Titre : Azazel.
Auteur : Boris Akounine.
Editeur : 10/18
Nombre de pages : 318.
Quatrième de couverture :
« Voici les aventures d’Eraste Fandorine, nouveau venu sur la scène du roman policier, même si ses aventures se déroulent au XIXe siècle en Russie. Fandorine est un jeune policier extrêmement intelligent qui, de Moscou à Londres, résout des énigmes subtiles. Il faut s’accrocher car, dans ces deux premières enquêtes, il y a à la fois de l’humour, une culture fabuleuse, un art du feuilleton à la Eugène Sue et une dévotion pour la littérature russe du siècle dernier. L’auteur nous offre du Gogol ou du Tolstoï à la sauce polar et réussit formidablement ses constructions à tiroirs. On sent de la jubilation derrière tout cela et le lecteur ne peut bouder son plaisir tant les parodies sont excellentes, les histoires épatantes, l’écriture remarquable. A suivre ». Lire.
Mon avis :
Ce roman est mon premier contact avec le roman policier historique russe, et je crois sincèrement qu’il me faudra un laps de temps certain avant que je tente à nouveau l’expérience. Les causes sont nombreuses :
- Leif Davidsen, pour le roman policier, et Mickaël Honaker, pour le roman historique, m’ont dressé un tel portrait de la Russie que la vision de Boris Akounine m’a semblé fade. Je ne vous parle même pas de mes souvenirs de Tourgueniev ou Tolstoï.
- Les détails et les descriptions foisonnent, un des travers du roman historique.
- Les péripéties et les retournements de situations sont trop nombreux à mon goût. Si le livre se veut un hommage au roman-feuilleton du XIXe siècle, le résultat n’est même pas réussi à mes yeux. Je ne suis pas non plus très fan d’Alexandre Dumas.
- Le héros, Eraste, s’il me paraissait intéressant dans les cent premières pages, devient ensuite un mélange de vanité insoluble et de chance inouïe. Son plus gros défaut est son incapacité totale et complète à tirer des leçons de ses expériences passées et à accomplir une mission simple : protéger. Il a toujours été incapable de se protéger, ne lui demandons pas de protéger autrui. Le dénouement, qui ne m'a pas surprise (un rebondissement de plus) le changera-t-il ? J’aimerai dire que oui – je crains tant qu’il ait gardé ces défauts que je n’ai pas envie d’aller vérifier dans le second tome de cette série.
Auteur : Boris Akounine.
Editeur : 10/18
Nombre de pages : 318.
Quatrième de couverture :
« Voici les aventures d’Eraste Fandorine, nouveau venu sur la scène du roman policier, même si ses aventures se déroulent au XIXe siècle en Russie. Fandorine est un jeune policier extrêmement intelligent qui, de Moscou à Londres, résout des énigmes subtiles. Il faut s’accrocher car, dans ces deux premières enquêtes, il y a à la fois de l’humour, une culture fabuleuse, un art du feuilleton à la Eugène Sue et une dévotion pour la littérature russe du siècle dernier. L’auteur nous offre du Gogol ou du Tolstoï à la sauce polar et réussit formidablement ses constructions à tiroirs. On sent de la jubilation derrière tout cela et le lecteur ne peut bouder son plaisir tant les parodies sont excellentes, les histoires épatantes, l’écriture remarquable. A suivre ». Lire.
Mon avis :
Ce roman est mon premier contact avec le roman policier historique russe, et je crois sincèrement qu’il me faudra un laps de temps certain avant que je tente à nouveau l’expérience. Les causes sont nombreuses :
- Leif Davidsen, pour le roman policier, et Mickaël Honaker, pour le roman historique, m’ont dressé un tel portrait de la Russie que la vision de Boris Akounine m’a semblé fade. Je ne vous parle même pas de mes souvenirs de Tourgueniev ou Tolstoï.
- Les détails et les descriptions foisonnent, un des travers du roman historique.
- Les péripéties et les retournements de situations sont trop nombreux à mon goût. Si le livre se veut un hommage au roman-feuilleton du XIXe siècle, le résultat n’est même pas réussi à mes yeux. Je ne suis pas non plus très fan d’Alexandre Dumas.
- Le héros, Eraste, s’il me paraissait intéressant dans les cent premières pages, devient ensuite un mélange de vanité insoluble et de chance inouïe. Son plus gros défaut est son incapacité totale et complète à tirer des leçons de ses expériences passées et à accomplir une mission simple : protéger. Il a toujours été incapable de se protéger, ne lui demandons pas de protéger autrui. Le dénouement, qui ne m'a pas surprise (un rebondissement de plus) le changera-t-il ? J’aimerai dire que oui – je crains tant qu’il ait gardé ces défauts que je n’ai pas envie d’aller vérifier dans le second tome de cette série.