CITIZEN SPIELBERG
biographie
450 pages édité au nouveau monde en avril 2004
Résumé
E.T., Les Dents de la mer, Indiana Jones, La Liste de Schindler, Jurassic Park, Minority Report, etc.
Des années 1970 à nos jours, Steven Spielberg domine de façon écrasante le cinéma américain. Maître incontesté du divertissement mêlant action, effets spéciaux et bons sentiments, il a accumulé plusieurs dizaines de succès au cinéma et rassemblé des milliards de spectateurs dans le monde entier, plus qu'aucun autre réalisateur avant lui. Devenu l’un des hommes d’affaires les plus riches d’Hollywood, il en est aussi l’un des producteurs les plus influents et respectés.
Les secrets d’une telle réussite ne se laissent pas facilement percer, tant l’homme s’acharne à donner une image d’extrême banalité et exerce un contrôle impitoyable sur tous ses collaborateurs. Pourtant, à l’issue d’une enquête minutieuse, l’auteur a réussi à reconstituer au plus près sa vie professionnelle – et le peu de place qu’elle laisse à sa vie privée.
Se dessine alors le portrait d’un adolescent, meurtri par une blessure familiale, qui s’étourdit dans la passion du cinéma. Un garçon timide qui « sèche » les cours de la fac pour se rendre tous les jours aux studios Universal – où on ne le connaît pas – pour prendre place dans un bureau inoccupé sur lequel il a posé une plaque à son nom ! Après deux ans passés à côtoyer tous les techniciens du cinéma, il en sait plus que quiconque sur les techniques du film et parvient à devenir réalisateur. C’est dans les années 1970 qu’il élabore son système de travail, avec une équipe de collaborateurs triés sur le volet, et devient un homme d’affaires maniaque du contrôle, jusqu’aux plus petits détails.
D’une extrême timidité, il côtoie sans guère y plonger les excès (sexe et drogues) de ses camarades Coppola, De Palma ou Scorsese. Il faut attendre 1976 pour qu’on lui connaisse une liaison puis un mariage avec l’actrice Amy Irving, avec des hauts et des bas jusqu’en 1989 – date à laquelle son divorce lui coûtera plusieurs centaines de millions de dollars !
Si Spielberg, devenu père, reste tout au long de sa carrière attaché à des thèmes proches de l’enfance (E.T., Peter Pan), il tente néanmoins des sujets plus « adultes ». Après quelques semi-échecs, il y parvient pleinement avec La Liste de Schindler et Il faut sauver le soldat Ryan qui marquent une nette maturation psychologique. Depuis le milieu des années 1980, celui à qui tout semble réussir doit à chaque fois prouver qu’il peut encore étonner. Jusqu’où ? Son nouveau film, Le Terminal avec Tom Hanks, sort sur nos écrans le 15 septembre.
Mon ressenti
Une enquête rondement menée qui rappelle le découpage du film Citizen Kane, c’est un clin d’œil intéressant, par l’auteur pour évoquer le mythe qu’est devenu Steven Spielberg, icône et maître de l’univers cinématographique d’une génération.
Le portrait d’un homme artisan infatigable, maniaque du détail et de l'organisation, il utilise le cinéma comme une lettre au monde, pour vaincre toutes ses peurs, et elles sont nombreuses. C’est un hommage qui ne cadrait pas avec l’idée que je m’en faisais… mais je reste cependant une grande admiratrice de bons nombres de ses films.
Au travers de la montée de ce réalisateur, c’est tout l’univers des studios hollywoodiens qui est décrit. Puis vient pour chacun des films de Steven, une analyse, sa vision des choses et pourquoi, ce film maintenant, ce qui l’a incité à le penser et à le faire vivre… J’ai découvert à nouveau certains de ses films que j’adore mais avec un nouvel éclairage… extraordinaire !
Notre histoire familiale, notre construction influencera toujours notre vie d’adulte, c’est une belle leçon de vie…
à découvrir
biographie
450 pages édité au nouveau monde en avril 2004
Résumé
E.T., Les Dents de la mer, Indiana Jones, La Liste de Schindler, Jurassic Park, Minority Report, etc.
Des années 1970 à nos jours, Steven Spielberg domine de façon écrasante le cinéma américain. Maître incontesté du divertissement mêlant action, effets spéciaux et bons sentiments, il a accumulé plusieurs dizaines de succès au cinéma et rassemblé des milliards de spectateurs dans le monde entier, plus qu'aucun autre réalisateur avant lui. Devenu l’un des hommes d’affaires les plus riches d’Hollywood, il en est aussi l’un des producteurs les plus influents et respectés.
Les secrets d’une telle réussite ne se laissent pas facilement percer, tant l’homme s’acharne à donner une image d’extrême banalité et exerce un contrôle impitoyable sur tous ses collaborateurs. Pourtant, à l’issue d’une enquête minutieuse, l’auteur a réussi à reconstituer au plus près sa vie professionnelle – et le peu de place qu’elle laisse à sa vie privée.
Se dessine alors le portrait d’un adolescent, meurtri par une blessure familiale, qui s’étourdit dans la passion du cinéma. Un garçon timide qui « sèche » les cours de la fac pour se rendre tous les jours aux studios Universal – où on ne le connaît pas – pour prendre place dans un bureau inoccupé sur lequel il a posé une plaque à son nom ! Après deux ans passés à côtoyer tous les techniciens du cinéma, il en sait plus que quiconque sur les techniques du film et parvient à devenir réalisateur. C’est dans les années 1970 qu’il élabore son système de travail, avec une équipe de collaborateurs triés sur le volet, et devient un homme d’affaires maniaque du contrôle, jusqu’aux plus petits détails.
D’une extrême timidité, il côtoie sans guère y plonger les excès (sexe et drogues) de ses camarades Coppola, De Palma ou Scorsese. Il faut attendre 1976 pour qu’on lui connaisse une liaison puis un mariage avec l’actrice Amy Irving, avec des hauts et des bas jusqu’en 1989 – date à laquelle son divorce lui coûtera plusieurs centaines de millions de dollars !
Si Spielberg, devenu père, reste tout au long de sa carrière attaché à des thèmes proches de l’enfance (E.T., Peter Pan), il tente néanmoins des sujets plus « adultes ». Après quelques semi-échecs, il y parvient pleinement avec La Liste de Schindler et Il faut sauver le soldat Ryan qui marquent une nette maturation psychologique. Depuis le milieu des années 1980, celui à qui tout semble réussir doit à chaque fois prouver qu’il peut encore étonner. Jusqu’où ? Son nouveau film, Le Terminal avec Tom Hanks, sort sur nos écrans le 15 septembre.
Mon ressenti
Une enquête rondement menée qui rappelle le découpage du film Citizen Kane, c’est un clin d’œil intéressant, par l’auteur pour évoquer le mythe qu’est devenu Steven Spielberg, icône et maître de l’univers cinématographique d’une génération.
Le portrait d’un homme artisan infatigable, maniaque du détail et de l'organisation, il utilise le cinéma comme une lettre au monde, pour vaincre toutes ses peurs, et elles sont nombreuses. C’est un hommage qui ne cadrait pas avec l’idée que je m’en faisais… mais je reste cependant une grande admiratrice de bons nombres de ses films.
Au travers de la montée de ce réalisateur, c’est tout l’univers des studios hollywoodiens qui est décrit. Puis vient pour chacun des films de Steven, une analyse, sa vision des choses et pourquoi, ce film maintenant, ce qui l’a incité à le penser et à le faire vivre… J’ai découvert à nouveau certains de ses films que j’adore mais avec un nouvel éclairage… extraordinaire !
Notre histoire familiale, notre construction influencera toujours notre vie d’adulte, c’est une belle leçon de vie…
à découvrir