Présentation de l’éditeur :
C’est sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale qu’Arlen Wagner a découvert son l’horrible don : celui de voir la mort dans les yeux de ceux qu’elle va frapper. Et jamais il ne se trompe. De retour dans une Amérique en paix, il arrive tant bien que mal à l’oublier jusqu’au moment où il se réveille dans un train en route pour les Keys et « voit » que tous les voyageurs sont sur le point de mourir.
Mon avis :
Je n’en dirai que très peu sur ce livre, qui fut pour moi un vrai coup de coeur.
Arlen Wagner "voit" ceux qui vont mourir, il le voit à leurs yeux, et est capable de déterminer ce qui pourra causer leur mort. En tant de guerre, difficile d’éviter balles et obus, me direz-vous. En tant de paix, il est plus simple de descendre d’un train, si l’on pressent qu’il vous mène à la mort, ou de fuir comme la peste la personne qui causera votre trépas. Restent à convaincre les autres, et ce n’est pas facile – pour ne pas dire carrément impossible.
Un seul le croit et le suit : Paul. Il est jeune, un peu naïf, ou très confiant, selon le point de vue adopté. Malheureusement, l’avenir donnera raison à Arlen – le train emmenait bien les voyageurs à la mort. Malheureusement, lui et son compagnon ne sont pas tirés d’affaires. Dans cette Amérique d’entre deux guerres, ils débarquent dans un village paumé de la côte Est, où le shérif fait sa loi, et ce n’est pas vraiment celle que l’on trouve dans les manuels de droit. Deux étrangers tombés du train – ou presque – ne sont pas les bienvenus, surtout quand des événements inhabituels ont lieu.
Arlen et Paul n’étaient déjà pas au bon endroit dans le train, ils y sont encore moins ici, alors que quelques membres de la communauté (disons plutôt… deux) tentent d’échapper à l’emprise du caïd local. Il n’y a pas qu’Al Capone dans la vie, il y a de charmants bandits de campagne qui ne valent pas mieux, du point de vue de la cruauté et de l’organisation. Comment partir d’ici sans laisser trop de dommage devient vite une question secondaire, car Arlen veut toujours prendre soin de son protégé – il a "vu" à nouveau un danger – et pour cela, il devra s’investir dans cette lutte contre ces hors-la-loi bien organisés.
Même si vous n’êtes pas sensibles à l’aspect fantastique de ce polar, il ne faut surtout pas que vous passiez à côté de ce roman, qui emprunte beaucoup aux codes du western. Jamais le don – ou plutôt la malédiction d’Arlen – ne sert à combler un manque d’imagination ou une intrigue boiteuse, dans une Floride âpre et dangereuse. Mortels regards n’est pas un roman policier qui s’oublie facilement.
C’est sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale qu’Arlen Wagner a découvert son l’horrible don : celui de voir la mort dans les yeux de ceux qu’elle va frapper. Et jamais il ne se trompe. De retour dans une Amérique en paix, il arrive tant bien que mal à l’oublier jusqu’au moment où il se réveille dans un train en route pour les Keys et « voit » que tous les voyageurs sont sur le point de mourir.
Mon avis :
Je n’en dirai que très peu sur ce livre, qui fut pour moi un vrai coup de coeur.
Arlen Wagner "voit" ceux qui vont mourir, il le voit à leurs yeux, et est capable de déterminer ce qui pourra causer leur mort. En tant de guerre, difficile d’éviter balles et obus, me direz-vous. En tant de paix, il est plus simple de descendre d’un train, si l’on pressent qu’il vous mène à la mort, ou de fuir comme la peste la personne qui causera votre trépas. Restent à convaincre les autres, et ce n’est pas facile – pour ne pas dire carrément impossible.
Un seul le croit et le suit : Paul. Il est jeune, un peu naïf, ou très confiant, selon le point de vue adopté. Malheureusement, l’avenir donnera raison à Arlen – le train emmenait bien les voyageurs à la mort. Malheureusement, lui et son compagnon ne sont pas tirés d’affaires. Dans cette Amérique d’entre deux guerres, ils débarquent dans un village paumé de la côte Est, où le shérif fait sa loi, et ce n’est pas vraiment celle que l’on trouve dans les manuels de droit. Deux étrangers tombés du train – ou presque – ne sont pas les bienvenus, surtout quand des événements inhabituels ont lieu.
Arlen et Paul n’étaient déjà pas au bon endroit dans le train, ils y sont encore moins ici, alors que quelques membres de la communauté (disons plutôt… deux) tentent d’échapper à l’emprise du caïd local. Il n’y a pas qu’Al Capone dans la vie, il y a de charmants bandits de campagne qui ne valent pas mieux, du point de vue de la cruauté et de l’organisation. Comment partir d’ici sans laisser trop de dommage devient vite une question secondaire, car Arlen veut toujours prendre soin de son protégé – il a "vu" à nouveau un danger – et pour cela, il devra s’investir dans cette lutte contre ces hors-la-loi bien organisés.
Même si vous n’êtes pas sensibles à l’aspect fantastique de ce polar, il ne faut surtout pas que vous passiez à côté de ce roman, qui emprunte beaucoup aux codes du western. Jamais le don – ou plutôt la malédiction d’Arlen – ne sert à combler un manque d’imagination ou une intrigue boiteuse, dans une Floride âpre et dangereuse. Mortels regards n’est pas un roman policier qui s’oublie facilement.