Les intermittences de la mort
Roman
261 pages édité en février 2009 chez points
Résumé
Dans
un pays inconnu, plus personne ne meurt. Les hôpitaux regorgent de
malades, les entreprises de pompes funèbres et les compagnies
d'assurance font faillite, les familles conduisent les membres les plus
encombrants aux frontières, l'Eglise est menacée de disparition : sans
mort, pas de purgatoire, de Paradis ni d'Enfer... Mais un beau jour la
mort revient sauver les hommes.
Biographie de l'auteur
Né en
1922, José Saramago est un journaliste et écrivain portugais dont
l'œuvre est traduite dans le monde entier. Il a reçu le prix Camoens
pour l'ensemble de son œuvre en 1995. Son roman L'Aveuglement a été
adapté au cinéma par Fernando Meirelles en 2008, sous le titre
Blindness. Ses romans sont disponibles en Points.
Mon avis
D'abord
il y a le style : il n'y a très peu de ponctuations, les dialogues ne
sont pas décallés du texte, il n'y a pas de paragraphe,... bref passé ce
temps d'adaptation, je suis rentrée dans cette histoire sans aucune
difficulté.
C'est avec beaucoup de délectation que j'ai suivi
les aventures de ce pays où la mort a décidé de faire une pause et
quelle pause ! Avec beaucoup d'ironie, l'auteur nous décrit l'envers de
la médaille de l'immortalité, ce que beaucoup d'homme recherche : bien
sûr l'immortalité, on se rêve tous beau, jeune, riche... mais voilà, la
mort a décidé maintenant et tous ne sont pas beaux, riches... et voilà
des questions très triviales qui sont portées à notre intérêt : que
fait-on de ces vieux qui sont pratiquement morts mais pas morts ? , que
fait-on de ces malades ? , que deviennent les hopitaux ?; les pompes
funèbres ? les notaires ? que deviennent nos institutions : l'état, les
assurances, l'église avec son paradis et son enfer ? Comment gérer cette
population qui ne cessent de croitre mais qui ne meurt pas ?
Si
le lecteur n'a pas encore conscience de la nécessité de la mort, il en
prend pleinement conscience. D'autant plus que le lecteur est pris à
partie par les apartés, les digressions de l'auteur.
Par contre, je
n'ai moins aimé la dernière partie, où il y a comme une valse entre la
mort (qui ne cesse de se poser de nombreuses questions sur elle-même) et
un musicien... Je trouve qu'il y a alors des longueurs... Ou bien, il
faut bien le dire, j'ai été parasitée par un livre que j'ai lu de
Pratchett et qui traite exactement du même sujet : la mort qui se met en
grève...
J'ai beaucoup aimé ce livre plein d'ironie et qui
révèle un grand écrivain, journaliste qui a reçu le prix nobel de
littérature en 1998.
A découvrir absolument
Roman
261 pages édité en février 2009 chez points
Résumé
Dans
un pays inconnu, plus personne ne meurt. Les hôpitaux regorgent de
malades, les entreprises de pompes funèbres et les compagnies
d'assurance font faillite, les familles conduisent les membres les plus
encombrants aux frontières, l'Eglise est menacée de disparition : sans
mort, pas de purgatoire, de Paradis ni d'Enfer... Mais un beau jour la
mort revient sauver les hommes.
Biographie de l'auteur
Né en
1922, José Saramago est un journaliste et écrivain portugais dont
l'œuvre est traduite dans le monde entier. Il a reçu le prix Camoens
pour l'ensemble de son œuvre en 1995. Son roman L'Aveuglement a été
adapté au cinéma par Fernando Meirelles en 2008, sous le titre
Blindness. Ses romans sont disponibles en Points.
Mon avis
D'abord
il y a le style : il n'y a très peu de ponctuations, les dialogues ne
sont pas décallés du texte, il n'y a pas de paragraphe,... bref passé ce
temps d'adaptation, je suis rentrée dans cette histoire sans aucune
difficulté.
C'est avec beaucoup de délectation que j'ai suivi
les aventures de ce pays où la mort a décidé de faire une pause et
quelle pause ! Avec beaucoup d'ironie, l'auteur nous décrit l'envers de
la médaille de l'immortalité, ce que beaucoup d'homme recherche : bien
sûr l'immortalité, on se rêve tous beau, jeune, riche... mais voilà, la
mort a décidé maintenant et tous ne sont pas beaux, riches... et voilà
des questions très triviales qui sont portées à notre intérêt : que
fait-on de ces vieux qui sont pratiquement morts mais pas morts ? , que
fait-on de ces malades ? , que deviennent les hopitaux ?; les pompes
funèbres ? les notaires ? que deviennent nos institutions : l'état, les
assurances, l'église avec son paradis et son enfer ? Comment gérer cette
population qui ne cessent de croitre mais qui ne meurt pas ?
Si
le lecteur n'a pas encore conscience de la nécessité de la mort, il en
prend pleinement conscience. D'autant plus que le lecteur est pris à
partie par les apartés, les digressions de l'auteur.
Par contre, je
n'ai moins aimé la dernière partie, où il y a comme une valse entre la
mort (qui ne cesse de se poser de nombreuses questions sur elle-même) et
un musicien... Je trouve qu'il y a alors des longueurs... Ou bien, il
faut bien le dire, j'ai été parasitée par un livre que j'ai lu de
Pratchett et qui traite exactement du même sujet : la mort qui se met en
grève...
J'ai beaucoup aimé ce livre plein d'ironie et qui
révèle un grand écrivain, journaliste qui a reçu le prix nobel de
littérature en 1998.
A découvrir absolument