L'atlas d'émeraude
Editions Milan (2011) - 440 pages
Editions Milan (2011) - 440 pages
Présentation de l'éditeur :
La petite fille fut tirée de son sommeil. Sa mère se penchait au-dessus d'elle. Kate, lui disait-elle d'une voix basse et pressante, écoute-moi bien. J'ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi. J'ai besoin que tu t'occupes de ton frère et de ta soeur. Tu comprends ? Il faut que tu t'occupes de Michael et d'Emma. Qu'est-ce... Je n'ai pas le temps de t'expliquer. Promets-moi que tu veilleras sur eux. Mais... Oh, Kate, je t'en prie ! Promets-le-moi ! Je... je te le promets. C'était Noël.
Mon avis :
La première chose qui m'ait attirée vers ce livre c'est sa couverture. Elle donne un aspect vieilli de l'ouvrage et avec ça la boussole, la montre et la photo m'intriguaient. J'ai eu la chance de le gagner à un concours et autant vous dire qu'il n'est pas resté longtemps dans ma PAL.
C'est un roman jeunesse, certes, et malgré son petit défaut j'ai passé un très bon moment de lecture.
Du jour au lendemain, et pendant 10 ans, les enfants vont passer d'orphelinat en orphelinat jusqu'au jour où ils arrivent à celui de Cambridge Falls. A partir de là, des phénomènes étranges vont se produire et c'est une aventure passionnante mais aussi terrifiante qui les attend.
Au départ, j'ai eu un peu de mal à me placer dans l'histoire. On sait dès le début que quelque chose cloche mais on ne sait pas quoi exactement : pourquoi on réveille les enfants, où ils vont et surtout qui les emmène. On vit uniquement la scène de la séparation. Ca c'est le prologue.
Et brusquement, dès le 1er chapitre, nous voilà catapultés dix ans plus tard. On ne saura rien de ce qui s'est passé entre-temps. Là n'est pas l'essentiel.
L'histoire va donc nous raconter la vie de Kate, Michaël et Emma dans un monde au-delà du réel. Si de prime abord c'est un peu déconcertant, j'avoue que plus j'avançais et plus je me prenais au jeu de la narration et je vivais l'histoire comme si j'étais un personnage à part entière. Le lecteur vit avec les enfants tout ce qui leur arrive.
Sans trop en dire pour ne pas dévoiler l'ouvrage, on rencontre des nains, une Comtesse, des montres (les morum cadi - appelés aussi les Hurleurs, des salmac-tar - "monstres aveugles aux griffes comme des rasoirs"), des géants, un magicien...
Tout une panoplie de personnages qui font de "L'atlas d'émeraude" un ouvrage très vivant et intéressant parce que l'intrigue est aussi bien trouvée et surtout très bien menée du début à la fin.
Il n'y a aucun temps mort à partir du moment où l'action est vraiment lancée (fin du chapitre 3, soit 50 pages environ).
Je n'ai rien trouvé de déplaisant dans ce livre si ce n'est, par moment, un style trop jeunesse. Cela n'arrive que rarement puisque dans la globalité je n'ai pas été gênée par la narration mais j'avoue que dans certains dialogues, les échanges étaient un peu trop enfantins à mon goût.
Mais bon, c'est juste un ressenti personnel et honnêtement il ne faut surtout pas que vous passiez à côté de ce livre juste à cause de ce petit bémol.
Je l'ai déjà dit et je le répète : ma lecture a été prenante, intéressante, vivante; les personnages sont attachants et ils vont devoir apprendre à agir par eux-mêmes et prendre des décisions qui auront forcément des conséquences.
C'est vraiment un très bon ouvrage et il me tarde maintenant de lire la suite puisque ce livre est le premier tome d'une trilogie.
La petite fille fut tirée de son sommeil. Sa mère se penchait au-dessus d'elle. Kate, lui disait-elle d'une voix basse et pressante, écoute-moi bien. J'ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi. J'ai besoin que tu t'occupes de ton frère et de ta soeur. Tu comprends ? Il faut que tu t'occupes de Michael et d'Emma. Qu'est-ce... Je n'ai pas le temps de t'expliquer. Promets-moi que tu veilleras sur eux. Mais... Oh, Kate, je t'en prie ! Promets-le-moi ! Je... je te le promets. C'était Noël.
Mon avis :
La première chose qui m'ait attirée vers ce livre c'est sa couverture. Elle donne un aspect vieilli de l'ouvrage et avec ça la boussole, la montre et la photo m'intriguaient. J'ai eu la chance de le gagner à un concours et autant vous dire qu'il n'est pas resté longtemps dans ma PAL.
C'est un roman jeunesse, certes, et malgré son petit défaut j'ai passé un très bon moment de lecture.
* * *
L'histoire démarre le soir de Noël. Kate a 4 ans. Son frère, Michaël, en a 2 et sa soeur Emma est encore un bébé. Alors que l'aînée vient de s'endormir, sa mère vient la réveiller et lui demande de prendre soin de ses frère et soeur. Il n'y a aucune explication. Ils n'ont pas le temps. La séparation est brutale.Du jour au lendemain, et pendant 10 ans, les enfants vont passer d'orphelinat en orphelinat jusqu'au jour où ils arrivent à celui de Cambridge Falls. A partir de là, des phénomènes étranges vont se produire et c'est une aventure passionnante mais aussi terrifiante qui les attend.
Au départ, j'ai eu un peu de mal à me placer dans l'histoire. On sait dès le début que quelque chose cloche mais on ne sait pas quoi exactement : pourquoi on réveille les enfants, où ils vont et surtout qui les emmène. On vit uniquement la scène de la séparation. Ca c'est le prologue.
Et brusquement, dès le 1er chapitre, nous voilà catapultés dix ans plus tard. On ne saura rien de ce qui s'est passé entre-temps. Là n'est pas l'essentiel.
L'histoire va donc nous raconter la vie de Kate, Michaël et Emma dans un monde au-delà du réel. Si de prime abord c'est un peu déconcertant, j'avoue que plus j'avançais et plus je me prenais au jeu de la narration et je vivais l'histoire comme si j'étais un personnage à part entière. Le lecteur vit avec les enfants tout ce qui leur arrive.
Sans trop en dire pour ne pas dévoiler l'ouvrage, on rencontre des nains, une Comtesse, des montres (les morum cadi - appelés aussi les Hurleurs, des salmac-tar - "monstres aveugles aux griffes comme des rasoirs"), des géants, un magicien...
Tout une panoplie de personnages qui font de "L'atlas d'émeraude" un ouvrage très vivant et intéressant parce que l'intrigue est aussi bien trouvée et surtout très bien menée du début à la fin.
Il n'y a aucun temps mort à partir du moment où l'action est vraiment lancée (fin du chapitre 3, soit 50 pages environ).
Je n'ai rien trouvé de déplaisant dans ce livre si ce n'est, par moment, un style trop jeunesse. Cela n'arrive que rarement puisque dans la globalité je n'ai pas été gênée par la narration mais j'avoue que dans certains dialogues, les échanges étaient un peu trop enfantins à mon goût.
Mais bon, c'est juste un ressenti personnel et honnêtement il ne faut surtout pas que vous passiez à côté de ce livre juste à cause de ce petit bémol.
Je l'ai déjà dit et je le répète : ma lecture a été prenante, intéressante, vivante; les personnages sont attachants et ils vont devoir apprendre à agir par eux-mêmes et prendre des décisions qui auront forcément des conséquences.
C'est vraiment un très bon ouvrage et il me tarde maintenant de lire la suite puisque ce livre est le premier tome d'une trilogie.
Ma note :