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2 participants

    NIEL, Colin

    Nina
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    Message  Nina Jeu 23 Nov 2017 - 22:44

    NIEL, Colin Couv7410

    Les hamacs de carton
    Edition Babel - 379 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Sur la rive française du Maroni, en Guyane, une femme et ses deux enfants sont retrouvés sans vie. Comme endormis dans leurs hamacs. Inexplicablement. En charge de l’affaire, le capitaine Anato débarque dans un village où les coutumes des Noirs-Marrons comptent autant que les lois de la République. Et bien qu’il soit un « originaire », un Guyanais de naissance, le prisme de la métropole où il a grandi retient les secrets du fleuve et ses traditions. Tandis que l’on ordonne les rites funéraires et que le chef coutumier s’apprête à faire parler les défunts, l’enquête officielle entraîne le capitaine à la confluence des communautés guyanaises, loin, très loin du fleuve, là où les parias rêvent d’un meilleur destin.

    Mon avis :

    Je n’aime pas vraiment les romans qui se situent en Amérique du Sud, je ne suis pas très fan des intrigues qui se passent dans la forêt amazonienne, et pourtant, j’ai beaucoup aimé ce roman, très dense. Et il est difficile aussi de parler d’un roman qui dégage une telle puissance, parce qu’il est impossible de la restituer dans un simple écrit.
    La mort d’une femme, de ses deux enfants n’est pas un fait que l’on prend à la légère, même si l’enquête promet de ne pas être facile puisqu’elle se déroule au fin fond de la Guyane. Oui, l’accès est difficile,pour tout le monde, policier et scientifique. La jeune femme, courageuse, travailleuse, ne semblait pas avoir d’ennemi, son mari, qui travaille loin du village, non plus. Alors qui a pu commettre ce meurtre ?
    Pour enquêter, le capitaine Anato revient sur les terres où il est né, sans y avoir grandi : il ne connaît que la métropole et cherche ses racines. Il découvre les coutumes de ce peuple qui est le sien mais qui ne le reconnaît pas, il découvre la dureté de la vie quotidienne, la complexité des lois dans ce département si éloigné de la France. Il découvre sur lui, sur les siens, des faits qu’il aurait aimé ne pas connaître
    Poignant, touchant, dense, Les hamacs de carton nous apprennent beaucoup sur le poids des traditions, sur la difficulté de vivre avec (ou de ne pas vivre). Le passé nous rattrape toujours, quoi que l’on fasse. Si vous avez envie de découvrir des oeuvres fortes, n’hésitez pas !
    Pinky
    Pinky
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    Message  Pinky Ven 24 Nov 2017 - 9:25

    merci Nina pour cette présentation
    Nina
    Nina
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    NIEL, Colin Empty Re: NIEL, Colin

    Message  Nina Ven 24 Nov 2017 - 10:33

    Merci Pinky pour ta visite.
    Nina
    Nina
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    NIEL, Colin Empty Re: NIEL, Colin

    Message  Nina Ven 5 Jan 2018 - 17:26

    NIEL, Colin Obia10

    Obia
    Edition Babel – 564 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Le destin de trois jeunes hommes qui se retrouvent pris dans le double piège des cartels de la cocaïne et des revenants d’une guérilla perdue, au Surinam. En ranimant les souvenirs de la guerre civile qui provoqua à la fin des années 1980 le passage de milliers de réfugiés sur les rives françaises du Maroni, Colin Niel nous plonge dans une Guyane qui voudrait tout oublier des spectres de cet oppressant passé. Alors qu’au Suriname les gros bonnets de la drogue ont remplacé les Jungle Commando, le destin de trois jeunes hommes va se trouver pris dans le double piège des cartels de la cocaïne et des revenants d’une guérilla perdue.

    Mon avis :

    J’ai mis du temps à me décider à lire ce livre à cause de sa taille. Bilan : je l’ai lu en trois jours, tant l’intrigue était prenante. Je savais déjà, pour avoir lu la première enquête du capitaine Anato, à quel point les enquêtes pouvaient être passionnante, ce troisième volume en est la preuve.
    Un meurtre, puis un deuxième… et le capitaine Anato, qui était pourtant en congé, sur les traces de la famille de son père, est rappelé pour enquêter parce qu’il est Ndjuka, comme Clifton, le principal suspect – pour ne pas dire l’unique suspect aux yeux du major Marcy. Ce dernier est très réputé pour son professionnalisme, très proche de sa fille unique, Mélissa, qui, bien que sourde, a fait des études et a un travail, ce qui n’est pas si fréquent en Guyane. Marcy et Anato devront faire équipe, et Anato de tout faire pour mener sa tâche à bien. Note : parfois, je manie très bien l’euphémisme.
    Ce livre est complexe, et pourtant, vous ne vous perdrez pas. Il nous parle de la jeunesse guyanaise, créole, ndjuka, qui peine à se faire une place dans la société et qui a recours à des expédients relativement dangereux pour gagner de l’argent. Enfin… on ne leur dit pas que c’est dangereux, et eux veulent bien croire, en s’appuyant sur d’anciens éléments culturels, que cela ne l’est pas. Même pour ceux qui s’en sont sortis, la tentation est grande de l’argent facile.
    Il nous parle aussi du passé, de la guerre du Suriname dont je l’admets volontiers, je ne savais rien. Ce qui nous est raconté est à la fois très précis d’un point de vue historique, très réaliste, tout en étant parfaitement intégré à l’intrigue. Nous sommes dans un roman, et vous ne trouverez pas de personnages pour diffuser doctement un savoir qui endormirait le lecteur. Non. Ceux qui parlent sont des personnages qui ont vécu cette guerre, qui ont du lui survivre, et, parfois, n’y sont pas réellement parvenus. L’on n’a pas fini, dans ce livre, de parler des conséquences de cette guerre oubliée, ignorée, conséquences qui trouveront leur résolution vingt ans plus tard. Mais par quels détours le capitaine Anato aura-t-il dû passer !
    Si vous hésitez à découvrir cet auteur, je ne vous dirai qu’une chose : n’hésitez plus.
    Pinky
    Pinky
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    Message  Pinky Sam 6 Jan 2018 - 11:31

    merci Nina pour cette présentation enthousiaste
    Nina
    Nina
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    NIEL, Colin Empty Re: NIEL, Colin

    Message  Nina Sam 6 Jan 2018 - 20:46

    Merci Pinky !
    Un auteur à suivre.
    Nina
    Nina
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    NIEL, Colin Empty Re: NIEL, Colin

    Message  Nina Jeu 17 Jan 2019 - 21:37

    NIEL, Colin 51klnq10

    Sur le ciel effondré
    édition du Rouergue – 512 pages

    Présentation du roman :

    En raison de sa conduite héroïque lors d’un attentat en métropole, l’adjudante Angélique Blakaman a obtenu un poste à Maripasoula, dans le Haut-Maroni, là où elle a grandi, côtoyant le peuple des Wayanas. Alors qu’un jeune garçon disparaît, elle mène l’enquête avec le capitaine Anato dans ce territoire amérindien que se disputent âprement orpailleurs et évangélistes.

    Mon avis :

    Tout d’abord, je tiens à remercier la bibliothèque de Rouen. On ne pense pas assez au travail des bibliothécaires, et leur capacité à supporter les grands lecteurs tels que moi.
    La mission qui m’avait été confiée – et je l’ai acceptée – était de lire ce livre en deux jours. Je l’ai fait. Je ne le regrette pas, et je pense que tous ceux qui ont aimé les trois précédents volumes aimeront ce quatrième tome, qui nous montre le capitaine Anato toujours au prise avec ce qui le tourmentait à la fin du tome 3 – et pourtant, il aura fait maintes tentatives pour s’en défaire.
    Alors, plutôt qu’une énorme analyse dans laquelle je vous parlerai de la construction géniale du récit, où je n’omettrai pas de vous parler du portrait de la société guyanaise que nous dresse l’auteur, de tous les laissez-pour-compte de la république française que nous y croiserons, de tous les désespérés, de tous ceux qui essaient de s’en sortir malgré tout, par des moyens qui ne sont pas toujours très légaux, de toutes les petites rivalités qui bouffent la vie et finissent par la prendre, de ceux qui aimeraient juste vivre tranquillement et qui ne le peuvent pas, de toutes les apparences qu’il faudra traverser pour parvenir à la vérité, de toutes les amours ratés, de toutes les retrouvailles ratées, non, je ne vous parlerai pas de tout cela. Je vous dirai d’avoir confiance. Je vous dirai que dans une société où la désespérance est le lot quotidien, où le suicide des jeunes est beaucoup trop fréquent, où les secrets de famille et les non dits empoisonne, je vous dirai qu’il est des personnes qui osent être elles-mêmes, même si pour cela il faut prendre un chemin de traverse. Oui, même environné du pire, le meilleur peut venir.
    Pinky
    Pinky
    M
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    Message  Pinky Ven 18 Jan 2019 - 10:13

    merci Nina pour cette présentation
    Nina
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    NIEL, Colin Empty Re: NIEL, Colin

    Message  Nina Ven 18 Jan 2019 - 11:32

    Merci Pinky pour ta visite !

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    NIEL, Colin Empty Re: NIEL, Colin

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