LE MENSONGE
Roman édité chez Calmann Levy en avril 1994
224 pages
Résumé
Une maison tranquille, entourée d'arbres et de fleurs, quelque part en Australie. Par la fenêtre on aperçoit Jacob, le Prince du Violoncelle ", qui joue, Louise son épouse, pâle et frêle, se tient en retrait. Tante Rosa est au piano. Léopold sur sa chaise longue et tante Héloïse observent, l'air ravi. Une jolie scène de famille. Pourtant cet univers en cache un autre, plus inquiétant et terrible. Pourquoi fait-on croire à Jacob qu'il a tué Waldemar, jeune débile, frère de Louise ? Pourquoi ne lui demande-t-on jamais d'où il vient, où va-t-il ? Tous les liens entre ces êtres sont fondés sur le mensonge, même pour Jacob qui ne pense qu'à Madge, qu'à son amour pour elle. Pourquoi, enfin, le meurtre ? Elizabeth Jolley dévoile les rouages d'un mécanisme infernal, où le dévouement et le silence seront chassés par les pulsions et les passions lorsqu'elles éclateront au grand jour. Redoutable observatrice, elle place ses personnages sur le fil du rasoir : nul n'en sortira indemne. Violent, ironique, poétique, Le Mensonge révèle la nouvelle voix d'une grande romancière. Elizabeth Jolley fait partie de la nouvelle vague d'écrivains australiens. Ses romans et recueils de nouvelles ont été salués par la critique aux Etats-Unis comme en Angleterre. Le Mensonge est son premier ouvrage publié en France."
Mon ressenti
C’est un livre à l’atmosphère étonnante, envoutante et oppressante. Il a fallu que j’arrête de le lire à plusieurs reprises tant le malaise était présent. J’ai terminé ce livre dans l’écœurement.
C’’est très bien écrit et pas simple comme histoire. L’autrice a évité le côté voyeurisme ou l’attraction pour le fait divers.
Sur une musique au violon, lancinante et émouvante, Jacob va vivre au sein d’une famille. Il y est confié pour apprendre le violon et parfaire son éducation. Au démarrage réticent de quitter les siens, il va cependant s’intégrer auprès des membres de cette famille hétéroclite.
En fait, Jacob va devenir un adolescent puis un jeune homme. Il découvre au fur et à mesure de son évolution, des choses qui semblent uniquement le questionner. Toujours un peu à l’écart, il n’a de cesse de comprendre mais ses questions ne trouvent pas de réponses satisfaisantes. Pour autant, il va petit à petit perdre cet esprit critique pour se fondre lui-même dans cet univers si protecteur.
Entre le silence ou le dévouement, les pulsions ou les passions, un mécanisme inexorable se met en place pour broyer au plus profond de chacun son humanité.
Chacun voit sa vie en grand avec panache, pour autant nos choix nous entraînent parfois loin de nos rêves. Nous tachons toujours d’équilibrer la balance pour que nous puissions nous y retrouver. Pour autant, nous faisons parfois des choix où le prix à payer est disproportionné par rapport à ce que nous pensons qu’il va nous apporter.
Jacob a fait un choix tout comme ceux qui l’entoure mais à quel prix, celui du mensonge !
A découvrir
Roman édité chez Calmann Levy en avril 1994
224 pages
Résumé
Une maison tranquille, entourée d'arbres et de fleurs, quelque part en Australie. Par la fenêtre on aperçoit Jacob, le Prince du Violoncelle ", qui joue, Louise son épouse, pâle et frêle, se tient en retrait. Tante Rosa est au piano. Léopold sur sa chaise longue et tante Héloïse observent, l'air ravi. Une jolie scène de famille. Pourtant cet univers en cache un autre, plus inquiétant et terrible. Pourquoi fait-on croire à Jacob qu'il a tué Waldemar, jeune débile, frère de Louise ? Pourquoi ne lui demande-t-on jamais d'où il vient, où va-t-il ? Tous les liens entre ces êtres sont fondés sur le mensonge, même pour Jacob qui ne pense qu'à Madge, qu'à son amour pour elle. Pourquoi, enfin, le meurtre ? Elizabeth Jolley dévoile les rouages d'un mécanisme infernal, où le dévouement et le silence seront chassés par les pulsions et les passions lorsqu'elles éclateront au grand jour. Redoutable observatrice, elle place ses personnages sur le fil du rasoir : nul n'en sortira indemne. Violent, ironique, poétique, Le Mensonge révèle la nouvelle voix d'une grande romancière. Elizabeth Jolley fait partie de la nouvelle vague d'écrivains australiens. Ses romans et recueils de nouvelles ont été salués par la critique aux Etats-Unis comme en Angleterre. Le Mensonge est son premier ouvrage publié en France."
Mon ressenti
C’est un livre à l’atmosphère étonnante, envoutante et oppressante. Il a fallu que j’arrête de le lire à plusieurs reprises tant le malaise était présent. J’ai terminé ce livre dans l’écœurement.
C’’est très bien écrit et pas simple comme histoire. L’autrice a évité le côté voyeurisme ou l’attraction pour le fait divers.
Sur une musique au violon, lancinante et émouvante, Jacob va vivre au sein d’une famille. Il y est confié pour apprendre le violon et parfaire son éducation. Au démarrage réticent de quitter les siens, il va cependant s’intégrer auprès des membres de cette famille hétéroclite.
En fait, Jacob va devenir un adolescent puis un jeune homme. Il découvre au fur et à mesure de son évolution, des choses qui semblent uniquement le questionner. Toujours un peu à l’écart, il n’a de cesse de comprendre mais ses questions ne trouvent pas de réponses satisfaisantes. Pour autant, il va petit à petit perdre cet esprit critique pour se fondre lui-même dans cet univers si protecteur.
Entre le silence ou le dévouement, les pulsions ou les passions, un mécanisme inexorable se met en place pour broyer au plus profond de chacun son humanité.
Chacun voit sa vie en grand avec panache, pour autant nos choix nous entraînent parfois loin de nos rêves. Nous tachons toujours d’équilibrer la balance pour que nous puissions nous y retrouver. Pour autant, nous faisons parfois des choix où le prix à payer est disproportionné par rapport à ce que nous pensons qu’il va nous apporter.
Jacob a fait un choix tout comme ceux qui l’entoure mais à quel prix, celui du mensonge !
A découvrir