Quand souffle le vent du nord
Roman - épistolaire
348 pages
Que feriez vous si au lieu de résilier un abonnement à un magazine, vous vous trompiez de destinataire ? Et si ce destinataire inconnu serait un interlocuteur très plaisant ? Et si ce destinataire devenait un véritable ami virtuel et que ses messages quotidiens étaient une drogue pour vous ?
C’est ce qui arrive à Emmi qui est tombé sur Léo juste à cause d’une faute d’orthographe.
Leur échange d’abord « linguistique ou syntaxique » s’en tient à leur façon de percevoir leurs messages, leurs réactions mutuelles. Puis, au fur et à mesure, un lien se crée : de l’amitié ? de l’amour ? ou peut-être un tout autre sentiment assez fort mais virtuel.
Emmi et Léo ! Ce fut un réel plaisir de suivre leur dialogue, j’avais souvent hâte de retrouver mon livre pour me plonger dans la curiosité de leurs messages. En aucun cas, je suis devenue Emmi ou Léo mais je suivais leurs échange avec avidité, pour savoir si cela allait sortir du virtuel ou y rester, pour connaitre encore un peu plus les personnages…
Emmi est très joviale, elle doit être belle, et savoir ce qu’elle veut. Son amie Mia la décrit parfaite. Je la voyais très féminine. Quant à Léo, je ne l’ai pas spécialement apprécié : une fois il était distant, une autre un peu plus « rentre-dedans ». Quelque chose me semblait faux en lui.
Le fait de ne pas lâcher le roman est qu’on attend nous aussi des mails de l’un ou l’autre. On est en quelque sorte le troisième interlocuteur.
A lire, à découvrir si vous aimez les romans épistolaires. Heu… comment on dit pour les romans sur les mails ??