Un automne écarlate
Édition Àlire
366 pages
*Résumé de l'éditeur*
Il s'immobilisa. Non, il courait toujours. Il courait... il avait trébuché. Il se releva, un peu sonné. Les hautes herbes avaient amorti sa chute. Qu'est-ce que... Il approcha ses mains de son visage. De la boue ? Il eut comme une impression de déjà-vu. Il écarta ses mains et baissa les yeux. Quelque chose reposait à ses pieds.
Il s'appelle Francis, il a huit ans - bientôt neuf - et, en compagnie de sa mère, il habite la petite municipalité de Saint-Clovis (trois mille neuf cents âmes et des poussières) où, de l'avis de tous, la vie n'est pas désagréable, même s'il ne s'y passe jamais rien d'extraordinaire.
Pourtant, depuis le départ du père de Francis, sa mère fume beaucoup, prend des cachets et dort énormément ; alors le jeune garçon se réfugie au sous-sol pour regarder en boucle ses films d'horreur, pour lesquels il éprouve une véritable fascination. Francis tente ainsi d'oublier sa triste réalité, car cette année, à l'école, il est tout à coup devenu le souffre-douleur de la terrible Sophie, et... et pourquoi donc son père n'appelle-t-il jamais s'il a dû quitter la maison « en raison de son travail », comme sa mère le lui a expliqué ?
Mais alors que l'automne colore le paysage de Saint-Clovis, la sérénité de ses habitants est mise à mal par la mort violente d'un enfant, puis par celle d'un deuxième. Pour Francis, il ne fait aucun doute que les monstres qui peuplent ses films d'épouvante ont décidé d'envahir la réalité...
*Mon avis*
Premier livre de cet auteur québécois. Lorsque je l'ai acheté, au Salon du livre, l'an passé, le monsieur du kiosque me disait que ça ressemblait à du Patrick Senécal. Il y a des ressemblances, mais je trouve que c'est très différent.
Dans Un automne écarlate, on apprend à connaître Francis, un jeune garçon de 8 ans, qui adore les films d'horreur. Plusieurs problèmes familiaux surviennent dans sa vie et, à l'école, une camarade de classe lui fait la vie dure. De jeunes enfants sont assassinés et Francis décide de faire sa propre enquête. Il décide de mettre le blâme sur son nouveau voisin qu'il croit dur comme fer être un vampire. Il est difficile de parler du roman sans dévoiler des éléments, je m'arrête donc ici.
L'environnement du livre est très noir. J'ai bien aimé, malgré que j'ai trouvé que l'histoire était très longue à démarrer. J'ai vécu plusieurs émotions avec le jeune garçon: peur, tristesse, incompréhension, etc. François Lévesque a étudié dans le domaine du cinéma et ça transparait beaucoup dans l'écriture de l'auteur.
Le 2e tome vient de paraître: Les Visages de la vengeance
J'ai eu la chance de parler avec l'auteur au Salon du livre de cette année et il est vraiment très sympathique!
Et je lui donne un
Édition Àlire
366 pages
*Résumé de l'éditeur*
Il s'immobilisa. Non, il courait toujours. Il courait... il avait trébuché. Il se releva, un peu sonné. Les hautes herbes avaient amorti sa chute. Qu'est-ce que... Il approcha ses mains de son visage. De la boue ? Il eut comme une impression de déjà-vu. Il écarta ses mains et baissa les yeux. Quelque chose reposait à ses pieds.
Il s'appelle Francis, il a huit ans - bientôt neuf - et, en compagnie de sa mère, il habite la petite municipalité de Saint-Clovis (trois mille neuf cents âmes et des poussières) où, de l'avis de tous, la vie n'est pas désagréable, même s'il ne s'y passe jamais rien d'extraordinaire.
Pourtant, depuis le départ du père de Francis, sa mère fume beaucoup, prend des cachets et dort énormément ; alors le jeune garçon se réfugie au sous-sol pour regarder en boucle ses films d'horreur, pour lesquels il éprouve une véritable fascination. Francis tente ainsi d'oublier sa triste réalité, car cette année, à l'école, il est tout à coup devenu le souffre-douleur de la terrible Sophie, et... et pourquoi donc son père n'appelle-t-il jamais s'il a dû quitter la maison « en raison de son travail », comme sa mère le lui a expliqué ?
Mais alors que l'automne colore le paysage de Saint-Clovis, la sérénité de ses habitants est mise à mal par la mort violente d'un enfant, puis par celle d'un deuxième. Pour Francis, il ne fait aucun doute que les monstres qui peuplent ses films d'épouvante ont décidé d'envahir la réalité...
*Mon avis*
Premier livre de cet auteur québécois. Lorsque je l'ai acheté, au Salon du livre, l'an passé, le monsieur du kiosque me disait que ça ressemblait à du Patrick Senécal. Il y a des ressemblances, mais je trouve que c'est très différent.
Dans Un automne écarlate, on apprend à connaître Francis, un jeune garçon de 8 ans, qui adore les films d'horreur. Plusieurs problèmes familiaux surviennent dans sa vie et, à l'école, une camarade de classe lui fait la vie dure. De jeunes enfants sont assassinés et Francis décide de faire sa propre enquête. Il décide de mettre le blâme sur son nouveau voisin qu'il croit dur comme fer être un vampire. Il est difficile de parler du roman sans dévoiler des éléments, je m'arrête donc ici.
L'environnement du livre est très noir. J'ai bien aimé, malgré que j'ai trouvé que l'histoire était très longue à démarrer. J'ai vécu plusieurs émotions avec le jeune garçon: peur, tristesse, incompréhension, etc. François Lévesque a étudié dans le domaine du cinéma et ça transparait beaucoup dans l'écriture de l'auteur.
Le 2e tome vient de paraître: Les Visages de la vengeance
J'ai eu la chance de parler avec l'auteur au Salon du livre de cette année et il est vraiment très sympathique!
Et je lui donne un