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4 participants

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    Message  Nina Mer 7 Aoû 2013 - 16:02

    JAMES, Bill Tate10

    Mal à la tête
    Edition Rivages/noir - 346 pages.

    Présentation de l'éditeur (extrait) :

    L’inspectrice Sally Bithron et sa supérieure, la commissaire principale adjointe Esther Davidson, sont envoyées en mission dans une brigade éloignée de leur propre secteur. Elles ont été chargées par le ministère de l’intérieur d’enquêter sur de possibles malversations. La demande d’enquête a été déclenchée après le meurtre d’un informateur important dont le corps a été retrouvé dans une décharge, sauvagement lardé de coups de couteau.

    Mon avis :

    Le titre français se trouve être particulièrement bien choisi - je vous laisse deviner pourquoi. Pour ma part, j'écris ce billet au fur et à mesure de mes sessions de lectures avec lui.
    p. 7 à 98 : nous n'en sommes même pas à ce que raconte la quatrième de couverture (raccourcie par mes soins). Que l'enquête prenne son temps est une chose, que le texte soit particulièrement bavard en est une autre. Nous avons les exigences des deux policières à leur arrivée en matière de sécurité (Esther craint d'être espionnée), des compte-rendus du procès (intéressants, certes, mais comme le juge, je me suis demandée le pourquoi de certaines digressions) et l'approche, puis l'interrogatoire de Pamela, la compagne du défunt, sans oublier la tentative d'infiltration de Sally. Bavard - à se demander même si les deux policières ne s'écoutent pas parler.
    p. 99 à 232 : nous n'entrons toujours pas dans le vif du sujet. Les enquêtrices parlent, se parlent, s'écoutent parler, parlent presque pour ne rien dire. Esther a de plus un très vif échange avec son mari, qui compromet le reste de l'enquête. Visiblement, les anglais n'ont pas d'équivalent des boeufs carottes, et c'est bien dommage. Quand un policier enquête sur un autre policier, tous les coups sont permis. Ou comment il est "normal" d'enquêter sur la vie privée de ses collègues. Machiste, la police anglaise ? La commissaire donne parfois elle-même le marteau, pardon le bâton pour se faire battre.
    p : 232 : l'événement capital prédit par le quatrième de couverture survient. Il se révèlera ne l'être pas tant que cela. Et c'est reparti pour beaucoup de bavardages, d'injures envers la police, etc, etc.
    Au final, un roman décevant, où toutes les pistes (ou presque) restent inabouties et tous les coups sont permis pour empêcher les fliquettes de tirer cette affaire au clair. Bonne nouvelle : elles savent très bien bousiller leur enquête toute seule.
    peyrelong
    peyrelong
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    Message  peyrelong Mer 7 Aoû 2013 - 22:28

    Merci Nina. J'éviterai soigneusement ce JAMES, alors que j'aime bien Peter JAMES et P.D. JAMES
    Il y a malheureusement trop d'auteurs de polars qui confondent longueur et délayage avec efficacité
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    Message  Nina Jeu 8 Aoû 2013 - 9:42

    Merci Peyrelong pour ta visite.
    Ce serait, dit-on, un roman d'ambiance, un roman où l'atmosphère compte plus que les faits. Heureusement, car les faits, il n'y en a guère.
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    Pinky
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    Message  Pinky Jeu 8 Aoû 2013 - 11:09

    j'aime beaucoup la pointe d'humour que tu as glissé dans ton avis, le doliprane n'est pas vendu avec ! cela dit je ne le lirai pas, merci Nina
    Nina
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    Message  Nina Jeu 8 Aoû 2013 - 12:46

    Merci Pinky.
    Oui, j'ai choisi la carte de l'humour car j'ai vraiment eu du mal à le terminer (et à ne pas céder à la tentation du doliprane).
    Ratdebibliotheque
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    Message  Ratdebibliotheque Jeu 8 Aoû 2013 - 17:05

    Serait-ce un peu comme le fameux "Mort à Venise", ennuyant au possible ?
    Je suis partagée, vu ton avis, entre le lire ou pas car j'adore quand il y a beaucoup de dialogues mais si, à la fin, c'est ouvert, j'aime pas.
    Nina
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    Message  Nina Ven 9 Aoû 2013 - 0:14

    J'ai lu Mort à Venise, et je ne me souviens pas qu'il était aussi ennuyeux... que ce livre !
    Il y a des dialogues qui n'en sont pas : chacun parle, mais n'écoute pas ce que dit l'autre, ce qui fait vraiment bizarre. C'est comme si on lisait des monologues entrelacés.
    Disons qu'à la fin
    Spoiler:
    Ratdebibliotheque
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    Message  Ratdebibliotheque Ven 9 Aoû 2013 - 13:24

    Ah, ça me donne beaucoup moins envie du coup, merci pour ces précisions.
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    Message  Nina Lun 5 Aoû 2019 - 20:27

    JAMES, Bill 51nlop10

    Le big boss
    édition Rivages/noir – 334 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Elle s’appelle Mandy mais a décidé qu’elle serait « Noon ». Elle a 13 ans, vit dans une cite et a fait les gros titres des journaux : elle a pris une balle perdue lors d’un règlement de comptes entre truands. Cependant, l’histoire se révèle plus complexe ; Mandy transportait de la drogue pour le compte d’un gang et l’examen balistique démontre qu’elle était visée. Qui pouvait avoir intérêt a sa mort ? Du côté de la police, l’enquête s’enlise car le torchon brûle entre le chef de la police Mark Lane et son adjoint, le retors Desmond Iles. Mais comme toujours, c’est le superintendant Colin Harpur qui tirera son épingle du jeu.

    Mon avis :

    Je découvre la série Harpur et Iles avec cet opus, découvrant en même temps que de nombreux titres n’ont pas été traduits en français – ou restent encore à traduire pour le plus grand plaisir des lecteurs, c’est selon. Ce n’est rien de dire que ce n’est pas vraiment l’entente entre eux. C’est encore moins l’entente avec le chef de la police, Mark Lane, qui sort tout juste d’une grande dépression nerveuse et ne va pas vraiment bien. En plus, l’affaire qui leur est tombée dessus est tout sauf facile, paisible, jouable. Que des revendeurs de drogue de réseaux différents se tirent dessus, en pleine rue, en pleine journée, est déjà hautement pénible (que fait la police, franchement ?) mais qu’une gamine de treize ans ait été tuée, alors là, franchement (bis), rien ne va plus. Surtout, il ne faut pas longtemps avant que la police ne découvre – et ne garde l’information pour elle, après tout, enquêter, c’est enquêter, on ne va pas tout dire à la presse, qui laisse sous-entendre que la police « couvre » le chef des dealers. Ce n’est pas vrai, puisque ce n’est pas lui le responsable. Il faut pourtant bien le trouver. Il faut pourtant parvenir à s’entendre dans la police, entre ceux qui veulent infiltrer un policier dans l’un des réseaux de drogue, et ceux qui ne veulent surtout pas, se rappelant le désastre récent qui a entraîné la mort d’un policier infiltré.

    De l’autre côté, nous avons le chef du réseau. Il est un homme qui a plus de points communs avec les policiers qu’on ne le pense. Il réfléchit toujours à ce qui se fait, ne se fait pas, est bouleversé par la mort de Mandy parce que franchement, il n’avait absolument pas voulu cela, et croit ses hommes quand ils lui disent qu’ils n’ont pas tiré sur elle. Il tient à une certaine forme de respectabilité : il a une maison somptueuse (qui n’est pas sans rappeler celle du chef de la police), il est séparé de sa femme et a la garde de ses enfants (la justice est bien faite), Il a aussi des contacts privilégiés avec un policier, qui le tient, moyennant finance, informé de beaucoup d’événements, et ne rêve que d’une collaboration plus poussée avec la police « comme cela existe ailleurs », dit-on. Autant vous dire que l’image de la police en prend sérieusement un coup si tel est le cas ! Le livre a été écrit en 1996, et je trouve bon de m’en souvenir, et aussi de lire des polars des années 90, un peu oublié à notre époque où l’on zappe énormément. En tout cas, c’est quasiment la guerre dans les services de police, pas seulement une guerre ouverte, non, mais une guerre où toutes les ruses sont permises pour parvenir à ses fins, surtout quand un (oui, il suffit d’un) policier est un « ripoux » . Je ne me permettrai pas de juger son intelligence : son sens de la ruse, du louvoiement, son instinct de protection sont très forts. Pour le sens de la justice, le véritable rôle de la police, vous repasserez.

    En lisant ce livre, j’ai vraiment eu l’impression de voir une police débordée, débordée par l’ampleur du trafic de drogue, qui contamine même les tous jeunes adolescents, débordée par les luttes internes, le mal-être des policiers, la corruption aussi, et les « gangsters », ayant un souci de respectabilité, tout en subissant des luttes, internes et externes. Je n’ai garde d’oublier les vies sentimentales des uns et des autres, très compliquées. Et si les « gangsters » s’expriment de manière châtiée, ce n’est pas vraiment le cas des policiers.

    Un auteur que je suis ravie de (re) découvrir.
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    Message  Pinky Dim 11 Aoû 2019 - 12:20

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Dim 11 Aoû 2019 - 15:25

    Merci PInky pour ta visite.

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