Quatrième de couverture :
Nick Guest, fils d'un petit antiquaire de province et brillant boursier d'Oxford, s'intalle à Londres pour mener à bien sa thèse de littérature. Il loue une chambre dans l'hôtel particulier des parents de son ami Toby Fedden et entre dans l'intimité de la famille : Gérard le père, un ambitieux député Tony, Rachel la mère, soeur d'un baron fortuné, et Catherine leur fille maniaco-dépressive.
Nick devient le spectateur fasciné d'une société où les héritiers des grandes familles, les ladies désoeuvrées et les conservateurs règnent en maître. La Ligne de Beauté est une fresque flamboyante du Londres des années Thatcher, quand ascension sociale rimait avec hédonisme.
Mon avis :
L'auteur nous raconte la vie londonnienne des années 1980 vu par les yeux de Nick Guest, un jeune homme séduit, par la découverte de l'homosexualité et par le luxe de la vie de la haute société anglaise sous Margaret Thatcher.
Installé chez un politicien Nick mène une vie de parasite. Il est l'amant du fils d'un magnat libanais, plein au as, drogué à la cocaîne. Il a une vie facile. Tous les "coups" du milieu homosexuel sont décrits sans fausse pudeur.
Le sida jette une note sombre vers la fin du récit, avec son lot de souffrances et de trahisons qui gagne le devant de la scène, tandis que le piège de l'intrigue est mis en place.