Autour de Dédé Fortin
Nombre de Pages : 112
Édition : Leméac
Genre : Essai, Littérature Québécoise
RÉSUMÉ
« Intimidant, baveux, mordant, intello, intransigeant, égocentrique et souvent cruel, voilà ce que je suis pour ceux qui me connaissent à peine. Or, il y a une force là-dedans. Un pouvoir de conviction, une énergie. Une énergie à laquelle André Fortin aurait peut-être aimé allier la sienne, le temps d'une chanson, puisqu'il était lu aussi un bulldozer intimidant, baveux, mordant, intello, intransigeant, égocentrique et souvent blessant. Il avait cette force-là, ce pouvoir de conviction, cette énergie. Enfin, c'est ce qu'on croyait. »
MON AVIS
Étant une fan du groupe Les Colocs, je me suis empressé d’emprunter ce livre lorsque je l’ai vu à la bibliothèque, j’étais d’ailleurs très contente de mettre la main dessus. Mais voilà, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Ça ne parle pas vraiment de la vie de Dédé, ce n’est pas une biographie. Le titre le dit : c’est autour de Dédé Fortin que se passe ce petit livre, j’aurais pourtant dû m’y attendre... Jean Barbe se sert du contexte du suicide d’André Fortin pour écrire sur lui-même, entres autres. Et ça m’a un peu déstabilisé, car voyez-vous, je pensais que l’accent serait plus mis sur le chanteur des Colocs, ainsi que sur le drame qui l’entoure, c’est-à-dire, son suicide.
Ma surprise passée, j’ai réussi à entrer un peu plus dans le récit. Cependant, vers le milieu, mon ennui est revenu comme un coup de vent, j’ai même passé une ou deux pages… Et puis, encore une fois, la fin a retenu mon intérêt, me laissant même des larmes au coin des yeux. Mon intérêt a diminué quand l’auteur s’est mis à se poser pleins de questions existentielles, qui selon moi, n’avaient aucun lien avec le suicide d’André Fortin. Pourquoi si, pourquoi ça… J’avais parfois l’impression que Jean Barbe se servait, justement de ce drame, pour extérioriser son propre mal-être dans lequel il se trouvait en même temps que cet évènement tragique.
Cependant, une chose est sûre,Jean Barbe écrit merveilleusement bien. Cette écriture, prise dans un autre contexte (dans ses romans, Comment devenir un monstre et Comment devenir un ange, par exemple), me plairait sans aucun doute beaucoup plus que pour cet essai.
Donc, un petit livre qui m’a un peu déçu, mais que l’écriture de l’auteur m’a permis d’apprécier un peu plus. Si vous voulez vraiment en savoir plus sur la vie du chanteur des Colocs, je vous suggère de regarder Dédé à travers les brumes, un film de Jean-Philippe Duval, qui est juste sublime.
Nombre de Pages : 112
Édition : Leméac
Genre : Essai, Littérature Québécoise
RÉSUMÉ
« Intimidant, baveux, mordant, intello, intransigeant, égocentrique et souvent cruel, voilà ce que je suis pour ceux qui me connaissent à peine. Or, il y a une force là-dedans. Un pouvoir de conviction, une énergie. Une énergie à laquelle André Fortin aurait peut-être aimé allier la sienne, le temps d'une chanson, puisqu'il était lu aussi un bulldozer intimidant, baveux, mordant, intello, intransigeant, égocentrique et souvent blessant. Il avait cette force-là, ce pouvoir de conviction, cette énergie. Enfin, c'est ce qu'on croyait. »
MON AVIS
Étant une fan du groupe Les Colocs, je me suis empressé d’emprunter ce livre lorsque je l’ai vu à la bibliothèque, j’étais d’ailleurs très contente de mettre la main dessus. Mais voilà, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Ça ne parle pas vraiment de la vie de Dédé, ce n’est pas une biographie. Le titre le dit : c’est autour de Dédé Fortin que se passe ce petit livre, j’aurais pourtant dû m’y attendre... Jean Barbe se sert du contexte du suicide d’André Fortin pour écrire sur lui-même, entres autres. Et ça m’a un peu déstabilisé, car voyez-vous, je pensais que l’accent serait plus mis sur le chanteur des Colocs, ainsi que sur le drame qui l’entoure, c’est-à-dire, son suicide.
Ma surprise passée, j’ai réussi à entrer un peu plus dans le récit. Cependant, vers le milieu, mon ennui est revenu comme un coup de vent, j’ai même passé une ou deux pages… Et puis, encore une fois, la fin a retenu mon intérêt, me laissant même des larmes au coin des yeux. Mon intérêt a diminué quand l’auteur s’est mis à se poser pleins de questions existentielles, qui selon moi, n’avaient aucun lien avec le suicide d’André Fortin. Pourquoi si, pourquoi ça… J’avais parfois l’impression que Jean Barbe se servait, justement de ce drame, pour extérioriser son propre mal-être dans lequel il se trouvait en même temps que cet évènement tragique.
Cependant, une chose est sûre,Jean Barbe écrit merveilleusement bien. Cette écriture, prise dans un autre contexte (dans ses romans, Comment devenir un monstre et Comment devenir un ange, par exemple), me plairait sans aucun doute beaucoup plus que pour cet essai.
Donc, un petit livre qui m’a un peu déçu, mais que l’écriture de l’auteur m’a permis d’apprécier un peu plus. Si vous voulez vraiment en savoir plus sur la vie du chanteur des Colocs, je vous suggère de regarder Dédé à travers les brumes, un film de Jean-Philippe Duval, qui est juste sublime.