Les enquêtes potagères de Loulou, tome 2 : Le Voleur de poireaux
Gulf stream éditeur – 128 pages
Présentation de l’éditeur :
Détective : Loulou (CE2), grande amatrice de romans policiers.
Assistant : Mister Poirot, chat fidèle et très gourmand.
Affaire : on a osé voler des poireaux dans le précieux potager de maman !
Victime : maman, dans tous ses états !
Principal suspect : les taupes, qui ne cessent d’abîmer la belle pelouse de papa et sont très vite accusées…
L’enquête est lancée !
Mon avis :
Le voleur de poireaux est un roman de littérature jeunesse dont je n’ai pas beaucoup entendu parler, et c’est dommage. Je l’ai acquis il y a quelques temps dans ma librairie « de ville ». Son héroïne, c’est Loulou. Elle aime les romans policiers, et c’est pour cette raison que son chat, accusant un léger embonpoint et un goût certain pour la sieste se prénomme Mister Poirot. Ses parents aiment beaucoup la vie à la campagne, prendre soin de leur jardin, mais voilà : quand on a fait aussi le choix de respecter la nature, donc d’éviter tout ce qui peut être produits chimiques, on est parfois soumis aux aléas de la vie campagnarde. Ainsi, la pelouse du papa n’est pas aussi belle qu’il le voudrait – et interdiction de couper les jonquilles sauvages au printemps. Quand au jardin de maman, il a été un peu pillé. Qui voudrait voler trois poireaux, se hasarde à dire le père de Loulou ? Je dis « se hasard » car la mère de Loulou est aussi sensible au sujet de ses plantations que le père au sujet de sa pelouse. Vaste débat en perspective !
Cette enquête potagère nous permet de découvrir les anciennes méthodes utilisées pour chasser les nuisibles – et de se rendre compte des risques que comportaient ces méthodes et qui étaient ignorées à l’époque. Elle permet aussi de mettre en lumière les hôtes de nos campagnes, trop souvent inconnus des jeunes générations. Ce livre de littérature jeunesse est un moyen de parler de la préservation des écosystèmes mais aussi de la transmission du savoir entre les générations : les grands-parents ou les arrière-grands-parents ne sont pas des objets à protéger – et à mettre dans la cuisine pour le réveillon – ils sont des personnes qui ont beaucoup de choses à nous dire, pour peu que l’on veuille bien partager avec eux.
Un livre à découvrir et à partager, sans mettre de chats au régime.