Tant de chiens
Editions Asphalte - 199 pages
Présentation de l’éditeur :
Encore une mauvaise période pour Santiago Quiñones, flic à Santiago du Chili. Son partenaire Jiménez vient de mourir au cours d’une fusillade avec des narcotrafiquants. Pire encore, le défunt semble avoir été mêlé à des histoires peu claires, et il avait les Affaires internes sur le dos.
Par curiosité autant que par désœuvrement, Santiago commence à mener l’enquête, et il retrouve une jeune femme qu’il connaît bien, Yesenia. Tous deux ont grandi dans le même quartier avant que leurs chemins se séparent. Entretemps, Yesenia a connu l’enfer : séquestrée et violée par son beau-père, elle ne vit plus que pour se venger. Au nom de leur amitié passée, elle va demander à Santiago d’abattre son bourreau…
Mon avis :
Amateur de douceur et de tendresse, passez votre chemin promptement. L’intrigue commence fort, par une descente de police et une fusillade. Santiago Quinones se retrouve sévèrement blessé, à cause, notamment, des mâchoires du rottweiler appartenant aux narcotrafiquants. Il a plus de chance que son co-équipier, qui meurt de ses blessures. Qui était-il vraiment, ce Jimenez ? Les affaires internes étaient sur son dos, aurait-il été le complice des trafiquants ? A voir, à découvrir pour Santiago qui peine à se remettre, surtout qu’il se retrouve plongé dans son passé en rencontrant celle qui était sa petite voisine et qui depuis a eu une vie des plus chaotiques. Les services sociaux, la justice ? Oubliez très vite, merci. Pour la justice il faut la faire soi-même, et c’est ce que Yesenia demande à Santiago.
Dire qu’il est empêtré dans deux histoires différentes, c’est peu. Dire que ces affaires sont encore plus compliquées qu’elles ne le paraissent est … simple. Santiago doit se méfier de tous, ou presque, surtout qu’il a parfois une forte tendance à baisser plus que largement sa garde. Sa vie sentimentale est compliquée, sa vie sexuelle est compliquée, son usage de la drogue est dissipée. Bref, nous avons parfois des scènes très mouvementées et très crues.
Optimiste, ce roman ? Non, pas vraiment. Je n’irai pas jusqu’à dire « pas du tout », disons que le chemin vers la justice et la vérité est parsemé d’embûches. Pour la tranquillité, vous repasserez.