Small World (Je n'ai rien oublié)
Éditions Points de 2011, 358 pages
Quatrième de couverture :
A soixante ans, Conrad Lang vit aux crochets d'une riche famille qui l'a recueilli enfant et continue à le faire vivre en l'employant comme gardien. Un soir, il met accidentellement le feu à leur villa. Ce sont les premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer, qui va avoir d'autres conséquences troublantes. Au fur et à mesure que sa mémoire proche est engloutie, des souvenirs que certains espéraient enfouis à tout jamais resurgissent peu à peu...
Mon avis :
Autant le dire d'entrée, ce livre est un coup de cœur : l'histoire de Conrad est vraiment touchante, elle montre à travers lui la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire que peut causer la maladie D'Alzeimer, mais aussi que l'on peut tout de même avoir des bribes d'un passé lointain. On peut donc constater que Martin Suter s'est bien renseigné sur le sujet de cette maladie en nous faisant part aussi d'informations assez intéressantes.
Au niveau de l'intrigue, elle est efficace puisque dès le début, on pressent un secret bien gardé autour de cette famille de haute bourgeoisie car la matriarche Elvira Senn ne veut pas que Conrad se souvienne du passé : Ses souvenirs pourraient-ils bouleverser la réputation de cette famille bourgeoise ?
Quant aux personnages, l'auteur a su nous les décrire finement avec des personnalités propres à chacun et dont leurs pensées sont voilées, bref ils sont très diversifiés.
Pour finir, c'est un très bon roman superbement bien écrit et bien construit avec une fin surprenante comprenant une bonne morale qui prouve que les personnes qui riaient de "Koni", auraient mieux fait de s'abstenir.
Au niveau de l'intrigue, elle est efficace puisque dès le début, on pressent un secret bien gardé autour de cette famille de haute bourgeoisie car la matriarche Elvira Senn ne veut pas que Conrad se souvienne du passé : Ses souvenirs pourraient-ils bouleverser la réputation de cette famille bourgeoise ?
Quant aux personnages, l'auteur a su nous les décrire finement avec des personnalités propres à chacun et dont leurs pensées sont voilées, bref ils sont très diversifiés.
Pour finir, c'est un très bon roman superbement bien écrit et bien construit avec une fin surprenante comprenant une bonne morale qui prouve que les personnes qui riaient de "Koni", auraient mieux fait de s'abstenir.