ses « hommes » pour qu’il récupère plus aisément de ses blessures (un métamorphe végétarien, ce n’est pas vraiment le moment).
Ce fut une lecture qui m’a sortie de mes habitudes littéraires (et pourtant, j’en ai lu, des romans de bit-lit à une époque pas si lointaine), qui fut loin d’être désagréable après des lectures plus « lourdes », et qui m’a donné envie de découvrir le deuxième tome de la saga, lui aussi dans ma PAL depuis un certain temps.