LA CROIX DES DECASTES
SF, édité au fleuve noir anticipation en 1977
224 pages
Résumé
La Bête avançait en se déhanchant sur de hautes pattes minces.
Un insecte. Un insecte de six mètres de haut, incandescent. Le corps rond, les pattes grêles, la tête hideuse et ses quatre yeux rougeoyaient. Les mandibules béèrent sur un gouffre de flammes. Dans cette trappe ardente, des crochets cliquetaient.
Les condamnés les plus proches du monstre hurlaient à s'arracher la gorge. Leur chair se boursouflait de cloques grésillantes, et leurs cheveux s'enflammaient.
Une puanteur de viande calcinée racla les narines de Jalen. II se trouvait à l'autre extrémité de la salle, mais, à cette distance, un souffle de chaleur ardente assécha d'un coup la sueur sur son corps.
La peur. Comment vaincre une terreur aussi viscérale ? II ferma les yeux.
Mon ressenti
Le début promettait d’être mouvementé et intéressant. L’histoire l’est mais la répétition des aventures fait place à de la superficialité. Il y a quand même des idées intéressantes tant autour du thème de l’esclavage que de la sexualité. L’auteur donne une vision hors norme des rôles homme/femme, il y a apparition de l’homosexualité, des jeux sexuels à plusieurs… bref une liberté sexuelle qui apparait. Autre angle, c’est que nous (notre genre humain) sommes regardés comme les sauvages et observés par des êtres bien plus évolués que nous : cela donne des regards croisés qui permettent de relativiser nos avancés. Au final, qui est l’esclave, le sauvage ? Qui est en lien avec soi et ses propres émotions ?
Batailles, péripéties, décors pittoresques, personnages étonnants rendent cette histoire sans prétention sympathique.
SF, édité au fleuve noir anticipation en 1977
224 pages
Résumé
La Bête avançait en se déhanchant sur de hautes pattes minces.
Un insecte. Un insecte de six mètres de haut, incandescent. Le corps rond, les pattes grêles, la tête hideuse et ses quatre yeux rougeoyaient. Les mandibules béèrent sur un gouffre de flammes. Dans cette trappe ardente, des crochets cliquetaient.
Les condamnés les plus proches du monstre hurlaient à s'arracher la gorge. Leur chair se boursouflait de cloques grésillantes, et leurs cheveux s'enflammaient.
Une puanteur de viande calcinée racla les narines de Jalen. II se trouvait à l'autre extrémité de la salle, mais, à cette distance, un souffle de chaleur ardente assécha d'un coup la sueur sur son corps.
La peur. Comment vaincre une terreur aussi viscérale ? II ferma les yeux.
Mon ressenti
Le début promettait d’être mouvementé et intéressant. L’histoire l’est mais la répétition des aventures fait place à de la superficialité. Il y a quand même des idées intéressantes tant autour du thème de l’esclavage que de la sexualité. L’auteur donne une vision hors norme des rôles homme/femme, il y a apparition de l’homosexualité, des jeux sexuels à plusieurs… bref une liberté sexuelle qui apparait. Autre angle, c’est que nous (notre genre humain) sommes regardés comme les sauvages et observés par des êtres bien plus évolués que nous : cela donne des regards croisés qui permettent de relativiser nos avancés. Au final, qui est l’esclave, le sauvage ? Qui est en lien avec soi et ses propres émotions ?
Batailles, péripéties, décors pittoresques, personnages étonnants rendent cette histoire sans prétention sympathique.