La petite Chartreuse
Édition Gallimard de 2002, 178 pages
Quatrième de couverture :
« Pour Vollard, Éva devenait la petite Chartreuse. Silencieuse sans en avoir fait le vœu. La très pâle moniale. L'enfant cloîtrée. L'enfant privée de voix et de joie, privée d'enfance. Mais au fil de ces errances dans la Chartreuse, bizarrement, ce n'était pas le poids écrasant et absurde de l'accident que Vollard ressentait en compagnie de la petite fille, mais un inexplicable allègement, un soulagement, un apaisement dû à ce rituel de marche lente, de silence, de contemplation de choses infimes. Comment un si petit être, émettant si peu de signes, pouvait-il lui donner cette impression de discret équilibre, de nécessité fragile mais heureuse ? Le sentiment confus que tout pouvait se résumer à ce va-et-vient entre la librairie et l'hôpital s'intensifiait encore en passant, Éva à ses côtés, du centre spécialisé à la nature sauvage.»
Mon avis :
Un roman où la littérature est très bien exprimée et où elle à toute son importance, donnant ainsi un vrai côté réaliste à ce récit, sublimé par une très belle plume.
Au niveau de l'histoire, elle est assez troublante, d'autant plus que l'on est touché par ce libraire chamboulé depuis l'accident, quand il s'échappe dans les montagnes.
Quant à la mère de la petite, on la sent fragile, manquant de courage mais avec une soif d'amour bien présente.
En conclusion, c'est un très beau récit poétique ayant une triste fin mais assez cohérente.
Une très belle découverte d'un auteur que je ne connaissais pas !
Au niveau de l'histoire, elle est assez troublante, d'autant plus que l'on est touché par ce libraire chamboulé depuis l'accident, quand il s'échappe dans les montagnes.
Quant à la mère de la petite, on la sent fragile, manquant de courage mais avec une soif d'amour bien présente.
En conclusion, c'est un très beau récit poétique ayant une triste fin mais assez cohérente.
Une très belle découverte d'un auteur que je ne connaissais pas !