Comme deux frères
édition Didier Jeunesse – 224 pages.
Présentation de l’éditeur :
Zach n’est pas un ado comme les autres. Il a beau être fort à l’école et plutôt séduisant, il reste le garçon dont le petit frère a disparu. Huit ans après ce drame non résolu, sa tante lui propose de changer d’air et de vivre loin de la tristesse parentale. C’est là, loin de Marseille, à la montagne où il prépare sa rentrée, qu’il a le choc de sa vie : il rencontre un garçon qui ressemble terriblement à son petit frère. Zach en est sûr, le petit Elliot est en fait Jonas et il va le prouver ! Il devient son ami pour en savoir plus…
Mon avis :
Sobre et poignant.
Ce sont les premiers mots que j’ai envie d’utiliser pour qualifier ce roman de littérature jeunesse.
Zach est le narrateur principal de ce roman. Il essaie de vivre une vie d’adolescent ordinaire, avec Clara, sa petite amie officielle, avec Marco, son meilleur ami. Au collège, il a de bons résultats. Il n’a pas perdu non plus son sens de l’humour, mais s’interroge sur la vie qui peut séparer les amitiés. Sur la vie qui sépare. Sur la vie qui continue depuis huit ans.
Depuis huit ans, Jonas, le petit frère de Zach a disparu. Les parents de Zach ont réagi différemment tout en restant unis, ensemble. Si le père semble presque immobile, c’est par rapport à la mère, qui continuent à croire, qui fait tout ce qui est possible pour que Jonas reste dans toutes les mémoires, pour que Jonas soit toujours vivant et pour qu’il revienne, un jour, que les recherches ne cessent pas même si l’enquête est au point mort depuis très longtemps. Zach, au milieu d’eux, grandit, alors que son frère ne grandit plus, ou du moins plus avec lui. Le roman ne sombre jamais dans le pathos, il nous montre la colère de Zach, qui est là, et bien là. Il est vivant, il veut avancer, et ne plus être seulement le grand frère d’un disparu. Il montre aussi les conséquences pour la famille, pour les proches : sa tante Mima, qui le comprend si bien, n’a jamais voulu d’enfants, et lui franchit le pas de lui demander pourquoi.
Et se produit le coup de théâtre, justement, énoncé en quatrième de couverture donc je ne divulguerai rien : Zach, qui est parti vivre chez sa tante pour être enfin dans un lieu où il n’est pas « le grand frère de » rencontre un jeune garçon qui pourrait bien être le portrait de son frère, s’il était en vie, s’il avait onze ans.
Alors ? Alors se rapprocher, en faire son ami, essayer de tout savoir de lui, de savoir si c’est possible. Nous aurons aussi le point de vue d’Eliott, de ce jeune adolescent solitaire, qui n’a qu’une envie, non avoir un grand frère, mais avoir un ami, lui qui n’a connu que des déménagements, et l’impossibilité de se faire réellement des amis. Comme des frères ou la rencontre de deux solitudes involontaires.
édition Didier Jeunesse – 224 pages.
Présentation de l’éditeur :
Zach n’est pas un ado comme les autres. Il a beau être fort à l’école et plutôt séduisant, il reste le garçon dont le petit frère a disparu. Huit ans après ce drame non résolu, sa tante lui propose de changer d’air et de vivre loin de la tristesse parentale. C’est là, loin de Marseille, à la montagne où il prépare sa rentrée, qu’il a le choc de sa vie : il rencontre un garçon qui ressemble terriblement à son petit frère. Zach en est sûr, le petit Elliot est en fait Jonas et il va le prouver ! Il devient son ami pour en savoir plus…
Mon avis :
Sobre et poignant.
Ce sont les premiers mots que j’ai envie d’utiliser pour qualifier ce roman de littérature jeunesse.
Zach est le narrateur principal de ce roman. Il essaie de vivre une vie d’adolescent ordinaire, avec Clara, sa petite amie officielle, avec Marco, son meilleur ami. Au collège, il a de bons résultats. Il n’a pas perdu non plus son sens de l’humour, mais s’interroge sur la vie qui peut séparer les amitiés. Sur la vie qui sépare. Sur la vie qui continue depuis huit ans.
Depuis huit ans, Jonas, le petit frère de Zach a disparu. Les parents de Zach ont réagi différemment tout en restant unis, ensemble. Si le père semble presque immobile, c’est par rapport à la mère, qui continuent à croire, qui fait tout ce qui est possible pour que Jonas reste dans toutes les mémoires, pour que Jonas soit toujours vivant et pour qu’il revienne, un jour, que les recherches ne cessent pas même si l’enquête est au point mort depuis très longtemps. Zach, au milieu d’eux, grandit, alors que son frère ne grandit plus, ou du moins plus avec lui. Le roman ne sombre jamais dans le pathos, il nous montre la colère de Zach, qui est là, et bien là. Il est vivant, il veut avancer, et ne plus être seulement le grand frère d’un disparu. Il montre aussi les conséquences pour la famille, pour les proches : sa tante Mima, qui le comprend si bien, n’a jamais voulu d’enfants, et lui franchit le pas de lui demander pourquoi.
Et se produit le coup de théâtre, justement, énoncé en quatrième de couverture donc je ne divulguerai rien : Zach, qui est parti vivre chez sa tante pour être enfin dans un lieu où il n’est pas « le grand frère de » rencontre un jeune garçon qui pourrait bien être le portrait de son frère, s’il était en vie, s’il avait onze ans.
Alors ? Alors se rapprocher, en faire son ami, essayer de tout savoir de lui, de savoir si c’est possible. Nous aurons aussi le point de vue d’Eliott, de ce jeune adolescent solitaire, qui n’a qu’une envie, non avoir un grand frère, mais avoir un ami, lui qui n’a connu que des déménagements, et l’impossibilité de se faire réellement des amis. Comme des frères ou la rencontre de deux solitudes involontaires.