Au coeur du solstice
édition Pocket – 520 pages
Présentation de l’éditeur :
Grenoble, juin 2013. Le corps d’une jeune femme est découvert dans l’ancien baptistère de la ville. L’autopsie révèle que l’assassin lui a retiré le coeur. Le capitaine Nadia Barka est aussitôt saisie de l’enquête. Mais la découverte d’un second cadavre va vite plonger la ville dans la psychose.
Une course contre la montre s’installe alors entre la policière et le psychopathe aux motifs inconnus. Aucun indice, si ce n’est le témoignage surprenant d’un homme, averti des disparitions et des meurtres par d’étranges apparitions. Mythomane, illuminé ou piste providentielle ? Nadia Barka et son équipe devront s’appuyer sur des alliés parfois déroutants pour tenter de stopper un tueur à l’efficacité redoutable.
Mon avis :
Premier ouvrage que je lis de cet auteur, et certainement pas le dernier, Au coeur du solstice a pour personnage principal le capitaine Nadia Barka. Elle est toute entière dévouée à son métier, sans pour autant apparaître comme une carriériste forcenée. Le métier, oui, et il consiste avant tout à résoudre des enquêtes. il est d’ailleurs une enquête, qui l’a hanté trois ans plus tôt, une enquête pour laquelle elle est allée très loin, prenant conscience qu’elle était à deux doigts d’aller trop loin. Et c’est l’un es traits de caractère que j’ai aimé chez Nadia : si elle va jusqu’au bout de ses forces physiques, elle a une éthique à laquelle elle ne dérogera pas. La justice, oui. La vengeance, non, même si elle sait que la tentation de « faire justice soi-même » existe.
Au coeur du solstice est un thriller, par conséquent les lecteurs ne devront pas s’étonner de scènes sanglantes, violentes. Et pourtant, dans ce roman, l’espoir est là, parce que les enquêteurs ne partent ni battus ni résignés d’avance. Tout tenté pour qu’une nouvelle victime ne vienne pas s’ajouter à la liste.
Le thriller se teinte de fantastique, aussi, tout en mettant en garde contre les dérives possibles – et elles sont nombreuses. Mais le tueur lui-même n’est-il pas un être à la dérive, et depuis trop longtemps ? Alors pourquoi n’a-t-il pas été arrêté plus tôt ? Il est d’abord le fait qu’il soit intelligent (oui, tous les tueurs ne sont pas des idiots, quoi que certains optimistes pensent), le fait que certaines de ses dérives aient pu être couvertes, au nom de la loi ou au nom de son talent. Séparer l’homme de l’oeuvre est très courant, que ce soit avant, ou maintenant – nous en avons encore des exemples quasi-quotidiennement.
édition Pocket – 520 pages
Présentation de l’éditeur :
Grenoble, juin 2013. Le corps d’une jeune femme est découvert dans l’ancien baptistère de la ville. L’autopsie révèle que l’assassin lui a retiré le coeur. Le capitaine Nadia Barka est aussitôt saisie de l’enquête. Mais la découverte d’un second cadavre va vite plonger la ville dans la psychose.
Une course contre la montre s’installe alors entre la policière et le psychopathe aux motifs inconnus. Aucun indice, si ce n’est le témoignage surprenant d’un homme, averti des disparitions et des meurtres par d’étranges apparitions. Mythomane, illuminé ou piste providentielle ? Nadia Barka et son équipe devront s’appuyer sur des alliés parfois déroutants pour tenter de stopper un tueur à l’efficacité redoutable.
Mon avis :
Premier ouvrage que je lis de cet auteur, et certainement pas le dernier, Au coeur du solstice a pour personnage principal le capitaine Nadia Barka. Elle est toute entière dévouée à son métier, sans pour autant apparaître comme une carriériste forcenée. Le métier, oui, et il consiste avant tout à résoudre des enquêtes. il est d’ailleurs une enquête, qui l’a hanté trois ans plus tôt, une enquête pour laquelle elle est allée très loin, prenant conscience qu’elle était à deux doigts d’aller trop loin. Et c’est l’un es traits de caractère que j’ai aimé chez Nadia : si elle va jusqu’au bout de ses forces physiques, elle a une éthique à laquelle elle ne dérogera pas. La justice, oui. La vengeance, non, même si elle sait que la tentation de « faire justice soi-même » existe.
Au coeur du solstice est un thriller, par conséquent les lecteurs ne devront pas s’étonner de scènes sanglantes, violentes. Et pourtant, dans ce roman, l’espoir est là, parce que les enquêteurs ne partent ni battus ni résignés d’avance. Tout tenté pour qu’une nouvelle victime ne vienne pas s’ajouter à la liste.
Le thriller se teinte de fantastique, aussi, tout en mettant en garde contre les dérives possibles – et elles sont nombreuses. Mais le tueur lui-même n’est-il pas un être à la dérive, et depuis trop longtemps ? Alors pourquoi n’a-t-il pas été arrêté plus tôt ? Il est d’abord le fait qu’il soit intelligent (oui, tous les tueurs ne sont pas des idiots, quoi que certains optimistes pensent), le fait que certaines de ses dérives aient pu être couvertes, au nom de la loi ou au nom de son talent. Séparer l’homme de l’oeuvre est très courant, que ce soit avant, ou maintenant – nous en avons encore des exemples quasi-quotidiennement.