La cape de Plymouth
Tome 2 de la série
10|18 – 254 pages
Résumé
Trop curieux de la vie pour se satisfaire de la discipline monastique, Roger choisit de se faire marchand ambulant pour arpenter les chemins du monde. Malgré son jeune âge, le colporteur a plus d'un tour dans sa besace et, mieux que marottes ou colifichets, c'est un profond sens de l'observation et de l'analyse qu'il va mettre au service des heurs et malheurs de ses contemporains. En cette fin du XVe siècle, alors que la guerre des Deux-Roses déchire l'Angleterre, ce ne sont pas de minces atouts. Pour ce digne descendant de frère Cadfael, auquel on l'a souvent comparé, Kate Sedley réinvente et reconstitue les faits divers de l'époque haute en couleur où le Moyen Âge anglais vit ses derniers instants.
Mon avis
Cinquante ans après, Roger Chapman revient sur ses aventures de jeunesse. C’est ainsi que débute ce second opus au dernier jour de septembre de l’an de Grâce 1473. Notre colporteur de métier a quitté les ordres deux ans auparavant pour vivre au jour le jour sur la route. Âgé d’une vingtaine d’années, on le retrouve aux environs d’Exeter dans le Sud-Ouest de l’Angleterre.
A peine arrivé en ville, notre homme se fait appréhender par un homme du Duc de Gloucester, frère du Roi Edouard, à qui il avait rendu service dans Le Colporteur et la mort. Devant l’efficacité du jeune homme certes encore un peu naïf mais fouineur, beau et fort, le Duc a dans l’idée de s’en servir à nouveau pour remplir une mission hautement importante : protéger un messager du Roi Edouard en partance pour la Bretagne pour remettre en mains propres une missive royale au Duc de Bretagne François. Il s’agit de connaître la position de ce dernier dans la guerre qui oppose le Roi Edouard aux partisans exilés des Lancastre voyant dans le jeune Henri Tudor, hôte du Duc de Bretagne et issu d’une branche bâtarde de la monarchie, le futur roi d’Angleterre.
Le danger ne s’arrête pas là… Le messager Philip Underdown est un ancien marchand d’esclaves qui s’est fait bien des ennemis lors de sa carrière. Ajouter à cela le fait qu’il ait pu recevoir de la part d’un lancastrien des informations compromettantes au sujet de la reine et de sa famille les Woodville.
Le contrat est fort heureusement de courte durée. Dans deux jours, Philip doit arriver à bon port sur le quai de Plymouth pour embarquer dans un navire faisant route pour la Bretagne.
Mais l’invasion du St-Michael’s-Mount par le Comte d’Oxford, ennemi du Roi, va compromettre l’action en contraignant tout bateau croisant à proximité de l’île à l’immobilisation avant nouvel ordre royal.
Philip décide de quitter l’auberge où ils résident à Plymouth pour le manoir de Trenowth dans l’arrière-pays. Ils y seraient plus en sécurité face au mystérieux personnage qui a déjà attenté à sa vie en route et qui semble les suivre à la trace.
Une fois sur place, il n’aura pas fallu un jour pour que l’impétueux messager meurt assassiné en pleine nuit au bord de la Tamar. Les meurtriers potentiels sont nombreux : le régisseur jaloux par l’avance qui a été faite à sa femme, le mystérieux voyageur arrivé au village le jour même, sans oublier ce Silas Bywater ancien capitaine d’équipage de Philip réclamant son dû et ne les lâchant pas d’une semelle depuis leur entrevue fortuite. Roger Chapman va devoir démêler encore une fois le faux du vrai au sein d’une communauté qui souhaite avant tout préserver sa paix interne.
Finalement, le dénouement réservera une belle surprise même si certains diront qu’il est plus que prévisible. Peu importe, l’ambiance, les parfums, les couleurs de cette fin de Moyen-Âge dans les Cornouailles anglaises y sont et c’est bien là l’essentiel.
Ma note : 4 / 5
Tome 2 de la série
10|18 – 254 pages
Résumé
Trop curieux de la vie pour se satisfaire de la discipline monastique, Roger choisit de se faire marchand ambulant pour arpenter les chemins du monde. Malgré son jeune âge, le colporteur a plus d'un tour dans sa besace et, mieux que marottes ou colifichets, c'est un profond sens de l'observation et de l'analyse qu'il va mettre au service des heurs et malheurs de ses contemporains. En cette fin du XVe siècle, alors que la guerre des Deux-Roses déchire l'Angleterre, ce ne sont pas de minces atouts. Pour ce digne descendant de frère Cadfael, auquel on l'a souvent comparé, Kate Sedley réinvente et reconstitue les faits divers de l'époque haute en couleur où le Moyen Âge anglais vit ses derniers instants.
Mon avis
Cinquante ans après, Roger Chapman revient sur ses aventures de jeunesse. C’est ainsi que débute ce second opus au dernier jour de septembre de l’an de Grâce 1473. Notre colporteur de métier a quitté les ordres deux ans auparavant pour vivre au jour le jour sur la route. Âgé d’une vingtaine d’années, on le retrouve aux environs d’Exeter dans le Sud-Ouest de l’Angleterre.
A peine arrivé en ville, notre homme se fait appréhender par un homme du Duc de Gloucester, frère du Roi Edouard, à qui il avait rendu service dans Le Colporteur et la mort. Devant l’efficacité du jeune homme certes encore un peu naïf mais fouineur, beau et fort, le Duc a dans l’idée de s’en servir à nouveau pour remplir une mission hautement importante : protéger un messager du Roi Edouard en partance pour la Bretagne pour remettre en mains propres une missive royale au Duc de Bretagne François. Il s’agit de connaître la position de ce dernier dans la guerre qui oppose le Roi Edouard aux partisans exilés des Lancastre voyant dans le jeune Henri Tudor, hôte du Duc de Bretagne et issu d’une branche bâtarde de la monarchie, le futur roi d’Angleterre.
Le danger ne s’arrête pas là… Le messager Philip Underdown est un ancien marchand d’esclaves qui s’est fait bien des ennemis lors de sa carrière. Ajouter à cela le fait qu’il ait pu recevoir de la part d’un lancastrien des informations compromettantes au sujet de la reine et de sa famille les Woodville.
Le contrat est fort heureusement de courte durée. Dans deux jours, Philip doit arriver à bon port sur le quai de Plymouth pour embarquer dans un navire faisant route pour la Bretagne.
Mais l’invasion du St-Michael’s-Mount par le Comte d’Oxford, ennemi du Roi, va compromettre l’action en contraignant tout bateau croisant à proximité de l’île à l’immobilisation avant nouvel ordre royal.
Philip décide de quitter l’auberge où ils résident à Plymouth pour le manoir de Trenowth dans l’arrière-pays. Ils y seraient plus en sécurité face au mystérieux personnage qui a déjà attenté à sa vie en route et qui semble les suivre à la trace.
Une fois sur place, il n’aura pas fallu un jour pour que l’impétueux messager meurt assassiné en pleine nuit au bord de la Tamar. Les meurtriers potentiels sont nombreux : le régisseur jaloux par l’avance qui a été faite à sa femme, le mystérieux voyageur arrivé au village le jour même, sans oublier ce Silas Bywater ancien capitaine d’équipage de Philip réclamant son dû et ne les lâchant pas d’une semelle depuis leur entrevue fortuite. Roger Chapman va devoir démêler encore une fois le faux du vrai au sein d’une communauté qui souhaite avant tout préserver sa paix interne.
Finalement, le dénouement réservera une belle surprise même si certains diront qu’il est plus que prévisible. Peu importe, l’ambiance, les parfums, les couleurs de cette fin de Moyen-Âge dans les Cornouailles anglaises y sont et c’est bien là l’essentiel.
Ma note : 4 / 5