A l'est d'Eden
Roman
694 pages édité au livre de poche en 1974, réédité à plusieurs reprises en poche
Résumé
Dans
cette grande fresque, les personnages représentent le bien et le mal
avec leurs rapports complexes. Adam, épris de calme. Charles, son
demi-frère, dur et violent, Cathy, la femme d'Adam, un monstre camouflé
derrière sa beauté, ses enfants les jumeaux Caleb et Aaron. En suivant
de génération en génération les familles Trask et Hamilton, l'auteur
nous raconte l'histoire de son pays, la vallée de la Salinas, en
Californie du Nord. Pour cette œuvre généreuse et attachante, John
Steinbeck a reçu le prix Nobel de littérature.
Mon avis
Cela
fait un mois que j'ai relu ce livre, et j'ai encore du mal à émettre un
avis clair, alors merci de votre indulgence si ce n'est pas très
clair...
Un
chef d'oeuvre, un grand livre de Steinbeck qui parle de l'humain en
général merveilleusement bien. Le lecteur se laisse porter par son
écriture splendide et son art de narrer une histoire. Cette dernière se
situe à la fin du 19ème siècle et début du 20ème, et suit deux familles
sur trois générations.
L'auteur soulève des questions chères à
son coeur, que l'on retrouve bien souvent dans ses autres livres :la
dualité entre l'inné ou l'acquis, maître ou victime, le bien ou le mal,
le gentil ou le méchant... en fait quel type d'homme ou de femme,
suis-je ?
Etre un homme ou une femme, ne se résume pas seulement à
un caractère, à un mot... il y a des nuances, des degrés, des doutes,
des failles... bref tout ce qui fait que nous sommes tout simplement
humain, ce qui fait notre charme... c'est la grande force de ce livre,
le lecteur se reconnait dans un ou plusieurs personnages...
J'ai
lu ce livre la première fois j'en avais 16 ans..., avec une histoire
familiale pas simple, et la violence de l'âge (pas physique mais dans
les positions d'opinions ou de sentiments), je me suis retrouvée dans le
personnage de Cal (l'abandon, la course à l'amour, trouver la
reconnaissance dans les yeux de ses parents, la violence...) dans sa
souffrance, son mal être et sa formidable envie d'avancer, de vivre...
Trente
ans sépare ma deuxième relecture de la première, si certaines blessures
se sont pansées, j'ai à nouveau pris une grande claque, d'autres
questions sont apparues, d'autres coins sombres se sont éclairés...
(désolée, je ne vais pas rentrer dans les détails)... devenue parent à
mon tour, moins extrémiste dans mes positions, j'ai acquis avec la
maturité plus de nuances entre le blanc et le noir, je peux comprendre
d'autres positionnements...
Il
faut lire ce livre, c'est une aventure pour se découvrir soi...
l'auteur conclut en écrivant que la méchanceté n'est pas génétique mais
que cela peut devenir un choix... (c'est ma compréhension des choses)...
Je finirai par une phrase de Steinbeck «Sous sa carapace de lâcheté,
l'homme aspire à la bonté et veut être aimé. S'il prend le chemin du
vice, c'est qu'il a cru prendre un raccourci qui le mènerait à l'amour.»
C'est
un livre qui continue à m'apporter encore plein de choses, qui me
"hante" encore, par des phrases qui me reviennent lors de conversation,
ou de gestes que je peux faire... je vous en reparlerai dans 10 / 15
ans... j'aurai encore évolué dans ma compréhension de moi-même.
Roman
694 pages édité au livre de poche en 1974, réédité à plusieurs reprises en poche
Résumé
Dans
cette grande fresque, les personnages représentent le bien et le mal
avec leurs rapports complexes. Adam, épris de calme. Charles, son
demi-frère, dur et violent, Cathy, la femme d'Adam, un monstre camouflé
derrière sa beauté, ses enfants les jumeaux Caleb et Aaron. En suivant
de génération en génération les familles Trask et Hamilton, l'auteur
nous raconte l'histoire de son pays, la vallée de la Salinas, en
Californie du Nord. Pour cette œuvre généreuse et attachante, John
Steinbeck a reçu le prix Nobel de littérature.
Mon avis
Cela
fait un mois que j'ai relu ce livre, et j'ai encore du mal à émettre un
avis clair, alors merci de votre indulgence si ce n'est pas très
clair...
Un
chef d'oeuvre, un grand livre de Steinbeck qui parle de l'humain en
général merveilleusement bien. Le lecteur se laisse porter par son
écriture splendide et son art de narrer une histoire. Cette dernière se
situe à la fin du 19ème siècle et début du 20ème, et suit deux familles
sur trois générations.
L'auteur soulève des questions chères à
son coeur, que l'on retrouve bien souvent dans ses autres livres :la
dualité entre l'inné ou l'acquis, maître ou victime, le bien ou le mal,
le gentil ou le méchant... en fait quel type d'homme ou de femme,
suis-je ?
Etre un homme ou une femme, ne se résume pas seulement à
un caractère, à un mot... il y a des nuances, des degrés, des doutes,
des failles... bref tout ce qui fait que nous sommes tout simplement
humain, ce qui fait notre charme... c'est la grande force de ce livre,
le lecteur se reconnait dans un ou plusieurs personnages...
J'ai
lu ce livre la première fois j'en avais 16 ans..., avec une histoire
familiale pas simple, et la violence de l'âge (pas physique mais dans
les positions d'opinions ou de sentiments), je me suis retrouvée dans le
personnage de Cal (l'abandon, la course à l'amour, trouver la
reconnaissance dans les yeux de ses parents, la violence...) dans sa
souffrance, son mal être et sa formidable envie d'avancer, de vivre...
Trente
ans sépare ma deuxième relecture de la première, si certaines blessures
se sont pansées, j'ai à nouveau pris une grande claque, d'autres
questions sont apparues, d'autres coins sombres se sont éclairés...
(désolée, je ne vais pas rentrer dans les détails)... devenue parent à
mon tour, moins extrémiste dans mes positions, j'ai acquis avec la
maturité plus de nuances entre le blanc et le noir, je peux comprendre
d'autres positionnements...
Il
faut lire ce livre, c'est une aventure pour se découvrir soi...
l'auteur conclut en écrivant que la méchanceté n'est pas génétique mais
que cela peut devenir un choix... (c'est ma compréhension des choses)...
Je finirai par une phrase de Steinbeck «Sous sa carapace de lâcheté,
l'homme aspire à la bonté et veut être aimé. S'il prend le chemin du
vice, c'est qu'il a cru prendre un raccourci qui le mènerait à l'amour.»
C'est
un livre qui continue à m'apporter encore plein de choses, qui me
"hante" encore, par des phrases qui me reviennent lors de conversation,
ou de gestes que je peux faire... je vous en reparlerai dans 10 / 15
ans... j'aurai encore évolué dans ma compréhension de moi-même.