Merci Pinky pour ta visite.
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MANKELL, Henning
Pinky- M
- Message n°52
Re: MANKELL, Henning
LES BOTTES SUÉDOISES
Roman édité chez point en juin 2017
384 pages
Résumé
Par une nuit d'automne, sa maison a brûlé. Il a soixante-dix ans et plus grand-chose à quoi se raccrocher : une vieille caravane, un petit bateau et une seule botte suédoise en caoutchouc. Reclus sur son île, a-t-il encore une raison de vivre ? L'hiver de la Baltique lui en offrira deux : sa fille, porteuse d'un secret, et une belle et énigmatique journaliste qui ranime sa soif d'amour...
Mon ressenti
C’est le dernier de l’auteur, une suite aux chaussures italiennes que j’avais beaucoup aimé. Comme un signe avant-coureur, Mankell se questionne sur les attentes d’une fin de vie. C’est avec joie que j’ai retrouvé Fredrik Welin, il vit toujours au même endroit et continue à prendre un bain glacé au réveil mais c’est dans une curieuse posture que je l’ai retrouvé.
Il a tout perdu, est-ce un signe du destin ? une fin préméditée ? un renouveau ? Entre l’enquête pour savoir s'il a mis le feu à sa maison, sa fille qui rapplique, cette journaliste, sa dépendance pour vivre tout simplement dans une caravane, les policiers, l’assurance, la mort de certains de ses amis … : sa vie devient un vrai bordel, alors qu’il ne demande que la tranquillité !
Dans une certaine lenteur distillée avec brio, notre héros, médecin à la retraite, fait le bilan et se questionne sur ses actes, ses erreurs. Il finira par prendre conscience que l’espoir et la vie sont toujours très présents en lui, même s’il sait qu’il a fait plus de la moitié du chemin, il lui reste encore le choix de le parcourir pleinement, avec gourmandise et intensité.
Un très beau roman à lire et à relire
A découvrir
Roman édité chez point en juin 2017
384 pages
Résumé
Par une nuit d'automne, sa maison a brûlé. Il a soixante-dix ans et plus grand-chose à quoi se raccrocher : une vieille caravane, un petit bateau et une seule botte suédoise en caoutchouc. Reclus sur son île, a-t-il encore une raison de vivre ? L'hiver de la Baltique lui en offrira deux : sa fille, porteuse d'un secret, et une belle et énigmatique journaliste qui ranime sa soif d'amour...
Mon ressenti
C’est le dernier de l’auteur, une suite aux chaussures italiennes que j’avais beaucoup aimé. Comme un signe avant-coureur, Mankell se questionne sur les attentes d’une fin de vie. C’est avec joie que j’ai retrouvé Fredrik Welin, il vit toujours au même endroit et continue à prendre un bain glacé au réveil mais c’est dans une curieuse posture que je l’ai retrouvé.
Il a tout perdu, est-ce un signe du destin ? une fin préméditée ? un renouveau ? Entre l’enquête pour savoir s'il a mis le feu à sa maison, sa fille qui rapplique, cette journaliste, sa dépendance pour vivre tout simplement dans une caravane, les policiers, l’assurance, la mort de certains de ses amis … : sa vie devient un vrai bordel, alors qu’il ne demande que la tranquillité !
Dans une certaine lenteur distillée avec brio, notre héros, médecin à la retraite, fait le bilan et se questionne sur ses actes, ses erreurs. Il finira par prendre conscience que l’espoir et la vie sont toujours très présents en lui, même s’il sait qu’il a fait plus de la moitié du chemin, il lui reste encore le choix de le parcourir pleinement, avec gourmandise et intensité.
Un très beau roman à lire et à relire
A découvrir
Nina- ML
- Message n°54
Re: MANKELL, Henning
Le retour du professeur de danse
édition points - 535 pages
Présentation de l’éditeur :
Le jeune policier Stefan Lindman est sous le choc : il vient d’apprendre qu’il a un cancer, et que son ancien collègue Herbert Molin a été torturé à mort. Pour tromper son angoisse, il part à l’autre bout de la Suède enquêter sur le meurtre de Molin. Que signifient les traces sanglantes sur le parquet, comme si le tueur avait dansé un tango avec le corps de sa victime ? Les ombres d’un passé très noir se réveillent. Elles ont frappé et vont frapper encore. Mais Stefan n’a plus rien à perdre..
Mon avis :
Je n’avais pas lu de romans d’Henning Mankell depuis le décès de l’auteur. Je dois dire que j’avais oublié à quel point je pouvais être happée par la lecture de ses oeuvres.
Nous sommes en Suède, en 1999, une époque que l’on a un peu oublié, comme si elle avait été balayée par tous les événements qui sont survenus depuis. Et pourtant, il était des faits qui étaient déjà là, qui étaient toujours là devrai-je dire. Stefan a 37 ans, et il a un cancer. Clair, net, précis. Cependant, la médecin le rassure : un traitement est possible, il débutera même dans trois semaines. En attendant, elle le place en arrêt-maladie. Que va-t-il faire pendant les semaines qui lui restent ? Partir en vacances ? C’est alors qu’il découvre la mort de son ancien collègue Herbert Molin, assassiné. Pourquoi ? Il décide alors de se rendre sur place. Il n’enquête pas officiellement, non, mais il veut comprendre ce qui fait qu’un ancien policier a pu être torturé à mort.
Nous ne sommes pas dans une histoire classique, dans le sens où l’on a l’habitude de lire, de voir des intrigues dans lequel le policier est tué par une personne qu’il a mis en prison, ou par un proche de cette personne. Je le dis d’entrée de jeu : ce n’est pas le cas ici, l’hypothèse n’est même pas soulevée. Herbert Molin a été assassiné dans un lieu particulièrement paisible, au point que les policiers n’ont jamais eu à enquêter sur un meurtre. Oui, la population les sollicite très souvent, mais il s’agit le plus souvent d’affaires sans gravité, quasiment banales. Là, dès le départ, rien ne l’est, concernant la mort de cet homme qui tenait plus que tout à rester isolé, à n’avoir que le minimum de contact avec les autres. Comme le pense Stefan, craignait-il quelqu’un en particulier ?
Pour répondre à cette question, il faut déjà dresser la biographie d’Herbert Molin, combler les blancs qu’il a laissés. Se pencher sur la jeunesse d’Herbert Molin, c’est découvrir tout un pan de l’histoire suédoise, celle dont on parle peu, parce qu’elle n’est pas très reluisante. Puis, l’on se dit aussi que c’est le passé, c’était il y a plus d’un demi-siècle, les choses ont bien changé. Oui, si l’on s’en tient simplement au fait. Non, si l’on tient compte des idées qui sont véhiculées. Cette enquête laissera des traces durables sur ceux qui l’ont men