L'inconnue du port
éditions points - 160 pages
Présentation de l’éditeur :
Une jeune femme est retrouvée ligotée et droguée dans un container vide en plein port de Barcelone. Elle respire encore. Anna Ripoll, inspectrice à la PJ, est chargée de l’enquête qui s’avère ardue car la victime est amnésique.
À Lyon, Erik Zapori, flic à la brigade des mœurs, est dans de sales draps. Il est visé par une plainte déposée par son indic. Quand un lien est finalement établi entre l’inconnue du port et une adresse à Lyon, Zapori part à Barcelone pour prêter main forte à Anna…
Mon avis :
Ce roman a été bâti à la suite d’un défi lancé lors d’une édition de quai du Polar. Il faut le savoir avant de rédiger un avis, parce que cela a changé ma façon de voir ce texte – j’aurai aimé qu’il soit plus long, mais ce n’était pas possible. Les deux auteurs n’avaient en effet que trois mois pour relever le défi. Ils devaient écrire un nombre limité de mots, et l’intrigue devait être contenu dans huit chapitres. Les lieux de l’histoire étaient imposés : Lyon et Barcelone.
Parmi ces personnages, j’ai préféré celui d’Erik Zapori, un personnage délicieusement imbuvable, y compris aux yeux de sa hiérarchie. Une enquête des « boeufs carottes » est même diligentée contre lui – corruption. Seulement, Zapori a beau être imbuvable, il est aussi, du moins c’est ainsi que je l’ai perçu d’entrée de jeu, intègre, totalement. Aussi veut-il comprendre qui veut le faire tomber, et pourquoi – qui a été dérangé par ses enquêtes. Aussi, ces investigations barcelonaises sont une opportunité qu’il ne laissera pas passer, surtout que l’enquêteur qui avait été désigné de prime abord pour soutenir Anna Ripoll lui déplait fortement – et à moi aussi.
Anna Ripoll, quant à elle, a aussi une forte personnalité – aller jusqu’au bout des choses ne l’effraie pas. Ce n’est pas main dans la main qu’ils iront jusqu’au bout, mais rarement deux enquêteurs seront allés aussi loin. A force de vous parler d’eux, j’en oublie la victime, une jeune femme qui a été sauvée in extremis par un vigile, qui a fait confiance à sa chienne, qui avait flairé quelque chose qui sortait de l’ordinaire. Ce sont deux personnages qui peuvent sembler secondaires, mais qui sont importants, à cause de cette confiance entre l’homme et l’animal (je reviens là dessus parce que c’est vraiment important) mais aussi parce qu’ils font partie des rares personnages que les enquêteurs croiseront dans leur enquête qui sont parfaitement honnêtes, qui sont prêts à soutenir les plus faibles – deux êtres capables d’aller jusqu’au bout, eux aussi.
A découvrir.
éditions points - 160 pages
Présentation de l’éditeur :
Une jeune femme est retrouvée ligotée et droguée dans un container vide en plein port de Barcelone. Elle respire encore. Anna Ripoll, inspectrice à la PJ, est chargée de l’enquête qui s’avère ardue car la victime est amnésique.
À Lyon, Erik Zapori, flic à la brigade des mœurs, est dans de sales draps. Il est visé par une plainte déposée par son indic. Quand un lien est finalement établi entre l’inconnue du port et une adresse à Lyon, Zapori part à Barcelone pour prêter main forte à Anna…
Mon avis :
Ce roman a été bâti à la suite d’un défi lancé lors d’une édition de quai du Polar. Il faut le savoir avant de rédiger un avis, parce que cela a changé ma façon de voir ce texte – j’aurai aimé qu’il soit plus long, mais ce n’était pas possible. Les deux auteurs n’avaient en effet que trois mois pour relever le défi. Ils devaient écrire un nombre limité de mots, et l’intrigue devait être contenu dans huit chapitres. Les lieux de l’histoire étaient imposés : Lyon et Barcelone.
Parmi ces personnages, j’ai préféré celui d’Erik Zapori, un personnage délicieusement imbuvable, y compris aux yeux de sa hiérarchie. Une enquête des « boeufs carottes » est même diligentée contre lui – corruption. Seulement, Zapori a beau être imbuvable, il est aussi, du moins c’est ainsi que je l’ai perçu d’entrée de jeu, intègre, totalement. Aussi veut-il comprendre qui veut le faire tomber, et pourquoi – qui a été dérangé par ses enquêtes. Aussi, ces investigations barcelonaises sont une opportunité qu’il ne laissera pas passer, surtout que l’enquêteur qui avait été désigné de prime abord pour soutenir Anna Ripoll lui déplait fortement – et à moi aussi.
Anna Ripoll, quant à elle, a aussi une forte personnalité – aller jusqu’au bout des choses ne l’effraie pas. Ce n’est pas main dans la main qu’ils iront jusqu’au bout, mais rarement deux enquêteurs seront allés aussi loin. A force de vous parler d’eux, j’en oublie la victime, une jeune femme qui a été sauvée in extremis par un vigile, qui a fait confiance à sa chienne, qui avait flairé quelque chose qui sortait de l’ordinaire. Ce sont deux personnages qui peuvent sembler secondaires, mais qui sont importants, à cause de cette confiance entre l’homme et l’animal (je reviens là dessus parce que c’est vraiment important) mais aussi parce qu’ils font partie des rares personnages que les enquêteurs croiseront dans leur enquête qui sont parfaitement honnêtes, qui sont prêts à soutenir les plus faibles – deux êtres capables d’aller jusqu’au bout, eux aussi.
A découvrir.