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binou
GeRo
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TREMBLAY, Michel
Pinky- M
- Message n°27
Re: TREMBLAY, Michel
DES NOUVELLES D'EDOUARD
Roman édité chez Actes Sud en mars 2006
321 pages
Résumé
La grande Duchesse de Langeais ne régnera plus sur les nuits chaudes de la Main. La reine des travestis, qui a tout enseigné aux créatures du célèbre cabaret Coconut Inn, trouve la mort en plein coeur du red light de Montréal. Mais Édouard, son alter ego diurne, laisse en héritage le précieux journal de son voyage à Paris en 1947. La ville qui a nourri son imaginaire pendant si longtemps, par les romans de Zola et de Balzac, par les chansons de Lucienne Boyer, par les films de Pierre Fresnay, s'incarne dès son arrivée gare Saint-Lazare. C'est à sa belle-soeur, la Grosse Femme, qu'il destine son journal, mais devant tant de beautés et d'émotions fortes, la solitude pèsera bien lourd sur les épaules de la Duchesse.
Mon ressenti
Ce n’est pas mon opus préféré des chroniques du Plateau Mont-Royal. J’ai moins adhéré au propos : est-ce le fait de connaître d’entrée le sort réservé à Edouard. Peut-être. Est-ce le fait que Michel s’est essayé à l’humour avec un grand H et qui n’y a pas réussi ? Peut-être.
L’histoire reste émouvante, touchante avec des descriptions bien senties (le bar de la main, le bateau avec sa cabine…), puis la vie parisienne est somme toute celle de tous visiteurs découvrant Paris pour la 1ère fois. La conscience des fossés sociaux, l’isolement, les moqueries et les mesquineries renforcent le sentiment de solitude profonde.
J’aime toujours autant les expressions québécoises qui rythment les pages mais qui a mon sens n’ont pas réussi à effacer quelques longueurs. Il faut aussi replacer dans le contexte ce livre qui est en fait le journal d’Edouard pour tenir une promesse faite à sa belle-sœur. Cette dernière (la grosse femme d’à côté est enceinte) sait pratiquement tout de lui et lui demande d’être ses yeux lors de son voyage à la capitale française.
J’ai encore à lire quelques chroniques du Plateau Mont-Royal et qui sont parues avant ce livre qui est le 4ème .
Roman édité chez Actes Sud en mars 2006
321 pages
Résumé
La grande Duchesse de Langeais ne régnera plus sur les nuits chaudes de la Main. La reine des travestis, qui a tout enseigné aux créatures du célèbre cabaret Coconut Inn, trouve la mort en plein coeur du red light de Montréal. Mais Édouard, son alter ego diurne, laisse en héritage le précieux journal de son voyage à Paris en 1947. La ville qui a nourri son imaginaire pendant si longtemps, par les romans de Zola et de Balzac, par les chansons de Lucienne Boyer, par les films de Pierre Fresnay, s'incarne dès son arrivée gare Saint-Lazare. C'est à sa belle-soeur, la Grosse Femme, qu'il destine son journal, mais devant tant de beautés et d'émotions fortes, la solitude pèsera bien lourd sur les épaules de la Duchesse.
Mon ressenti
Ce n’est pas mon opus préféré des chroniques du Plateau Mont-Royal. J’ai moins adhéré au propos : est-ce le fait de connaître d’entrée le sort réservé à Edouard. Peut-être. Est-ce le fait que Michel s’est essayé à l’humour avec un grand H et qui n’y a pas réussi ? Peut-être.
L’histoire reste émouvante, touchante avec des descriptions bien senties (le bar de la main, le bateau avec sa cabine…), puis la vie parisienne est somme toute celle de tous visiteurs découvrant Paris pour la 1ère fois. La conscience des fossés sociaux, l’isolement, les moqueries et les mesquineries renforcent le sentiment de solitude profonde.
J’aime toujours autant les expressions québécoises qui rythment les pages mais qui a mon sens n’ont pas réussi à effacer quelques longueurs. Il faut aussi replacer dans le contexte ce livre qui est en fait le journal d’Edouard pour tenir une promesse faite à sa belle-sœur. Cette dernière (la grosse femme d’à côté est enceinte) sait pratiquement tout de lui et lui demande d’être ses yeux lors de son voyage à la capitale française.
J’ai encore à lire quelques chroniques du Plateau Mont-Royal et qui sont parues avant ce livre qui est le 4ème .