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5 participants

    AKOUNINE, Boris

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    Message  Nina Sam 21 Jan 2012 - 23:03

    AKOUNINE, Boris Azazel10

    Titre : Azazel.
    Auteur : Boris Akounine.
    Editeur : 10/18
    Nombre de pages : 318.

    Quatrième de couverture :

    « Voici les aventures d’Eraste Fandorine, nouveau venu sur la scène du roman policier, même si ses aventures se déroulent au XIXe siècle en Russie. Fandorine est un jeune policier extrêmement intelligent qui, de Moscou à Londres, résout des énigmes subtiles. Il faut s’accrocher car, dans ces deux premières enquêtes, il y a à la fois de l’humour, une culture fabuleuse, un art du feuilleton à la Eugène Sue et une dévotion pour la littérature russe du siècle dernier. L’auteur nous offre du Gogol ou du Tolstoï à la sauce polar et réussit formidablement ses constructions à tiroirs. On sent de la jubilation derrière tout cela et le lecteur ne peut bouder son plaisir tant les parodies sont excellentes, les histoires épatantes, l’écriture remarquable. A suivre ». Lire.

    Mon avis :

    Ce roman est mon premier contact avec le roman policier historique russe, et je crois sincèrement qu’il me faudra un laps de temps certain avant que je tente à nouveau l’expérience. Les causes sont nombreuses :
    - Leif Davidsen, pour le roman policier, et Mickaël Honaker, pour le roman historique, m’ont dressé un tel portrait de la Russie que la vision de Boris Akounine m’a semblé fade. Je ne vous parle même pas de mes souvenirs de Tourgueniev ou Tolstoï.
    - Les détails et les descriptions foisonnent, un des travers du roman historique.
    - Les péripéties et les retournements de situations sont trop nombreux à mon goût. Si le livre se veut un hommage au roman-feuilleton du XIXe siècle, le résultat n’est même pas réussi à mes yeux. Je ne suis pas non plus très fan d’Alexandre Dumas.
    - Le héros, Eraste, s’il me paraissait intéressant dans les cent premières pages, devient ensuite un mélange de vanité insoluble et de chance inouïe. Son plus gros défaut est son incapacité totale et complète à tirer des leçons de ses expériences passées et à accomplir une mission simple : protéger. Il a toujours été incapable de se protéger, ne lui demandons pas de protéger autrui. Le dénouement, qui ne m'a pas surprise (un rebondissement de plus) le changera-t-il ? J’aimerai dire que oui – je crains tant qu’il ait gardé ces défauts que je n’ai pas envie d’aller vérifier dans le second tome de cette série.
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    Message  Pinky Dim 22 Jan 2012 - 11:41

    merci Nina pour cette présentation mais je passe mon tour encore une fois
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    Message  Nina Dim 22 Jan 2012 - 11:49

    Merci de ta visite Pinky.
    Tu as entièrement raison : d'autres lectures, plus intéressantes, t'attendent.
    caro
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    Message  caro Mar 24 Jan 2012 - 11:50

    Merci Nina, pas trop tentée non plus Very Happy
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    Message  Nina Mar 24 Jan 2012 - 15:59

    Tu as bien raison Caro : merci de ta viste.
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    Message  Nina Sam 14 Mar 2015 - 13:09

    Le conseiller d'état.
    Edition 10/18 - 460 pages.

    Mon résumé :

    1891. Le général Krapov est envoyé en Sibérie. A cause de lui, une jeune détenue s’est suicidée. Il ne se sent pas responsable, il ne pouvait imaginer qu’une femme qui n’appartenait pas à la noblesse pourrait être sensible aux affronts ! Décidément, le général est un grand incompris. Il n’aura guère le temps de méditer : il est assassiné dans le train par Eraste Fandorine – ou plutôt, pour un révolutionnaire qui s’est fait passer pour lui.

    Mon avis :

    Ce livre est long, plus de 460 pages. Du coup, j’aurai aimé vous écrire une longue analyse, vous expliquant l’importance de ce récit, son intérêt historique et policier, et je m’aperçois que je n’ai pas grand chose à dire, et encore moins à écrire.
    Je n’ai pas tremblé pour Fandorine, le héros, même si sa vie est plusieurs fois en danger. Il est « le » héros, et se sort indemne quasiment en toutes circonstances. Oui, il est un tout petit peu soupçonné de meurtres au début du roman, ce quiproquo tragi-comique ne dure pas longtemps.
    Les personnages les plus intéressants sont sans conteste les révolutionnaires, avec Grine à leur tête, mais aussi le Bouvreuil, l’Aiguille. Leurs motivations leurs actes sont soigneusement analysés, et pour des personnes qui veulent vraiment faire changer les choses – ceux que j’ai nommés – combien sont devenus révolutionnaires par goût du danger ou par opportunisme ?
    Je m’intéresse aussi aux personnages féminins. L’Aiguille, encore une fois, est de loin le plus intéressant. L’amour, au sens le plus large du terme, la guide, loin des préjugés qui devraient être ceux de sa caste. Elle est courageuse, fidèle, lucide aussi, entièrement dévouée aux autres. Et si elle est prise en défaut une fois – une seule fois – je mets au défi quiconque de ne pas l’avoir été à sa place. Esther est le nouvel amour de Fandorine, mais aussi le symbole de l’oppression à peine discrète subie par le peuple juif. Elle est le pendant féminin, protégée par la richesse de sa famille, de Grine – combien de temps durera cette protection ? Difficile à dire. Julie, quant à elle, pourrait symboliser le sort réservé aux femmes sans famille, sans appui. Julie n’est pas une maitresse-femme, elle se laisse entraînée par ses sentiments, sans réellement penser aux autres. Elle est l’antithèse de l’Aiguille.
    Plus que l’intrigue policière, c’est la peinture de la Russie au XIXe siècle qui est intéressante. Nous assistons à une véritable guerre civile entre exaction tolérée, violence, torture. Tout est permis pour conserver la puissance du Tsar, et surtout de sa police. Désespérant ? Oui. Et l’impression que la Russie, en 2015, n’est toujours pas sortie de son chaos.
    Keana
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    Message  Keana Sam 14 Mar 2015 - 20:26

    Quand je lis la quatrième de couverture et le début de ton avis je me dis que c'est un livre policier, puis tes dernières phrases ma laissent à penser, n'est ce pas un roman quasi historique ? Ou alors un policier/historique ?
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    Message  Nina Sam 14 Mar 2015 - 21:01

    C'est plus un roman historique qu'un roman policier à mes yeux : on connaît les coupables, on connait les futures victimes,
    Spoiler:
    C'est vraiment une peinture intéressante de la Russie tsariste et de sa police. Je terminerai par cette citation, éclairante à mes yeux : Le prestige du pouvoir est plus important que tout, y compris la vérité.
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    Message  Keana Sam 14 Mar 2015 - 21:16

    Merci pour tes éclaircissement Nina. Ce n'est donc pas un livre que je lirai.
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    Message  Nina Sam 14 Mar 2015 - 22:51

    Je ne te le reprocherai pas ! C'est ma troisième rencontre avec cet auteur, et c'est le livre le moins décevant des trois (j'ai abandonné le second au bout de cent pages).
    Hesperide
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    Message  Hesperide Dim 15 Mar 2015 - 8:51

    Nina, merci pour ton commentaire, je suis interessee car j'ai fait deux essais de lire Akounin. Le premier c'etait Le gambit turc. Polar historique? Je connais ces moments de l'histoire de la Russie ou la Bulgarie y est tres presente. Le roman fait plutot Jules Vernes, je n'ai pas aime. Puis, j'ai pris un des romans sur Pelagie et j'ai abandonne ce qui ne m'arrive pas souvent Embarassed
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    Message  Pinky Dim 15 Mar 2015 - 10:32

    merci Nina pour cette nouvelle présentation, je ne suis toujours pas convaincue...
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    Message  Nina Dim 15 Mar 2015 - 10:51

    Merci Pinky et Hespéride pour votre visite.
    @Hespéride : je n'ai pas lu le Gambit turc, par contre, comme toi, j'ai commencé un volume de la série Pélagie dont j'attendais beaucoup, et le livre m'est tombé des mains au bout de cents pages, je n'ai pas eu envie de poursuivre un livre aussi mal construit (les héros d'Akounine ne semblent jamais tirer leçon des faits observés).
    @Pinky : pour ma part, j'ai l'impression d'avoir lu la moitié du roman pour rien, notamment quand
    Spoiler:
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    Message  Pinky Dim 15 Mar 2015 - 10:57

    il n'a certainement pas la même logique ou la même compréhension que le lecteur... clin d\'oeil
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    AKOUNINE, Boris Empty Re: AKOUNINE, Boris

    Message  Nina Dim 15 Mar 2015 - 11:39

    Ou alors, il est très naïf, voire manipulable - c'est tout de même sa sixième enquête clin d\'oeil .

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