LA FORET D'EMERAUDE
Roman
276 pages édité chez Mnémos en octobre 2003
Résumé
Tommy, sept ans, est le fils d'un ingénieur américain. Un jour, il disparaît à la lisière de la forêt amazonienne, non loin du chantier où travaille son père. Pendant dix ans, Bill Markham tente de retrouver son fils, tout en poursuivant la construction du barrage qui menace de bouleverser l'équilibre de la forêt. En vain. Alors que tout semble perdu, Markham part en expédition et s'enfonce dans l'enfer verdoyant de l'Amazonie, à la recherche de la mystérieuse tribu des Invisibles. Au bout de sa quête l'attend une terrible confrontation avec les forces magiques et immémoriales de la jungle primitive
Biographie de l'auteur : Robert Holdstock est né en Grande-Bretagne en 1948. Il a publié de nombreux romans de fantasy, d'inspiration celtique et nordique. Parmi ses œuvres traduites en France, on peut citer Celtika et La forêt des Mythagos, cycle best-seller mêlant fantasy et fantastique contemporain, récompensé en 1985 par le World Fantasy Award
Mon ressenti
Un voyage au travers la forêt d’Amazonie et ses tribus qui transporte le lecteur et qui l’amène à réfléchir sur l’identité, le territoire, les sociétés industrielles, préindustrielles et les peuples dit « primitifs ». Au travers des mœurs et des mythes culturels, c’est une famille européenne qui va être frappée par la disparition d’un de ses enfants et qui pendant huit ans partira inlassablement à la recherche de leur fils, jusqu’à la rencontre finale et le choc des cultures et civilisations.
Au même titre que Rousseau (pour un idéal), Lévy Strauss (pour les civilisations englouties, le choc des cultures), l’auteur ne tombe pas dans les clichés et sait tenir en haleine le lecteur avec bonheur.
J’ai ressenti cette chaleur, la moiteur, le bien être peut être d’être un « invisible » aux yeux de tous (il y a du boulot !), sa végétation et sa faune mais aussi tous les côtés dangereux : la mort qui rode, se perdre, la famine, se faire manger… Mais le message final m’attriste beaucoup, au même titre que bon nombre de civilisations que nous avons fait disparaître au nom du progrès, je sais qui perdra malgré son combat légitime.
Ce n’est pas ma première rencontre avec cet auteur, j’ai lu la forêt de Mythagos, j’ai adoré le T.1, aimé moyen le second et pas lu ni le 3 ou le 4… Son histoire générait beaucoup de malaise chez moi et de l’incompréhension…
Ici, rien de tout cela, captivée et parfois surprise par le récit, je me suis laissée emportée par cette aventure qui n’amène jamais les réflexions du côtés des clichés de cartes postales.
Le film est aussi merveilleux, et fidèle au livre.
A découvrir.
Roman
276 pages édité chez Mnémos en octobre 2003
Résumé
Tommy, sept ans, est le fils d'un ingénieur américain. Un jour, il disparaît à la lisière de la forêt amazonienne, non loin du chantier où travaille son père. Pendant dix ans, Bill Markham tente de retrouver son fils, tout en poursuivant la construction du barrage qui menace de bouleverser l'équilibre de la forêt. En vain. Alors que tout semble perdu, Markham part en expédition et s'enfonce dans l'enfer verdoyant de l'Amazonie, à la recherche de la mystérieuse tribu des Invisibles. Au bout de sa quête l'attend une terrible confrontation avec les forces magiques et immémoriales de la jungle primitive
Biographie de l'auteur : Robert Holdstock est né en Grande-Bretagne en 1948. Il a publié de nombreux romans de fantasy, d'inspiration celtique et nordique. Parmi ses œuvres traduites en France, on peut citer Celtika et La forêt des Mythagos, cycle best-seller mêlant fantasy et fantastique contemporain, récompensé en 1985 par le World Fantasy Award
Mon ressenti
Un voyage au travers la forêt d’Amazonie et ses tribus qui transporte le lecteur et qui l’amène à réfléchir sur l’identité, le territoire, les sociétés industrielles, préindustrielles et les peuples dit « primitifs ». Au travers des mœurs et des mythes culturels, c’est une famille européenne qui va être frappée par la disparition d’un de ses enfants et qui pendant huit ans partira inlassablement à la recherche de leur fils, jusqu’à la rencontre finale et le choc des cultures et civilisations.
Au même titre que Rousseau (pour un idéal), Lévy Strauss (pour les civilisations englouties, le choc des cultures), l’auteur ne tombe pas dans les clichés et sait tenir en haleine le lecteur avec bonheur.
J’ai ressenti cette chaleur, la moiteur, le bien être peut être d’être un « invisible » aux yeux de tous (il y a du boulot !), sa végétation et sa faune mais aussi tous les côtés dangereux : la mort qui rode, se perdre, la famine, se faire manger… Mais le message final m’attriste beaucoup, au même titre que bon nombre de civilisations que nous avons fait disparaître au nom du progrès, je sais qui perdra malgré son combat légitime.
Ce n’est pas ma première rencontre avec cet auteur, j’ai lu la forêt de Mythagos, j’ai adoré le T.1, aimé moyen le second et pas lu ni le 3 ou le 4… Son histoire générait beaucoup de malaise chez moi et de l’incompréhension…
Ici, rien de tout cela, captivée et parfois surprise par le récit, je me suis laissée emportée par cette aventure qui n’amène jamais les réflexions du côtés des clichés de cartes postales.
Le film est aussi merveilleux, et fidèle au livre.
A découvrir.