Demain dans la bataille pense à moi
Littérature espagnole, roman
Divorcé depuis peu, Victor, scénariste pour la télévision, et nègre à l'occasion, est invité un soir à dîner chez Marta, mariée, mère d'un enfant. Alors qu'ils sont dans la chambre " à demi vêtus et à demi dévêtus ", Marta se sent de plus en plus mal, jusqu'à agoniser et mourir. À trois heures du matin, dans un appartement inconnu à Madrid, que doit faire Victor ? Se débarrasser du cadavre ? Prévenir le mari ? Réveiller l'enfant endormi ? Victor choisira de fuir. Avant de se laisser mener par les événements, certains inoffensifs, d'autres périlleux.
Un très joli titre (inspiré de Shakespeare) et une bonne idée de départ pour au final un livre d'un ennui mortel difficile à ingurgiter.
C'est sans doute lié à la forme: un quasi monologue de 450 pages! Et puis aussi au style de l'auteur: des phrases longues et alambiquées qui font parfois trois-quart de pages, des détours, des digressions à n'en plus finir qui compliquent le récit. S'ajoute à cela un personnage principal fadasse au possible et tous les ingrédients sont là pour une lecture qui m'a paru plus que pénible et dont j'ai cru ne jamais voir la fin.