LE PRINCE DES VOLEURS T.1 et T.2
Roman d’aventure paru en 1872 édité et rééedité
Mon éditon : paru chez Calmann-Lévy en 1954
291 et 273 pages
RésuméC'est en traversant la forêt de Sherwood pour se rendre au château du terrible baron Fitz-Awine, sheriff de Nottingham, afin de demander la main de Lady Christabel sa fille, qu'Allan Clare et sa sœur la jolie Marianne font la connaissance de Robin Hood dans des circonstances plutôt mouvementées. Ce jeune archer très habile et très rapide, confié dès son plus jeune âge au brave forestier Gilbert par deux inconnus, est en fait l'héritier direct du comté de Huntingdon.
Mon ressentiLe prince des voleurs est en fait la traduction du roman du Britannique Pierce Egan Robin Hood and Little John, or the merry men of Sherwood forest. Selon les différents bibliographes de Dumas, ce dernier s'est contenté de signer une traduction réalisée par sa collaboratrice – et maîtresse – Marie de Fernand, qui signait sous le nom de Victor Perceval. C'est elle, notamment, qui avait effectué la traduction d'Ivanhoé parue sous le nom de Dumas en 1862. Ceci explique cela, je n’ai pas retrouvé sa plume, son rythme, ni sa verve dans son écrit.
L’histoire est intéressante néanmoins puisqu’elle fait la part belle à la vie de Robin avant la légende que le cinéma a repris. Habituellement, son histoire commence lorsqu’il est chassé de chez lui, banni… Ces passages se retrouveront dans la suite de l’œuvre de Dumas avec Robin le proscrit. Cette suite fait alors la belle part au Robin que nous connaissons, à ses exploits, à ses conquêtes à l’ordre établit, à la vie dans la forêt de Sherwood.
Dans le prince des voleurs, il est question de qui est ce Robin confié à un couple de bucheron alors qu’il était un très jeune enfant, à sa vie en forêt et à sa vision du monde. L’histoire commence lorsque Robin est adolescent.
L’histoire fait la part belle aux exploits, aux sentiments chevaleresques, aux défis, au courage, à l’altruisme et à l’abnégation. Même si tout s’enchaîne rapidement les choses ont du mal à trouver un rythme soutenu, les longueurs accompagnent le récit ce qui le freinent.
Le seul intérêt de ce livre est d’avoir le début de la légende…
Pour les amateurs du mythe