Titre : Mort d'une garce.
Auteur : Colin Dexter.
Editeur : Pocket.
Nombre de pages : 246.
Quatrième de couverture :
Pendant une convalescent à l'hôpital, l'inspecteur Morse fait la lecture d'un rapport d'enquête relatif à une affaire qui s'est déroulé en ... 1859.
Persuadé de l'innocence des deux hommes qui ont été pendus pour le meurtre d'une jeune femme, l'inspecteur Morse va utiliser toutes les ressources de ses merveilleuses petites cellules grises - et l'aide du sergent Lewis - pour étayer sa conviction. Mort d'une garce réjouira les amateurs d'énigmes. Ce puzzle extraordinaire, après avoir plonfé le lecteur dans l'univers des romans de Thomas Hardy, lui fournit le mot de la fin dans une chute brillante. Un livre à classer à côté de La fille du temps de Joséphine Tey.
Mon avis :
Que faire quand on est un inspecteur de police contraint et forcé de garder le lit pendant un temps certain ? Écouter les conseils de la diététicienne qui, pour votre bien, vous conseille un régime censé vous préserver ? Attendre impatiemment les visites de votre adjoint, le sergent Lewis, qui vous apportera quelques substances interdites et alcoolisées ? Lire un roman érotique et se faire pincer comme un collégien ? Que faire, surtout, quand on aura épuisé toutes ces activités ? Enquêter !
Mais pas sur n'importe quelle énigme. Il n'est pas question d'empiéter sur les plantes-bandes du sergent Lewis, ou de céder un seul jour de congé maladie, amplement mérité au chef. Enquêter sur une histoire du siècle passé, une histoire résolue puisque les coupables ont été dûment châtiés. Seulement, l'enquêteur qu'il est ne peut s'empêcher de relever tous les détails qui ne collent pas dans cette affaire ainsi que le léger fléchissement dans le style de l'auteur qui prouve sa sympathie grandissante pour les "coupables." Fait intéressant, les quatre parties du récit sont incluses dans le roman, en respectant le rythme de lecture de Morse. Plus qu'un effet de réalisme, cette technique permet au lecteur de découvrir les interrogations de Morse et de tenter de les résoudre (ou plutôt de se demander "mais pourquoi je n'ai pas compris la même chose que lui ?")
La méthode que Morse utilise pour résoudre l'énigme tient à la fois du policier (il cherchera même à exhumer les corps) que du travail d'un historien littéraire. Il analyse le moindre texte qu'il pourra recueillir, progresse dans ses déductions et en tire une conclusion surprenante, comme dans tout bon roman policier.
Bref, je suis ravie d'avoir renoué avec les enquêtes de l'inspecteur Morse.
Auteur : Colin Dexter.
Editeur : Pocket.
Nombre de pages : 246.
Quatrième de couverture :
Pendant une convalescent à l'hôpital, l'inspecteur Morse fait la lecture d'un rapport d'enquête relatif à une affaire qui s'est déroulé en ... 1859.
Persuadé de l'innocence des deux hommes qui ont été pendus pour le meurtre d'une jeune femme, l'inspecteur Morse va utiliser toutes les ressources de ses merveilleuses petites cellules grises - et l'aide du sergent Lewis - pour étayer sa conviction. Mort d'une garce réjouira les amateurs d'énigmes. Ce puzzle extraordinaire, après avoir plonfé le lecteur dans l'univers des romans de Thomas Hardy, lui fournit le mot de la fin dans une chute brillante. Un livre à classer à côté de La fille du temps de Joséphine Tey.
Mon avis :
Que faire quand on est un inspecteur de police contraint et forcé de garder le lit pendant un temps certain ? Écouter les conseils de la diététicienne qui, pour votre bien, vous conseille un régime censé vous préserver ? Attendre impatiemment les visites de votre adjoint, le sergent Lewis, qui vous apportera quelques substances interdites et alcoolisées ? Lire un roman érotique et se faire pincer comme un collégien ? Que faire, surtout, quand on aura épuisé toutes ces activités ? Enquêter !
Mais pas sur n'importe quelle énigme. Il n'est pas question d'empiéter sur les plantes-bandes du sergent Lewis, ou de céder un seul jour de congé maladie, amplement mérité au chef. Enquêter sur une histoire du siècle passé, une histoire résolue puisque les coupables ont été dûment châtiés. Seulement, l'enquêteur qu'il est ne peut s'empêcher de relever tous les détails qui ne collent pas dans cette affaire ainsi que le léger fléchissement dans le style de l'auteur qui prouve sa sympathie grandissante pour les "coupables." Fait intéressant, les quatre parties du récit sont incluses dans le roman, en respectant le rythme de lecture de Morse. Plus qu'un effet de réalisme, cette technique permet au lecteur de découvrir les interrogations de Morse et de tenter de les résoudre (ou plutôt de se demander "mais pourquoi je n'ai pas compris la même chose que lui ?")
La méthode que Morse utilise pour résoudre l'énigme tient à la fois du policier (il cherchera même à exhumer les corps) que du travail d'un historien littéraire. Il analyse le moindre texte qu'il pourra recueillir, progresse dans ses déductions et en tire une conclusion surprenante, comme dans tout bon roman policier.
Bref, je suis ravie d'avoir renoué avec les enquêtes de l'inspecteur Morse.