Les aventures de Flora et Ulysse
Editions Les grandes personnes - 240 pages
Présentation de l’éditeur :
Cela commence, comme toute bonne histoire de super-héros, avec un accident tragique aux conséquences inattendues !
Quand un écureuil est avalé sous ses yeux par un aspirateur devenu fou, la jeune Flora Buckman, grande lectrice de comics devant l’éternel, ne peut rester sans rien faire. N’écoutant que son courage, la voilà qui vole à la rescousse.
Quand un écureuil est avalé sous ses yeux par un aspirateur devenu fou, la jeune Flora Buckman, grande lectrice de comics devant l’éternel, ne peut rester sans rien faire. N’écoutant que son courage, la voilà qui vole à la rescousse.
Mon avis :
Attention ! Roman loufoque et réaliste.
Loufoque, parce qu’un écureuil aspiré par un aspirateur a très peu de chance de s’en sortir.
Il en a encore moins de devenir poète – un poète toujours affamé de nourriture terrestre, cela va sans dire.
Il est aussi devenu très proche de Flora Buckman, fille d’une autrice de roman à l’eau de rose – pardon, de roman d’amour – qui a instauré le cynisme comme mode de vie.
Réaliste, parce que la mère de Flora tente d’utiliser une méthode bien huilée et très définitive pour qu’Ulysse sorte de la vie de sa fille. Un écureuil, c’est dangereux, très dangereux – il peut être enragé ! Heureusement, le père de Flora a le cœur plus tendre, lui qui est discret (ce qui ne veut pas dire effacé) et a accepté la séparation d’avec une femme qui passe beaucoup de temps à écrire, et peu à prendre soin des siens.
Ce roman pourrait presque ressembler à un road moavie, dans les limites de petites bourgades, avec des personnages que l’on pourrait croiser facilement au détour d’une rue, ou presque, comme William Spiver, qui a perdu (provisoirement) la vue, lui qui est délaissé par les siens, sauf sa tante, grâce à qui toute cette aventure a démarré.Heureusement, l’auteure ne nous encombre pas d’explications psychologiques inutiles – on peut comprendre comme William et Flora en sont arrivés là. Et il faudra peut-être toutes ses aventures pour que Phyllis Buckman se rende compte à quel point elle tient à sa fille.
Loufoque, parce qu’un écureuil aspiré par un aspirateur a très peu de chance de s’en sortir.
Il en a encore moins de devenir poète – un poète toujours affamé de nourriture terrestre, cela va sans dire.
Il est aussi devenu très proche de Flora Buckman, fille d’une autrice de roman à l’eau de rose – pardon, de roman d’amour – qui a instauré le cynisme comme mode de vie.
Réaliste, parce que la mère de Flora tente d’utiliser une méthode bien huilée et très définitive pour qu’Ulysse sorte de la vie de sa fille. Un écureuil, c’est dangereux, très dangereux – il peut être enragé ! Heureusement, le père de Flora a le cœur plus tendre, lui qui est discret (ce qui ne veut pas dire effacé) et a accepté la séparation d’avec une femme qui passe beaucoup de temps à écrire, et peu à prendre soin des siens.
Ce roman pourrait presque ressembler à un road moavie, dans les limites de petites bourgades, avec des personnages que l’on pourrait croiser facilement au détour d’une rue, ou presque, comme William Spiver, qui a perdu (provisoirement) la vue, lui qui est délaissé par les siens, sauf sa tante, grâce à qui toute cette aventure a démarré.Heureusement, l’auteure ne nous encombre pas d’explications psychologiques inutiles – on peut comprendre comme William et Flora en sont arrivés là. Et il faudra peut-être toutes ses aventures pour que Phyllis Buckman se rende compte à quel point elle tient à sa fille.