Non pas du tout. Mais de toute façon, je suis souvent déçue, je préfère m'imaginer le livre.
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DE ROSNAY, Tatiana
Ratdebibliotheque- ML
- Message n°54
Re: DE ROSNAY, Tatiana
Son carnet rouge
190 pages
Résumé :
« Avant de s'en aller, elle enlève son alliance et la pose délicatement sur le capot de la voiture, sans un mot. » Le fruit est-il plus savoureux lorsqu'il est défendu ? L'interdit est-il synonyme de plaisir ? De la duperie démasquée à la vengeance machiavélique, Tatiana de Rosnay revisite les amours illégitimes et envisage tous les scénarios - tantôt tragiques, tantôt cocasses - avec une légèreté teintée de sarcasme, jusqu'à une chute toujours croustillante, parfois glaçante. Un jouissif « déshabillage » du délit conjugal, où le rire se mêle à la compassion et la transgression au désir.
Mon avis :
11 nouvelles, toutes basées sur le thème de l'infidélité.
Un peu déçue que ce recueil ne soit que des nouvelles de 5 à 10 pages maximum, mais elles sont néanmoins bien écrites, et il y a souvent un phénomène de surprise lors de la chute de la nouvelle.
J'ai passé un bon moment à lire ce petit roman, que j'ai lu en 1 heure à peine.
190 pages
Résumé :
« Avant de s'en aller, elle enlève son alliance et la pose délicatement sur le capot de la voiture, sans un mot. » Le fruit est-il plus savoureux lorsqu'il est défendu ? L'interdit est-il synonyme de plaisir ? De la duperie démasquée à la vengeance machiavélique, Tatiana de Rosnay revisite les amours illégitimes et envisage tous les scénarios - tantôt tragiques, tantôt cocasses - avec une légèreté teintée de sarcasme, jusqu'à une chute toujours croustillante, parfois glaçante. Un jouissif « déshabillage » du délit conjugal, où le rire se mêle à la compassion et la transgression au désir.
Mon avis :
11 nouvelles, toutes basées sur le thème de l'infidélité.
Un peu déçue que ce recueil ne soit que des nouvelles de 5 à 10 pages maximum, mais elles sont néanmoins bien écrites, et il y a souvent un phénomène de surprise lors de la chute de la nouvelle.
J'ai passé un bon moment à lire ce petit roman, que j'ai lu en 1 heure à peine.
Pinky- M
- Message n°57
Re: DE ROSNAY, Tatiana
SENTINELLE DE LA PLUIE
Roman, édité chez Eloise d’Ormesson en mars 2018
368 pages
Résumé
Rien n’empêchera les Malegarde de se retrouver à Paris pour Fêter les 70 ans du père, arboriste à la réputation mondiale, pas même les pluies diluviennes qui s’abattent sur la ville lumière. La crue redoutée de la Seine est pourtant loin d’être la seule menace qui pèse sur la famille.
Comment se protéger lorsque toutes les digues cèdent et que l’on est submergé ? Face au péril, parents et enfants devront s’avouer ce qu’ils s’étaient toujours caché. Tandis qu’en miroir du fleuve les sentiments débordent, le drame monte en crescendo, démultipliant l’intensité des révélations…
Mon ressenti
Cela fait un peu plus d’un mois que j’ai lu ce livre et je suis toujours avec l’impression d’être partagée à bien des niveaux.
D’abord, celui de la réalité : les descriptions de la montée des eaux sont fortes : de Paris sous l’eau ; celui des habitants évacués ; et celui de la fiction : est-ce arrivé en 2017 que je n’ai rien entendu ? vu ? J’ai donc été vérifié… Puis vient la famille Malegarde : entre la mère et le père, le fils et la fille, les liens sont là mais il y a comme une impression étrange de gène ou de non-dit, comme un malaise et pourtant.
Souvent la pluie accompagne la mélancolie, la tristesse, la dépression dans notre culture et pourtant ce n’est pas ces sentiments-là qui prédominent dans mon esprit après cette lecture. C’est un sentiment de paix et de bien-être.
La famille Malegarde se réunit à Paris pour fêter les 70 ans de Paul, le père (arboriste renommé mondialement). Sa femme, Lauren, a préparé cet évènement depuis longtemps pour les réunir tous les quatre, puisque chacun habite un pays différent (Londres pour Tilia, les USA pour Linden, la France pour les parents quand Paul y est).
Chacun a un secret plus ou moins lourd à porter, qui impacte leur vision du monde et leurs relations familiales. L’éloignement est-il une réponse ? J’ai aimé l’introspection et l’analyse de Linden (photographe de renom), tout au long de cette crue. Plus il approchait du but, plus la crue s’intensifiait. La Seine, personnage à part entière, pointe la colère de chacun, son déchaînement rentre partout et maintient la cohésion de la famille mais aussi de la solidarité humaine. Chacun chemine et se révèle pleinement. J’ai aimé ce livre parce que l’auteur montre encore une fois sa maestria à raconter une histoire dans une histoire : c’est subtil, simple, intense et émouvant. L’histoire fait la part belle à la nature qui elle aussi se révolte, Tatiana décrit avec merveille notre environnement tant végétal que floral en y insérant les sons et les odeurs.
Un coup de cœur
A découvrir
Roman, édité chez Eloise d’Ormesson en mars 2018
368 pages
Résumé
Rien n’empêchera les Malegarde de se retrouver à Paris pour Fêter les 70 ans du père, arboriste à la réputation mondiale, pas même les pluies diluviennes qui s’abattent sur la ville lumière. La crue redoutée de la Seine est pourtant loin d’être la seule menace qui pèse sur la famille.
Comment se protéger lorsque toutes les digues cèdent et que l’on est submergé ? Face au péril, parents et enfants devront s’avouer ce qu’ils s’étaient toujours caché. Tandis qu’en miroir du fleuve les sentiments débordent, le drame monte en crescendo, démultipliant l’intensité des révélations…
Mon ressenti
Cela fait un peu plus d’un mois que j’ai lu ce livre et je suis toujours avec l’impression d’être partagée à bien des niveaux.
D’abord, celui de la réalité : les descriptions de la montée des eaux sont fortes : de Paris sous l’eau ; celui des habitants évacués ; et celui de la fiction : est-ce arrivé en 2017 que je n’ai rien entendu ? vu ? J’ai donc été vérifié… Puis vient la famille Malegarde : entre la mère et le père, le fils et la fille, les liens sont là mais il y a comme une impression étrange de gène ou de non-dit, comme un malaise et pourtant.
Souvent la pluie accompagne la mélancolie, la tristesse, la dépression dans notre culture et pourtant ce n’est pas ces sentiments-là qui prédominent dans mon esprit après cette lecture. C’est un sentiment de paix et de bien-être.
La famille Malegarde se réunit à Paris pour fêter les 70 ans de Paul, le père (arboriste renommé mondialement). Sa femme, Lauren, a préparé cet évènement depuis longtemps pour les réunir tous les quatre, puisque chacun habite un pays différent (Londres pour Tilia, les USA pour Linden, la France pour les parents quand Paul y est).
Chacun a un secret plus ou moins lourd à porter, qui impacte leur vision du monde et leurs relations familiales. L’éloignement est-il une réponse ? J’ai aimé l’introspection et l’analyse de Linden (photographe de renom), tout au long de cette crue. Plus il approchait du but, plus la crue s’intensifiait. La Seine, personnage à part entière, pointe la colère de chacun, son déchaînement rentre partout et maintient la cohésion de la famille mais aussi de la solidarité humaine. Chacun chemine et se révèle pleinement. J’ai aimé ce livre parce que l’auteur montre encore une fois sa maestria à raconter une histoire dans une histoire : c’est subtil, simple, intense et émouvant. L’histoire fait la part belle à la nature qui elle aussi se révolte, Tatiana décrit avec merveille notre environnement tant végétal que floral en y insérant les sons et les odeurs.
Un coup de cœur
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