Mémoires d'une femme de ménage, Isaure avec Bertrand Ferrier
Quatrième de couverture :
Armée d’un bac + 5, Isaure choisit un métier déconcertant : femme de ménage. Elle range, nettoie, arrange ; écoute les confidences des uns, encaisse les avanies des autres. Et en profite pour régler ses comptes avec le système, tout en lucidité et cruauté.
Avec sa verve corrosive et son insolence décapante, cette non conformiste dégraisse de fond en comble de mode de vie de ses employeurs.
Mon avis : Volodia
Oui bon, un énième livre qui se veut satyrique et drôle sur un autre emploi du tertiaire, nous avions eu Anna Sam avec les Tribulations d’une Caissière, Absolument débordée de Zoé Shepard qui enchaîne avec «Ta carrière est finie».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Isaure manque cruellement de modestie. Oui, on a compris qu’elle a un bac + 5, et préfère faire du ménage ne supportant pas de travailler avec d’autres personnes et se voulant maître de son emploi du temps pour avoir un Long Week End, et pouvoir se lever tard tous les jours de la semaine : 11 h étant le plus tôt qu’elle puisse faire.
A part cela, il ressort que l’intéressée ne soit pas d’un milieu favorisé, et qu’elle ait enchaînée les études pour retarder au maximum son entrée dans la vie active. Ce qu’elle va bien pourtant devoir exécuter bon gré malgré, poussée par sa mère qui l’oblige à se bouger pour rechercher un emploi, collant pour elle des affichettes au supermarché.
Madame Mère ayant appris à sa fille à faire le ménage, Isaure y excelle décelant chez ses futurs employeurs les causes de leur laisser aller domestique. Une fois embauchée, elle les regarde vivre. Elle accepte sans broncher leurs exigences, leurs réflexions parfois acerbes, sans toutefois en penser moins, jusqu‘au moment ou lassés (ée) les uns de l‘autre et vice versa, elle finit par aller voir ailleurs, révisant à la baisse ses prétentions en fonction des aléas de sa situation pécuniaire.
Isaure a de la chance, elle a presque toujours eu des employeurs qui ne rechignaient pas à la payer au tarif demandé, souvent supérieur à celui de la profession, et là quand je dis chance ce n’est pas anodin. En effet, il est très rare que des particuliers se montrent sinon généreux du moins conscient que l’argent versé est durement gagné et que lorsqu’on n’a pas les moyens d’avoir une femme de ménage et bien on fait comme beaucoup, on s’en passe !
Le livre n’est pas très intéressant en lui-même, lIl m’a fait sourire, mais sans plus. L’humour citronné et les expressions et/ou termes employés nous confirme, si nous en avions douté, le bagage intellectuelle de la demoiselle. Certaines descriptions m‘ont amusé. Mais ce qui m’a déplu, c’est son ton condescendant vis-à-vis de ses employeurs et des quelques collègues de la profession qu’il lui est arrivé de croiser. Bref, un livre ni agréable ni désagréable, mais qui n’apporte rien et qui ne laissera pas un souvenir impérissable !
Disgressions :
Hum je me demande pourquoi Isaure si elle existe vraiment, qui a un bac + 5, et n'arrête pas de le répéter au fil des pages, a eu besoin de Bertrand Ferrier qui lui est éditeur et écrivain, pour réaliser ce livre ? Son bagage intellectuelle devrait lui permettre de d'écrire elle-même. Mais existe-t-elle réellement ou est-ce un personnage ?
Quant à Bertrand Ferrier, Editeur et Ecrivain, je le verrais parfaitement créer ce personnage en vue d'une mystification, à moins qu'il n'ait servi que d'Editeur ?
Isaure à un blog mais en le lisant j'ai eu un doute sur son existence réelle, je vous mets le lien à vous de juger : http://leblogdelabonne.canalblog.com/