Quatrième de couverture :
Le narrateur a dix-sept ans et vit à la Rochelle chez sa grand-mère lorsqu’il croise le jeune Hervé Guibert, quatorze ans, un cours de théâre. L’attirance est immédiate et réciproque. Dans une scène de Caligula toute en intensité et en fureur, leur entourage subjugué découvre l’évidence en même temps queux : la rage et la passion dépassent largement la scène. Les deux garçons viennent de se reconnaître, comme si leur rencontre était programmée de toute éternité.
Dans ce récit au jour le jour d’un premier amour, Philippe Mezescaze évoque avec beaucoup de sincérité la passion naissante entre deux adolescents qui ne doutent jamais de leurs désirs.
Mon avis : Volodia
Je n’ai pas aimé ce livre dans lequel Philippe Mezescaze, n’est pas très honnête en racontant cette épisode de sa vie, et se donne le beau rôle en faisant passer Hervé Guibert pour gamin capricieux, tyrannique.
En effet, s’il est vrai que le coup de foudre a été réciproque, il reste que l’auteur plus âgé au moment de la rencontre a profité de l’amour inconditionnel de son jeune ami tant physiquement que moralement.
Je suis certainement partial, mais il me reste en mémoire le livre d’Hervé Guibert intitulé : Mes Parents, dans lequel il raconte ses premiers émois avec Philippe Mezescaze et les souvenirs qu’il lui en reste ne sont guère à l’honneur de celui-ci, qui se montre parfois cruel sans raison, en lui disant qu‘il a brûlé ses lettres, qu‘il a connu un jeune garçon à Fez au Maroc et le rabrouant méchamment par ce que sexuellement il ne sait rien faire. Mais il a pour excuse son jeune âge, et la nature n’est pas impartiale lorsque elle accorde ses faveurs. Il aurait fallu a Mezescaze un peu de patience, ce dont il manquait visiblement.
Ci-dessous le lien sur le livre "Mes parents" de Hervé Guibert
http://chezvolodia.canalblog.com/archives/2010/02/21/16988638.html