Le Voltigeur
Edition Jean-Claude Lattès - 250 pages.
Présentation de l'éditeur :
« Je ne suis jamais retourné à Lille. Mais ce que j’ai construit ici, avec Merve, moi qui ne savais pas faire grand-chose, la maison de Varna, c’est aussi la preuve d’avoir avancé. On ne change jamais vraiment, au fond. C’est seulement les années, seulement les années qui sont passées. Tous ces gens sont loin. Je ne sais pas ce qu’ils font de leurs vies. Moi, j’ai essayé d’être heureux. »
Dans une paisible maison d’hôtes en Bulgarie, un homme revient sur son passé et raconte tout à celle qu’il aime.
Vingt ans plus tôt, c’était Lille, l’Institut, la jeunesse, l’insouciance. C’était Witold, le voltigeur, et la bande, quatre amis à l’âme vaste comme le monde, peur de rien sauf du temps qui passe et arrondit les angles. Mais la vie finit toujours par vous rattraper.
Mon avis :
Si, pour ne pas perdre mes bonnes habitudes, je vous parlais de mon insensibilité légendaire ? Cela sonne presque comme un avertissement envers ceux qui me diraient que je n'ai pas compris l'essence profonde de ce livre, etc, etc. Effectivement, je n'ai pas été touché par ces deux personnages principaux, le narrateur et sa compagne Merve.
Premier point : contrairement à ce que dit le quatrième de couverture, il ne raconte pas, en retrouvant un souvenir du passé, sa jeunesse à "celle qu'il aime", mais à leurs hôtes et à celle qu'il aime. Il est vrai qu'elle seule restera jusqu'au bout et qu'il se rend compte à quel point elle tient à lui. Ils ne veulent pas d'enfants, la question est évacuée très vite, je me demande même pourquoi elle a été soulevée, comme si les couples sans enfant devaient à tout prix s'en expliquer, ou comme si ne pas vouloir d'enfants signifiait s'aimer plus fort que les autres couples.
Certes, le style est agréable à lire. Certes, la construction, entre passé et présent, est intéressante. Certes, le lecteur voit peu à peu le narrateur et ses amis passer de l'adolescence à l'âge adulte, passant des rêves à une réalité banale et résignée. Mais ce n'est pas suffisant pour trouver ce livre marquant, qui, parfois, accumule les passages obligés (la drogue, les voyages en rupture des études, les amours contrariés). le narrateur ne va pas jusqu'au bout de ses amitiés, il préfère la rupture, y compris avec sa propre famille. Et il a beau dire que Merve est l'amour de sa vie, il a beau en donner des preuves, je me suis parfois demandée quel était la véritable place de la jeune femme, eu égard à tous les souvenirs du narrateur.
Edition Jean-Claude Lattès - 250 pages.
Présentation de l'éditeur :
« Je ne suis jamais retourné à Lille. Mais ce que j’ai construit ici, avec Merve, moi qui ne savais pas faire grand-chose, la maison de Varna, c’est aussi la preuve d’avoir avancé. On ne change jamais vraiment, au fond. C’est seulement les années, seulement les années qui sont passées. Tous ces gens sont loin. Je ne sais pas ce qu’ils font de leurs vies. Moi, j’ai essayé d’être heureux. »
Dans une paisible maison d’hôtes en Bulgarie, un homme revient sur son passé et raconte tout à celle qu’il aime.
Vingt ans plus tôt, c’était Lille, l’Institut, la jeunesse, l’insouciance. C’était Witold, le voltigeur, et la bande, quatre amis à l’âme vaste comme le monde, peur de rien sauf du temps qui passe et arrondit les angles. Mais la vie finit toujours par vous rattraper.
Mon avis :
Si, pour ne pas perdre mes bonnes habitudes, je vous parlais de mon insensibilité légendaire ? Cela sonne presque comme un avertissement envers ceux qui me diraient que je n'ai pas compris l'essence profonde de ce livre, etc, etc. Effectivement, je n'ai pas été touché par ces deux personnages principaux, le narrateur et sa compagne Merve.
Premier point : contrairement à ce que dit le quatrième de couverture, il ne raconte pas, en retrouvant un souvenir du passé, sa jeunesse à "celle qu'il aime", mais à leurs hôtes et à celle qu'il aime. Il est vrai qu'elle seule restera jusqu'au bout et qu'il se rend compte à quel point elle tient à lui. Ils ne veulent pas d'enfants, la question est évacuée très vite, je me demande même pourquoi elle a été soulevée, comme si les couples sans enfant devaient à tout prix s'en expliquer, ou comme si ne pas vouloir d'enfants signifiait s'aimer plus fort que les autres couples.
Certes, le style est agréable à lire. Certes, la construction, entre passé et présent, est intéressante. Certes, le lecteur voit peu à peu le narrateur et ses amis passer de l'adolescence à l'âge adulte, passant des rêves à une réalité banale et résignée. Mais ce n'est pas suffisant pour trouver ce livre marquant, qui, parfois, accumule les passages obligés (la drogue, les voyages en rupture des études, les amours contrariés). le narrateur ne va pas jusqu'au bout de ses amitiés, il préfère la rupture, y compris avec sa propre famille. Et il a beau dire que Merve est l'amour de sa vie, il a beau en donner des preuves, je me suis parfois demandée quel était la véritable place de la jeune femme, eu égard à tous les souvenirs du narrateur.