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    BANNALEC, Jean-Luc

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    Message  Nina Dim 16 Juil 2017 - 9:35

    BANNALEC, Jean-Luc Couv1310

    Les marais sanglants de Guérande
    Edition Presses de la cité - 392 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    En ce jour de la fin d’été, le commissaire Dupin arpente les sentiers labyrinthiques de Gwen Ran, le pays blanc, où s’étendent à perte de vue les marais salants de Guérande. C’est à la demande de Lilou Breval, journaliste d’investigation à Ouest-France, qu’il est venu fureter à la recherche de mystérieux barils. Soudain, Dupin est la cible d’une fusillade. Il se réfugie in extremis dans un grenier à sel. Le lendemain, la journaliste est injoignable… Dupin mène son enquête auprès des propriétaires de salines. Epaulée par la fidèle Nolwenn, Dupin plonge une fois encore au cœur des mystères du pays breton et découvre les multiples enjeux de la récolte de l’or blanc… et les convoitises qu’il suscite…

    Mon avis :

    Derrière le pseudonyme se cache un auteur allemand, tombé amoureux de la Bretagne. Cela se sent à la lecture et parfois, franchement, j’avais bien envie de sauter des pages tant j’avais l’impression de lire un guide touristique spécialisé dans la géographie et les légendes bretonnes – sachant, de plus, que la majorité de l’action se situe en Loire Atlantique. Il faut passer outre, de même qu’il faut passer outre le fait que le commissaire est complètement accro au café – j’ai renoncé à compter le nombre de tasse de café qu’il ingurgite et qui sont, selon lui, nécessaires au bon déroulement de l’enquête.
    Au début, le commissaire s’était mis dans de sales draps. Il avait accepté le rendez-vous d’une amie journaliste, et voilà qu’il se trouve pris au milieu d’une fusillade, puis au milieu d’un groupe de policiers pas vraiment satisfaits de voir un collègue venir sur leur territoire. La situation devient plus dramatique encore quand Lilou Bréval est retrouvée assassinée, preuve s’il en est qu’elle avait trouvé quelque chose de gênant – mais quoi ? Elle était une journaliste intègre, et, pour Dupin, il est hors de question que son travail reste ignoré.
    Il a de la chance : la commissaire chargée du dossier veut bien faire équipe avec lui – une guerre d’égo en haut lieu facilite les rapprochements. Il pénètre alors dans le monde des paludiers, entre savoirs ancestraux, rivalités et modernités – pour ne pas dire sabotage aussi. Tous les coups semblent permis, tant l’or blanc suscite des convoitises. Plus les enjeux financiers sont importants, plus les tentations sont grandes, ainsi que les risques, pour ceux qui ne voudraient pas plier.
    Enquêter est un travail d’équipe – et heureusement, les équipes sont soudées, efficaces. Identifier le ou les coupables n’est pas si simples, surtout quand les suspects n’ont pas la gentillesse d’avoir des alibis en or blanc massif.
    Les marais sanglants de Guérande – une enquête pour les amoureux de la Bretagne.
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    Message  Pinky Dim 16 Juil 2017 - 11:15

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Dim 16 Juil 2017 - 13:49

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Sam 4 Nov 2017 - 20:15

    BANNALEC, Jean-Luc Couv2610

    L'inconnu du port Belon
    Edition Presse de la cité – 460 pages

    Présentation de l’éditeur :


    Port Bélon, perle de Bretagne, célèbre dans le monde entier pour ses huîtres… Et théâtre de nouveaux mystères pour le commissaire Dupin appelé à la rescousse après la découverte d’un corps, inerte, ensanglanté. Aussitôt signalé, celui-ci a disparu. Volatilisé ? Dans les monts d’Arrée, on trouve un second cadavre Il s’agirait d’un Ecossais, modeste pêcheur et saisonnier dans les parcs à huîtres. Sur son bras gauche était gravé le Tribann, symbole d’une association druidique…

    Mon avis :

    Voici cinq ans que le commissaire Dupin est « exilé » en Bretagne, cinq ans qu’il enquête sur des crimes variés, cinq ans que l’on se demande ce qu’il a bien pu faire pour se retrouver dans ce lieu, lui le parisien. Pendant que les spéculations vont bon train, voilà qu’une comédienne de renom, qui coule des jours paisibles en Bretagne, trouve, au cours d’une de ses promenades, le corps sans vie d’un homme. Seulement, il disparaît ! Pour réapparaître un peu plus tard. Ah, pardon, ce n’était pas le bon corps, ou plutôt, voici que le commissaire se retrouve avec un deuxième meurtre sur les bras, tout en sachant que pour le premier, il ne dispose que d’un corps fantôme. De là à penser que des écossais ne sont pas loin… Comment ? Le second mort est bien un écossais ? Je vous l’avais dit, ils sont de grands spécialistes des fantômes.
    Reste qu’enquêter n’est vraiment, vraiment pas facile pour Dupin, surtout que ses adjoints ont d’autres préoccupations. L’un, Le Ber, passe son examen d’histoire bretonne, l’autre, Labat s’est empêtré dans une affaire pour laquelle il enquête pour son propre compte, affaire qui, au début, paraît complètement surréaliste, pour ne l’être pas tant que cela, après examen et rattrapage des « bourdes » de son adjoint par le commissaire Dupin. Jouer les cow boy solitaire en terre bretonne, ce n’est pas très bon pour la santé professionnelle quand on est policier – surtout si l’on n’a pas vraiment envie de jouer un nouvel épisode de la guerre des polices.
    Dupin peut cependant compter sur Nolwenn, qui garde les pieds sur terre (ou presque), mais aussi sur des gendarmes aux méthodes pas toujours très conventionnelles, mais particulièrement efficaces, pour peu que l’on veuille bien les suivre. Vous l’aurez compris, c’est le cas du commissaire Dupin, mais pas forcément du préfet qui ne rêve que de conférences de presse avec mise en avant de son rôle et annonce du coupable. Oui, la présomption d’innocence, pour le préfet, cela ne doit certainement pas exister.
    Ajoutons un fait douloureux pour Dupin : il est obligé de diminuer drastiquement sa consommation de café. Tous les amateurs de cette boisson dont je fais partie savent à quel point cela peut être douloureux – et Dupin de « tricher » sur le nombre de tasses, divisant en « vrai » et fausse » tasse. Ou le vie ordinaire, finalement, d’un accro à la caféine, qui se rend compte à quel point elle peut être partie prenante dans la résolution d’une enquête.
    L’auteur aime la Bretagne, sa culture, et cela se sent dans son roman. Dupin est un personnage attachant, même si contrairement à d’autres policiers, il ne souffre pas de problèmes personnels insurmontables, bien au contraire.
    Un roman pour les amateurs de romans policiers plus que pour les amateurs de thriller.
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    Message  Pinky Dim 5 Nov 2017 - 11:29

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Dim 5 Nov 2017 - 12:27

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Keana Dim 5 Nov 2017 - 17:47

    Merci Nina pour cet avis. Je retiens ta dernière phrase clin d\'oeil !
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    Message  Nina Dim 5 Nov 2017 - 21:58

    Merci Keana pour ta visite.
    Oui, en dépit des deux meurtres, c'est l'aspect humain qui est mis en avant plus que le caractère sanglant des faits.
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    Message  Nina Ven 13 Avr 2018 - 16:21

    BANNALEC, Jean-Luc Cover126

    Péril en mer d'Iroise
    Edition Presses de la cité - 528 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Périls et mystères en mer d’Iroise… Trois cadavres en trois lieux de crime, et le commissaire Dupin est sur le pont ! Le premier corps est retrouvé au petit matin dans un local à filets de la criée de Douarnenez ; la victime est une pêcheuse professionnelle. Sur l’île de Sein, le corps sans vie d’une jeune chercheuse spécialiste des dauphins gît dans le cimetière dit » des cholériques « . Le troisième cadavre, enfin, sur la presqu’île de Crozon, est celui d’un professeur de biologie à la retraite, passionné d’histoire. Ces trois meurtres sont liés, cela ne fait aucun doute… Mais qui serait le coupable parmi les pêcheurs et les travailleurs de la mer ? Quel est le motif de ces crimes ?

    Mon avis :

    Un an que Claire, la compagne du commissaire Dupin, a pu le rejoindre en Bretagne. Un an, et pourtant, ils ne parviennent pas à se voir aussi souvent qu’il le désirerait. Ce sont des choses qui arrivent, surtout quand les deux compagnons ont des vies professionnelles très prenantes. Justement, le commissaire a un meurtre, suivi d’un deuxième puis qu’un troisième qui ont lieu, en une seule et même journée. Pour ne pas changer les mauvaises habitudes, le préfet met un peu de pression sur le commissaire.
    Heureusement, le commissaire peut compter sur son équipe, même s’ils restent égaux à eux mêmes, efficaces, certes, mais passionnés. Dupin, lui, essaie de rester le plus rationnel possible, même si Le Ber lui raconte la légende de la cité d’Ys en long, en large, et en travers, et qu’il n’est pas le seul à relayer les légendes bretonnes. Comment parvenir à rester logique jusqu’au bout quand vous-même vous doutez des renseignements que vos sens vous envoient ?
    J’anticipe, j’anticipe dans le déroulement de cette enquête qui traite de problèmes très contemporains (la pêche intensive, la contrebande) au coeur de la Bretagne. L’auteur aime cette région, cela se sent à ses nombreuses descriptions, riches et variées et il fait tout pour partager cet amour avec ses lecteurs. Il faut dire que le commissaire Dupin est particulièrement sympathique, tout comme Nolwenn, sa très dynamique collaboratrice.
    A bientôt pour une prochaine enquête.
    Pinky
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    Message  Pinky Sam 14 Avr 2018 - 10:25

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Sam 14 Avr 2018 - 11:43

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Lariflette Lun 16 Avr 2018 - 14:55

    Dupin comme le Dupin de Poe ?
    C'est bien ce que tu écris, Nina. Moi je perds mes mots. C'est à force de moins écrire, à moins que ce ne soit la vieillesse!
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    Message  Nina Lun 16 Avr 2018 - 21:27

    Oui, Dupin, comme le Dupin de Poe, mais je ne sais pas si l'auteur - allemand, écrivant sous pseudonyme français par passion pour la Bretagne - en a fait exprès.
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    Message  Nina Ven 13 Mar 2020 - 22:01

    BANNALEC, Jean-Luc Couv2510

    Etrange printemps aux Glénan
    Edition Pocket - 384 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Les Glénan, au large du Finistère. Comment croire que dans cet archipel paradisiaque, où la mer est bleu lagon, on découvrirait en ce matin de mai trois cadavres, échoués sur le rivage ? A-t-on affaire à un naufrage dû à la tempête de la veille ? Dur, dur, pour le commissaire Dupin : lui qui déteste le bateau, le voilà sur le pont dès le petit matin, sans avoir pu siroter son premier café de la journée. Tout prête à croire que les victimes se sont simplement noyées. Mais l’une d’elles se révèle être un sombre entrepreneur et acteur non négligeable de la politique locale, et une autre, un navigateur hors pair collectionnant les ennemis. Dupin flaire l’embrouille. L’enquête l’entraînera au plus profond de l’histoire de l’archipel et de ses inénarrables habitants – chercheurs d’or, biologistes militants, belles plongeuses et nombreux intrigants – et révélera au grand jour une réalité aussi complexe que dramatique. Avec le retour du commissaire Dupin égal à lui-même : ronchon, imprévisible, caféinodépendant, mais diablement efficace !

    Mon avis :

    Je lis la série quasiment à l’envers, puisque ce tome est le tome 2 – j’ai déjà lu les tomes 3, 4 et 5, au gré des disponibilités à la bibliothèque. Le moins que je puisse dire est que ces romans sont faciles et agréables à lire, tout en parlant de sujets graves.

    Ce n’est pas que le commissaire Dupin n’aime pas enquêter, c’est plutôt qu’il n’aime pas devoir rendre des comptes au préfet matin, midi et soir du bon déroulement de l’enquête. En effet, trois cadavres ont été retrouvés et l’un d’entre eux était un ami du préfet. Au fur et à mesure de l’enquête, au fur et à mesure des découvertes du commissaire et de son équipe, le préfet deviendra bizarrement nettement moins ami avec cet homme, en une inimitié posthume due aux secrets, aux magouilles, et pire encore si affinités que le commissaire exhume patiemment. Trois cadavres, et trois jours d’enquête qui plonge le lecteur dans le passé de cette archipel, que ce soit un passé relativement récent ou un passé plus éloigné – les trésors que cherchent certains datent des siècles derniers, alors que d’autres veulent à tout prix faire entrer l’archipel dans le domaine du tourisme de masse. Ils trouvent tous leur place, au cœur de cette intrigue qui charrie pas mal d’ordures.

    Il n’est pas facile de se rendre aux Glénan – pas facile pour quelqu’un comme le commissaire ou comme moi qui apprécie modérément le bateau (l’option hélico me séduirait bien plus). Pourtant, ceux qui y vivent n’ont pas du tout envie de quitter ce cadre, tous se connaissent, et la majorité d’entre eux n’ont pas envie que ce site exceptionnel soit dégradé pour de bas motifs économiques. Je me plais à espérer qu’il en sera toujours ainsi et que l’intérêt du plus grand nombre sera préféré aux profits d’une pincée d’industriels. Il n’est pas facile de communiquer aux Glénan – il n’est pas de lignes fixes, simplement des portables, qui peuvent ne pas fonctionner en cas de tempête. La fin de l’enquête tourne alors quasiment en huis clos, dans ces îles où tout le monde connaît les habitudes de tout le monde, où les femmes ont l’habitude de faire face, seules, où les accidents sont fréquents, même pour les marins, plongeurs, nageurs les plus expérimentés, où les secrets finissent par être découverts. Justice finit par être rendue, pas forcément de la manière dont on pouvait le penser.
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    Message  Pinky Sam 14 Mar 2020 - 9:29

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Sam 14 Mar 2020 - 15:48

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Sam 27 Mar 2021 - 10:27

    Enquête troublante à Concarneau
    éditions Presse de la Cité – 352 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Le docteur Chaboseau, notable respecté de Concarneau, est retrouvé défenestré. Ni sa femme ni ses proches amis, un pharmacien et un négociant en vins, n’ont idée du mobile du crime. Alors que ses collaborateurs sont en vacances, et que ses beaux-parents arrivent pour le week-end de la Pentecôte, le commissaire Dupin découvre que le médecin était investi dans de multiples domaines : une collection de tableaux, des brasseries et conserveries locales, des projets immobiliers, sans oublier la construction navale. Autant de sources de conflit, et de pistes à suivre. Pour démêler l’écheveau, il lui faudra attendre le retour de sa fidèle assistante Nolwenn, puis trouver un appui inattendu auprès de Simenon et de son roman Le Chien jaune, qui voit Maigret enquêter à Concarneau.

    Mon avis :

    J’ai passé quinze jours difficiles d’un point de vue professionnel, et là, j'ai commencé dix jours difficiles d’un point de vue… félin auquel se sont ajoutés des soucis familiaux. Il ne s’agit pas ici de justifier pour quelles raisons j’ai moins apprécié ce livre que je ne l’aurai apprécié dans d’autres conditions, non. Il s’agit simplement de dire qu’un livre qui vous plait, vous emporte, vous émeut, le fera en toutes circonstances. Si j’ai lu ce livre, j’ai que j’ai apprécié les enquêtes précédentes que j’ai lu de cet auteur. Là, pourtant, la magie n’a pas opéré. Pourquoi ?
    Je crois que la faute en ait à toutes les digressions qui prennent place au cours de ses deux jours d’enquête, au point que je me suis demandée comment l’enquête avait pu être résolue si rapidement. Alors oui, elle a pu l’être grâce à l’interaction entre la réalité et le roman, ou plutôt grâce à l’intertextualité. Enquête troublante à Concarneau est un hommage au Chien Jaune de Simenon, écrit après que l’écrivain a séjourné à Concarneau. Il se serait inspiré d’un authentique fait divers, et c’est à cause de cet authentique fait divers que le meurtre d’aujourd’hui aurait eu lieu. L’enquête actuelle bouclerait la boucle, en quelque sorte.
    Oui, l’enquête fut résolue, et pourtant, j’ai eu un immense sentiment d’inachevé, non qu’il reste des zones d’ombres mais parce que certains arc narratifs n’ont pas été assez exploités. J’ébauche quelque chose ici, ah, non, finalement, je n’expliquerai pas ce qui s’est passé. J’ébauche une autre piste là, qui nous plonge dans le passé d’une des personnes qui gravite autour de la victime. Finalement, non, je n’irai pas au bout des choses non plus.
    Et les appels téléphoniques… Je n’ai pas compté le nombre de fois où le commissaire a été interrompu lors d’un interrogatoire par un appel, cassant ainsi le rythme et de l’intrigue et de l’interrogatoire. Je ne compte plus non plus les interrogatoires qui n’ont pas servi à grand chose. Finalement, la partie la plus intéressante est sans doute celle où le commissaire déploie des efforts énormes pour retrouver Nolwenn, sa fidèle adjointe, la plus indispensable membre de son équipe, qui est partie en congé. Sans elle, tout tourne moins bien. Avec elle, tout avance plus vite.
    J’ai aussi oublié le nombre de fois où la nourriture, que ce soit à la conserverie ou au restaurant, sera longuement décrite. Bizarrement, quand c’est le commissaire Montalbano qui fait une pause déjeuner, cela ne me pose pas de problème. Ici, cela m’a semblé totalement parasiter le récit, tout comme les interventions des beaux-parents du commissaire, venus passer le week-end en famille, et dont les apparitions ne feront guère avancer le récit – si ce n’est pour nous faire comprendre qu’Hélène ne tient pas son beau-fils en haute estime.
    Enquête troublante à Concarneau ne fut pas une lecture désagréable. Elle ne fut pas inoubliable non plus.
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    Message  louloute Sam 27 Mar 2021 - 10:34

    Merci Nina pour ta critique en demi-teinte, effectivement c'est pas le premier que tu lis de cet auteur, va t 'en savoir sur celui-ci il a peut etre glisser sur la savonnette   lol!
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    Message  Nina Sam 27 Mar 2021 - 10:47

    Merci Louloute pour ta visite.
    Oui, surtout que, après avoir lu le tome 7 (là, c'est le tome 8  ), je me suis rendu compte que le début de l'intrigue était construit de la même manière (en plus agréable à lire, toutefois).
    Nina
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    Message  Nina Sam 27 Mar 2021 - 10:54

    BANNALEC, Jean-Luc 51qsps10

    Les secrets de Brocéliande
    Edition Pocket - 384 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Le commissaire Dupin et son équipe s’apprêtent à passer un moment de détente en forêt de Brocéliande – officiellement forêt de Paimpont –, la plus grande de Bretagne. En effet, Nolwenn, sa fidèle assistante, lui a proposé d’allier obligations professionnelles et découverte du « dernier royaume des fées », l’épicentre breton du fantastique, l’endroit mythique par excellence. Pendant que son équipe prépare la visite de l’église du Graal et du Val sans retour, Dupin va interroger pour le compte d’un collègue parisien le directeur du centre de Recherches arthuriennes. Mais, quand il se présente, il découvre un cadavre. Premier meurtre d’une série…

    Mon avis :

    Finalement, j’ai préféré le tome 7 au tome 8, lu voici une semaine, à peu près. Je me suis donc interrogée sur la raison qui m’a fait préférer cette septième enquête à la huitième et qui fait que, si je les avais lues dans l’ordre, j’aurai été encore plus déçue.
    Tout d’abord, ce n’est pas les personnages secondaires qui m’ont conquises. Ils sont tous parfaitement imbuvables, imbus d’eux-mêmes, sûrs de leur prestige, et ne se préoccupent pas plus que cela d’aider les policiers à résoudre l’enquête. Protéger ceux qui sont encore en vie et pourraient être sauvés s’ils se décidaient à coopérer un peu ? Cela ne leur traverse même pas l’esprit. Avec de futures victimes potentielles pareilles, le(s) coupable(s) peuvent agir en paix. Non, cette fois-ci, le commissaire Dupin est entouré de ses enquêteurs habituels, et cela change tout pour l’enquête. Nolwenn n’est pas présente sur les lieux de l’enquête, pourtant, de son bureau, quasiment « de commandement », elle coordonne, recherche, et bien sûr trouve, à croire que c’est elle la commissaire, et non pas Dupin. Quant à ses deux autres enquêteurs, ils ne se ménageront pas non plus, vivant là une des enquêtes les plus douloureuses de leur carrière. Une des plus rapides aussi, parce qu’il ne faudra que deux jours au commissaire pour résoudre l’enquête. Deux jours entiers – on ne dort guère quand le danger est tout proche.
    Puis je me suis demandé si, finalement, cette enquête ne m’avait pas plu parce que le personnage principal était la forêt de Brocéliande elle-même, ses mystères, son atmosphère, ses créatures merveilleuses aussi. J’ai retrouvé la fontaine, le chevalier Noir, Yvain, tous les personnages de la légende Arthuréenne n’étaient jamais loin – et ce n’était pas désagréable.
    Dupin n’est pas le chevalier Yvain : il respecte les promesses faites à Claire qui, de toute façon, lui a bien dit qu’elle aurait su attendre la fin de son enquête.
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    Message  Pinky Dim 28 Mar 2021 - 11:00

    merci Nina pour ces présentations
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    Message  Nina Dim 28 Mar 2021 - 11:25

    Merci Pinky pour ta visite.

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