Poney d'enfer
édition Sarbacane – 240 pages.
Présentation de l’éditeur :
Albert, insupportable surdoué, passe des vacances chez son oncle à la campagne (horreur), en compagnie de Joséphine, sa soeur beaucoup trop superficielle (double horreur), pendant que leurs parents sont à un congrès scientifique. Mis au défi de se faire des amis, Albert participe à une sortie équestre. Malheureusement, le garçon ne sait pas monter et se retrouve avec un Troll poney aussi sociable et aimable que lui.
Mon avis :
Vous pensez que vos vacances sont difficiles ? Allez jeter un coup d’oeil aux vacances d’Albert, qui se transforment très vite en cauchemars. Note : dès le départ, le fait de devoir partir en vacances chez son oncle Niels, un jeune homme que sa soeur (la mère d’Albert) qualifie de « cool » est un cauchemar pour lui. Il ne faut pas avoir peur des mots : Albert est asocial. Totalement. Surdoué, il ne supporte personne, et surtout pas sa sœur. Il est en revanche doté d’un humour ravageur, dévastateur pour les autres, qui doivent s’accommoder de sa personnalité un peu compliquée – Joséphine, sa sœur, est une ado, « juste » une ado. Mais voilà, Albert parie avec elle qu’il se fera des amis, de « vrais » amis, et non des amis virtuels. Le voici forcé de se mettre à l’équitation, lui qui est atteint de tous les maux des transports possibles et imaginables, y compris ceux qui semblent ne pas avoir été encore inventés. Et là, il rencontre… Troll, le magnifique Troll, Troll qui est le pendant chevalin d’Albert – mais cela, ni l’un ni l’autre ne peut le savoir. Il suffit de lire le premier chapitre dans lequel Troll prend les commandes en tant que narrateur pour se rendre compte de leur similitude. Voici comment il parle de ses colocataires équins : « Boss le boloss, Mozart le chouinard, Johnny le vrillé du casque, Orage de désespoir, Cléopâtra patatras et Perline la sardine« . Ou voici comment il se présente : » Pour ton information, Têtard, tu parles au grand Troll, arrière-arrière-arrière petit poulain de l’immense Bucéphale. Et si tu ne sais pas qui est Bucéphale, contente-toi de savoir que Troll, en norvégien ancien, cela signifie « le chaos ». Et tu sais pourquoi ? Eh bien, parce qu’après cette sortie en forêt, ton squelette va ressembler à un puzzle 3D de mille pièces ». Troll dézingue tout le monde et ne supporte personne, même s’il reconnait qu’Albert est bien accroché. Hélas, ce que ni l’un ni l’autre n’aurait pu prévoir – d’ailleurs, qui aurait pu le prévoir ? est qu’ils rencontreraient une zombie (charmante, au demeurant) et qu’elle mordrait Troll (normal, un poney, pour une zombie, c’est hautement comestible).
Que dire ? Si ce n’est que j’ai rarement lu un récit de littérature jeunesse combinant autant d’humour et de rebondissement. L’intrigue part dans tous les sens (y compris pour les parents d’Albert et de Joséphine) pour parvenir à se conclure de façon particulièrement logique, même avec des personnages complètement barrés – on ne peut demander à un poney zombi d’être raisonnable. Alors oui, je ne suis pas fan de zombie, j’ai très peu lu de romans mettant en scène des zombis, mais là, l’on peut dire que nous avons affaire à des zombis de haute qualité, à la fois effrayant et fort drôle. L’on découvrira aussi comment se protéger des zombies et l’on ne remerciera jamais assez les quatre amis (j’ai envie de dire « les Quat’z’amis ») de nous montrer ses méthodes peu conventionnelles, que des esprits délicats se refuseront peut-être à utiliser. Mais, quand on est face à des zombies divers et variés, l’on fait tout ce qu’on peut pour simplement se tirer d’affaires !
Poney d’enfer, un grand moment d’action et de rigolade.
édition Sarbacane – 240 pages.
Présentation de l’éditeur :
Albert, insupportable surdoué, passe des vacances chez son oncle à la campagne (horreur), en compagnie de Joséphine, sa soeur beaucoup trop superficielle (double horreur), pendant que leurs parents sont à un congrès scientifique. Mis au défi de se faire des amis, Albert participe à une sortie équestre. Malheureusement, le garçon ne sait pas monter et se retrouve avec un Troll poney aussi sociable et aimable que lui.
Mon avis :
Vous pensez que vos vacances sont difficiles ? Allez jeter un coup d’oeil aux vacances d’Albert, qui se transforment très vite en cauchemars. Note : dès le départ, le fait de devoir partir en vacances chez son oncle Niels, un jeune homme que sa soeur (la mère d’Albert) qualifie de « cool » est un cauchemar pour lui. Il ne faut pas avoir peur des mots : Albert est asocial. Totalement. Surdoué, il ne supporte personne, et surtout pas sa sœur. Il est en revanche doté d’un humour ravageur, dévastateur pour les autres, qui doivent s’accommoder de sa personnalité un peu compliquée – Joséphine, sa sœur, est une ado, « juste » une ado. Mais voilà, Albert parie avec elle qu’il se fera des amis, de « vrais » amis, et non des amis virtuels. Le voici forcé de se mettre à l’équitation, lui qui est atteint de tous les maux des transports possibles et imaginables, y compris ceux qui semblent ne pas avoir été encore inventés. Et là, il rencontre… Troll, le magnifique Troll, Troll qui est le pendant chevalin d’Albert – mais cela, ni l’un ni l’autre ne peut le savoir. Il suffit de lire le premier chapitre dans lequel Troll prend les commandes en tant que narrateur pour se rendre compte de leur similitude. Voici comment il parle de ses colocataires équins : « Boss le boloss, Mozart le chouinard, Johnny le vrillé du casque, Orage de désespoir, Cléopâtra patatras et Perline la sardine« . Ou voici comment il se présente : » Pour ton information, Têtard, tu parles au grand Troll, arrière-arrière-arrière petit poulain de l’immense Bucéphale. Et si tu ne sais pas qui est Bucéphale, contente-toi de savoir que Troll, en norvégien ancien, cela signifie « le chaos ». Et tu sais pourquoi ? Eh bien, parce qu’après cette sortie en forêt, ton squelette va ressembler à un puzzle 3D de mille pièces ». Troll dézingue tout le monde et ne supporte personne, même s’il reconnait qu’Albert est bien accroché. Hélas, ce que ni l’un ni l’autre n’aurait pu prévoir – d’ailleurs, qui aurait pu le prévoir ? est qu’ils rencontreraient une zombie (charmante, au demeurant) et qu’elle mordrait Troll (normal, un poney, pour une zombie, c’est hautement comestible).
Que dire ? Si ce n’est que j’ai rarement lu un récit de littérature jeunesse combinant autant d’humour et de rebondissement. L’intrigue part dans tous les sens (y compris pour les parents d’Albert et de Joséphine) pour parvenir à se conclure de façon particulièrement logique, même avec des personnages complètement barrés – on ne peut demander à un poney zombi d’être raisonnable. Alors oui, je ne suis pas fan de zombie, j’ai très peu lu de romans mettant en scène des zombis, mais là, l’on peut dire que nous avons affaire à des zombis de haute qualité, à la fois effrayant et fort drôle. L’on découvrira aussi comment se protéger des zombies et l’on ne remerciera jamais assez les quatre amis (j’ai envie de dire « les Quat’z’amis ») de nous montrer ses méthodes peu conventionnelles, que des esprits délicats se refuseront peut-être à utiliser. Mais, quand on est face à des zombies divers et variés, l’on fait tout ce qu’on peut pour simplement se tirer d’affaires !
Poney d’enfer, un grand moment d’action et de rigolade.